Julian May - Les conquérants du Pliocène

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Les conquérants du Pliocène: краткое содержание, описание и аннотация

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Les cerveaux humains furent submergés par des images fulgurantes et douloureuses, des visions de menace, de torture et de massacre. Les exotiques scintillants dans leur harnachement de couleur semblaient affluer de tous les horizons, invulnérables, splendides, féroces…
Par la Porte du Temps, des milliers d’humains ont gagné le Pliocène, le Pays Multicolore d’il y a six millions d’années. Partis pour retrouver l’aven­ture et la liberté sur une Terre méconnaissable et sauvage, ils se retrouvent sous la domination des Tanu, des exotiques venus d’une autre galaxie qui ont colonisé l’Europe et fait des exilés du Temps des esclaves soumis à leur joug psychique.
Pour ceux qui ont rêvé d’être les conquérants du Pliocène, le combat commence…

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Il prit tendrement les mains de Sukey entre les siennes.

— Ce n’est pas le monde dont nous avions rêvé, n’est-ce pas ? demanda-t-elle entre deux sanglots. Dire que je croyais avoir traversé le tunnel qui conduit à Agharta, le Paradis de la Terre Creuse. Creyn prétend que cette légende se réfère au paradis que lui et les siens ont découvert en arrivant ici. Mais c’est impossible, n’est-ce pas ? Agharta était un lieu où régnaient la paix et l’harmonie et la justice… Parce que… parce que vous ne seriez pas aussi malheureux, non ?

Il eut un rire grave.

— Sukey, je suis un cas difficile. Pour vous, les choses se passeront sûrement de façon différente. Vous aurez la bonne place. Vous serez une Princesse du Pliocène. C’est mieux qu’une Galloise, non ?

Elle s’écarta de lui.

— J’ai oublié un autre détail important à propos de ce monde, Steinie. Les Tanu ont trouvé le moyen de rendre leur fertilité aux femmes humaines. Les femmes Tanu ne se reproduisent pas très bien sur Terre… alors ils se servent de nous. Certaines femmes ont des époux Tanu, comme la maîtresse de ce palais où nous nous trouvons. Mais la plupart sont utilisées comme… comme…

Il la prit entre ses bras et essuya ses larmes avec un coin du drap.

— Non, pas vous, Sukey… Ça ne vous arrivera pas.

Elle le regarda, incrédule, et il ajouta :

— Allez. Regardez en moi. Ça ne me fait rien, du moment que c’est vous.

Elle eut un soupir frémissant et plongea. Elle ne put s’empêcher de gémir quand elle trouva en lui ce qu’elle espérait y trouver. C’était neuf, puissant, lumineux.

Alors, il la fit taire et ils se guérirent mutuellement.

6.

Claude, Richard et Anna-Maria auraient pu tout aussi bien dormir des jours durant mais, comme le soleil se levait, des hurlements d’amphicyons se firent entendre. Ils approchaient depuis le sud. Les fugitifs réalisèrent alors que les Tanu étaient prêts à tout pour empêcher Felice de prendre le large. Le rôle qu’elle avait joué dans le massacre avait très certainement été rapporté par un prisonnier qui avait été repris. Dès lors, les survivants du Groupe Vert ne perdirent pas de temps à faire disparaître leurs traces. Ils se mirent très vite en marche, peu après l’aube, ayant dégonflé leur équipement en quelques minutes et grignoté quelques miettes. Claude, un moment, insista auprès de Felice pour qu’elle prenne la tête du groupe, mais elle refusa de l’entendre.

— Vous avez l’expérience de ce genre de parcours. Il faut que nous descendions de ces montagnes aussi vite que possible. En bas, nous trouverons une forêt plus dense et un cours d’eau praticable. C’est ce dont nous avons besoin. Alors, je crois que nous pourrons les semer.

Ils descendirent la pente, tantôt marchant, tantôt dérapant, se laissant même tomber en rappel pour franchir une petite falaise. Leur progression devint plus aisée quand ils rencontrèrent une coulée de ruissellement qui devint bientôt un mince cours d’eau. Ils retrouvèrent des arbres, plus hauts, plus denses dont le feuillage les protégea du soleil déjà brûlant. Le ruisseau se changea en torrent. Entre les rochers, ils aperçurent de grosses truites brunes et des mammifères pêcheurs pareils à des visons à la toison claire. Ils traversèrent plusieurs fois le torrent dans l’espoir de dérouter les amphicyons. Claude, à un moment, leur fit remonter sur quelques mètres le cours d’un ruisseau tributaire avant de revenir au torrent qui se faisait dangereusement profond, maintenant, coupé de chutes, et de tourbillons.

