Julian May - Les conquérants du Pliocène

Здесь есть возможность читать онлайн «Julian May - Les conquérants du Pliocène» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1983, ISBN: 1983, Издательство: Temps Futurs, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les conquérants du Pliocène: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les conquérants du Pliocène»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Les cerveaux humains furent submergés par des images fulgurantes et douloureuses, des visions de menace, de torture et de massacre. Les exotiques scintillants dans leur harnachement de couleur semblaient affluer de tous les horizons, invulnérables, splendides, féroces…
Par la Porte du Temps, des milliers d’humains ont gagné le Pliocène, le Pays Multicolore d’il y a six millions d’années. Partis pour retrouver l’aven­ture et la liberté sur une Terre méconnaissable et sauvage, ils se retrouvent sous la domination des Tanu, des exotiques venus d’une autre galaxie qui ont colonisé l’Europe et fait des exilés du Temps des esclaves soumis à leur joug psychique.
Pour ceux qui ont rêvé d’être les conquérants du Pliocène, le combat commence…

Les conquérants du Pliocène — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les conquérants du Pliocène», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Ils se remirent en marche dans l’ombre profonde des grands conifères, des fougères et des cycadas. A un moment, ils firent un détour pour éviter une toile d’araignée grande comme la nappe d’une table de banquet et se retrouvèrent évidemment sur la piste. Elle s’inscrivait entre les buissons, étroite, déserte.

Felice se pencha sur un amas de crottin de chaliko.

— C’est froid. Ils sont passés là il y a plus de deux heures. Vous voyez ces traces qui vont vers le nord ?

— Ils vont revenir, dit Claude. Et s’ils ont des amphicyons avec eux, ils pourront se lancer à notre poursuite. Bon, nous allons effacer nos traces et ficher le camp. Quand nous serons plus haut, la végétation sera moins dense et nous progresserons plus rapidement. Il faut absolument trouver un autre cours d’eau pour effacer notre odeur, en tout cas.

Au fur et à mesure qu’ils escaladaient la pente, effectivement, les arbres se firent plus rares, mais leur marche n’en était pas facilitée pour autant. Pendant plus d’une heure, ils suivirent le cours d’un ruisseau asséché avant d’atteindre une falaise et des éboulis de rocs énormes. Comme ils en avaient à peine entrepris l’escalade, le vent tomba brusquement et la chaleur torride de l’après-midi pesa sur eux.

Quand ils s’arrêtèrent brièvement pour prendre quelque repos, ils découvrirent le grand Lac de Bresse. Loin au sud, ils distinguaient des voiles, apparemment immobiles. Il leur était impossible de savoir si elles appartenaient à des fugitifs ou à des soldats à torque gris. Ils s’interrogèrent mutuellement sur le sort de Basil et de son groupe, de Yosh et des Gitans qui avaient dû donner l’assaut au poste de garde. Très vite, la piste prit une nouvelle orientation, la pente s’accentua et ils durent économiser leur souffle. Richard déchira bientôt ses chaussures de course sur un rocher acéré et il dut remettre les bottes malcommodes de sa tenue de pirate. Dès lors, leurs espoirs de franchir rapidement ce premier obstacle montagneux diminuèrent. Les jambes fatiguées d’Anna-Maria la trahirent dans un passage particulièrement difficile et elle glissa, entraînant plusieurs grosses pierres qui blessèrent Claude à l’épaule.

— Nous n’atteindrons pas le sommet aujourd’hui, grogna Richard. Mon talon gauche est en sang et je crois bien qu’Anna-Maria ne va pas tarder à tourner de l’œil.

— Il nous reste un peu plus de deux cents mètres, dit Felice. Je vais vous porter si je le peux ! Je veux absolument voir quel genre de région nous allons traverser demain. Avec un peu de chance, nous pourrons apercevoir les feux du fort et même ceux de la piste avec le soir.

Claude déclara qu’il pourrait s’en tirer seul. Felice se chargea de Richard et d’Anna-Maria. A la force des bras, elle les hissa vers le sommet. Quand ils l’atteignirent enfin, le soleil descendait derrière les collines, de l’autre côté du lac.

Ils reprirent leur souffle pendant quelque temps.

— Pourquoi ne pas nous terrer du côté est de ces gros blocs de rocher ? proposa Claude. Nous y serons au sec et je ne pense pas que quiconque nous repérera si nous allumons un feu. Je vais ramasser du bois.

— Bonne idée, dit Felice. Moi, je vais explorer un peu les environs.

Elle s’éloigna entre les troncs convulsés des genévriers. Richard et Anna-Maria pansèrent leurs blessures avant de gonfler les couchettes de décamole dont ils lestèrent les pieds avec de la terre. Puis ils rassemblèrent quelques biscuits et des galettes d’algiprotéines parfumées au fromage. Quand Felice revint, Claude avait déjà ramassé une bonne pile de branches sèches. Elle jeta sur le sol trois grosses bêtes dodues de la taille d’une marmotte.