Au milieu de la matinée, Claude les autorisa à faire halte. Il était en forme, de même que Felice, mais Richard et Anna-Maria étaient essoufflés. Ils s’allongèrent tous sur des rochers à demi submergés, dans une eau calme, guettant le moindre bruit inhabituel. A quelque distance en aval, il y eut une sorte d’explosion brève et sourde.

— A mon avis, dit Anna-Maria, ça pourrait être un castor.

— Probable, dit Claude. Plus probablement son cousin sténéofiber, le castor des temps anciens qui n’était pas très fort pour les barrages mais qui aimait bien creuser des trous dans le…

— Chchtt ! fit brusquement Felice. Ecoutez…

Le bruit du torrent, des chants d’oiseaux, tout près, les appels aigus d’un animal qui, selon Claude, était un singe arboricole très répandu, un écureuil alerté…

Et quelque chose de plus grand. Une bête qui se raclait la gorge.

Ils s’étaient figés sur place, ramenant instinctivement sous eux leurs jambes qu’ils avaient jusque-là laissé pendre dans le courant. Le son guttural qu’ils venaient d’entendre était nouveau. Les buissons, sur la berge opposée, s’ouvrirent et un animal s’approcha de l’eau. C’était un fauve, un grand chat plus massif qu’un lion africain, avec de longues canines qui pointaient entre ses babines. Il grommelait comme un humain rassasié après un banquet et se mit à laper dans le courant. Sur l’échine, sa toison était marquée de taches rousses et noires. Sur sa tête, elles se transformaient en zébrures sombres. Ses moustaches étaient d’une longueur impressionnante.

La brise changea à ce moment et le tigre à dents de sabre perçut l’odeur des êtres humains. Il leva la tête, les regarda de ses yeux jaunes et rugit.

Felice affronta son regard.

Les autres attendirent, immobiles, paralysés par l’horreur, guettant le premier bond du fauve. Mais il ne bougea pas. Il avait le ventre plein et ses petits attendaient quelque part. Et, surtout, l’esprit de Felice lui disait que les proies lamentables accroupies sur les rochers n’étaient certainement pas dignes de lui. Le machairodus, alors, se remit à boire, leva une fois encore la tête en plissant le museau avec mépris et, enfin, se replia sous les fourrés.

— Une messe de grâces ne me prendra que cinq minutes, murmura Anna-Maria. Et il a longtemps que je la remets…

Felice secoua la tête avec un sourire énigmatique tandis que Richard détournait le regard. Mais Claude s’approcha d’Anna-Maria et partagea avec elle le vin et le pain qu’elle avait sortis de la trousse de messe prise dans la poche de l’uniforme de Richard. Ensuite, ils se remirent en route sur la berge opposée au terrain de chasse du tigre à dents de sabre.

— Il était tellement beau, dit Anna-Maria à Claude. Mais pourquoi ces crocs formidables ? Les fauves de notre époque se débrouillent très bien avec ce que la nature leur a donné.

— Oui, mais ils n’ont pas à tuer des éléphants pour survivre.

— Vous voulez parler de ces grands monstres à défenses qu’ils nous ont montrés à l’auberge ? Il y en a dans le coin ?

— Ce sont probablement des mastodontes de petite taille, dans ces régions montagneuses. Je dirais qu’ils doivent appartenir au genre gomphotherium augustidens. Moitié moins gros que les rhinos que nous avons rencontrés hier. Non, nous ne verrons pas de deinotherium avant d’atteindre des marais ou un grand fleuve.

— Complètement fou, grommela Richard. Mais, si vous voulez bien m’excuser de poser une question sordide : avez-vous la moindre idée de notre destination, ô, brillants esprits ? Ou bien est-ce que nous courons droit devant nous, un point c’est tout ?…

— Nous courons. Tout droit, dit Claude d’une voix très calme. Quand nous aurons semé les soldats et les chiens-ours, alors nous pourrons passer à la stratégie et prendre des décisions. Pas d’accord ?

— Oh, merde, fit Richard en se remettant à tailler les branches.

Finalement, le torrent atteignit une rivière aux eaux tumultueuses qui coulait vers le sud. Claude estima qu’ils venaient de retrouver la Saône dans son cours supérieur.

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