— Ah, Diane, soit louée ! s’exclama Claude. Je suis volontaire pour les dépecer et les vider.

Quand la nuit fut tombée, ils allumèrent le feu, firent patiemment rôtir le gibier qu’ils dévorèrent jusqu’à la dernière miette. Richard et Claude se laissèrent très vite tomber sur leurs couchettes et, la minute d’après, ils étaient profondément endormis. Anna-Maria, la tête bourdonnante de fatigue, s’efforça cependant de nettoyer les assiettes et de les stériliser avant de les ranger.

— J’aperçois le fort, dit Felice du fond de l’ombre.

Anna-Maria s’approcha. En direction du sud-ouest, la pente

était abrupte. La lune en son premier quartier se levait sur le lac. Une profusion d’étoiles se reflétaient dans les eaux sombres. Très loin, au sud, un essaim de points lumineux orange brillaient.

— Tu peux estimer la distance ? demanda la nonne.

— Une quinzaine de kilomètres au moins. Peut-être plus. A vol de vautour…

Felice rit doucement et Anna-Maria se sentit soudain totalement éveillée. Elle ressentait la même peur, la même fascination qu’auparavant. Non loin d’elle, Felice n’était qu’une silhouette indistincte sous la clarté des étoiles, mais Anna-Maria savait qu’elle la regardait.

— Ils ne m’ont pas remerciée, dit enfin Felice. Pas une seule fois. Je leur ai rendu la liberté, mais ils ne m’ont pas remerciée. Ils ont toujours aussi peur de moi. Et ce crétin de Dougal… Personne… Personne, pas même toi, ne m’a manifesté la moindre sympathie. Personne n’a compris pourquoi je…

— Mais tu ne pouvais quand même pas tuer Dougal ! Pour l’amour de Dieu, Felice ! Il fallait bien que je t’en empêche.

— Pour lui, ç’aurait été mieux, dit Felice en se rapprochant. J’avais des plans. Je ne vous en avais pas parlé encore. Le torque d’or était la clé de tout, tu comprends. Non seulement il pouvait nous rendre notre liberté, mais nous aurions pu aider les autres, les sauver – Bryan, Elizabeth, Aiken et Stein… Nous aurions pu les arracher à l’esclavage ! Tu comprends ? J’y serais arrivée, tu sais. Avec le torque d’or, j’aurais pu dominer cette chose qui est en moi. J’aurais pu m’en servir !

— Mais, Felice, balbutia Anna-Maria, nous te sommes tous reconnaissants, crois-moi. Après la bataille, nous étions tellement choqués… Quant à Dougal… Il a fait si vite que Basil et Yosh n’ont pas eu la moindre chance de l’arrêter. Il était fou. Il ne pouvait pas comprendre ce qu’il faisait. Il pensait probablement qu’il échapperait ainsi au pouvoir d’Epone, une fois que le torque serait séparé de son corps.

Felice resta silencieuse.

— Tu en trouveras peut-être un autre, dit timidement Anna-Maria après un instant.

Un soupir s’éleva dans l’ombre.

— Maintenant, ils ont compris qui je suis, ce sera donc plus dangereux. Mais il faudra bien que j’essaie, c’est vrai. Je me joindrai peut-être à une autre caravane, ou bien j’irai jusqu’à Finiah. Ce sera difficile. J’aurai besoin d’aide.

— Nous t’aiderons.

Felice eut un rire amer.

Je t’aiderai, ajouta Anna-Maria. Je n’ai pas l’intention de me retirer immédiatement dans un ermitage.

— Ah… C’est bien, Anna-Maria, très bien… J’ai besoin de toi.

— Felice… Je voudrais que les choses soient bien claires.

— Oui, je sais… Ton vœu de renoncement. Mais tu l’as prononcé il y a six millions d’années, dans un monde différent. A présent, je pense que tu as autant besoin de moi que j’ai besoin de toi.

— J’ai besoin de ta protection, c’est vrai. Comme nous tous.

— Mais aussi d’autre chose.

Anna-Maria recula, trébucha sur un rocher et tomba, rouvrant ses égratignures.

— Laisse-moi t’aider, dit Felice.

Mais Anna-Maria se redressa précipitamment et retourna vers le feu mourant autour duquel dormaient les deux hommes. Elle se laissa tomber sur le sol et prit les palmes acérées entre ses mains crispées, s’infligeant de nouvelles coupures, tandis que, derrière elle, Felice riait doucement dans l’ombre.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les conquérants du Pliocène»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les conquérants du Pliocène» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les conquérants du Pliocène»

Обсуждение, отзывы о книге «Les conquérants du Pliocène» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x