Julian May - Les conquérants du Pliocène

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Les conquérants du Pliocène: краткое содержание, описание и аннотация

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Les cerveaux humains furent submergés par des images fulgurantes et douloureuses, des visions de menace, de torture et de massacre. Les exotiques scintillants dans leur harnachement de couleur semblaient affluer de tous les horizons, invulnérables, splendides, féroces…
Par la Porte du Temps, des milliers d’humains ont gagné le Pliocène, le Pays Multicolore d’il y a six millions d’années. Partis pour retrouver l’aven­ture et la liberté sur une Terre méconnaissable et sauvage, ils se retrouvent sous la domination des Tanu, des exotiques venus d’une autre galaxie qui ont colonisé l’Europe et fait des exilés du Temps des esclaves soumis à leur joug psychique.
Pour ceux qui ont rêvé d’être les conquérants du Pliocène, le combat commence…

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Claude godillait si doucement qu’il ne laissait pas la moindre ride derrière son embarcation. Ils dérivaient plus qu’ils ne naviguaient d’îlot en îlot, s’approchant peu à peu d’une grève basse envahie de roseaux et de joncs hauts de plus de cinq mètres entre lesquels voletaient de grands échassiers au plumage rose, bleu et blanc, picorant les poissons et les grenouilles.

Le soleil montait dans le ciel. L’air devenait chaud et torride. Des nuées de moustiques s’abattirent sur les évadés qui furent contraints bientôt de se confectionner des abris de fortune entre leurs bagages entassés. Ils finirent en maniant péniblement la godille dans des marécages boueux où poussaient des bambous larges comme la cuisse d’un homme. Des fleurs énormes répandaient un parfum lourd et tenace. Plus avant, ils rencontrèrent une trace dans la boue, laissée apparemment par un animal aux pieds larges et plats, qui les conduisit vers un terrain plus élevé.

— Nous y voilà, annonça Claude. A partir d’ici, nous allons dégonfler les dinghies et continuer à pied.

Richard se dressa à demi entre les branches et les herbes qui dissimulaient son bateau et contempla les environs immédiats avec une expression de dégoût.

— Grands dieux, Claude ! Pourquoi débarquer dans ce foutu marécage ? Ça doit grouiller de serpents ! Pour un enfer vert… Et vous avez vu ces traces ? Je ne voudrais pas rencontrer la bestiole qui les a laissées !

— Oh, fermez-la, Richard, dit Anna-Maria. Essayez plutôt d’aider Felice et de la remettre sur pieds.

— Baissez-vous tous ! souffla vivement Claude.

Ils s’accroupirent immédiatement dans les bateaux et se tournèrent pour regarder derrière eux. Au large, au-delà des îlots marécageux, deux bateaux à taille-vent, de sept mètres de long, fendaient les eaux du lac en direction du nord.

— Eh bien, maintenant, nous savons où se trouve le fort, commenta Claude. Il est très probablement au sud et pas très loin d’ici. Ils ont certainement des jumelles et il va falloir attendre qu’ils s’éloignent.

Ils attendirent. La sueur perlait sur leur peau, les démangeait. Les moustiques tournaient autour de leurs narines et de leurs yeux. Dans le silence relatif, Claude perçut les gargouillements de son estomac qui lui rappelait qu’il ne s’était pas occupé de le remplir depuis près de douze heures. Richard découvrit une petite entaille qui suppurait au-dessus de son oreille gauche… en même temps que quelques mouches, malheureusement. Anna-Maria essaya très vaguement de prier, mais sa mémoire refusait obstinément de retrouver autre chose que les actions de grâce préludant au repas.

Felice gémit.

— Richard, dit Claude, mettez-lui quelque chose sur la bouche. Il faut qu’elle se tienne tranquille quelques minutes encore.

Quelque part, des cris de canards s’élevèrent. Plus loin, un animal énorme écrasait les bambous. Ils l’entendaient souffler et renifler dans sa marche. Et quelque part ailleurs, bien plus loin encore, le son aigu d’une trompe retentit, auquel répondit un autre appel, plus fort et plus au nord.

Claude émit un soupir.

— Maintenant, ils ne peuvent plus nous voir. Dégonflons les bateaux et mettons-nous en marche.

Ils inversèrent les gonfleurs pour aspirer rapidement l’air et l’eau entre les membranes de décamole. Les dinghies ne furent plus bientôt que de petites balles de ping-pong. Tandis qu’Anna-Maria ranimait Felice avec une dose de stimulant, Claude partageait avec les autres quelques biscuits et sucres vitaminés.

Felice, bien qu’abasourdie, paraissait suffisamment forte pour marcher.

Claude essaya de lui faire ôter sa cuirasse de cuir, ses jambières et ses gantelets, qui semblaient tout à fait incompatible avec l’atmosphère moite des marécages, mais elle accepta seulement d’enlever son casque sur l’insistance de Claude, qui lui fit remarquer que les plumes du cimier étaient un repère idéal pour leurs poursuivants. Pour finir, ils s’enduisirent mutuellement de boue et Claude prit la tête du groupe, suivi de Richard, Felice et Anna-Maria fermant la marche. Felice s’était vue confier l’arc et les flèches.

La piste était assez large pour leur permettre de progresser aisément et lentement, ce qui convenait parfaitement à Richard ainsi qu’aux deux femmes mais inquiétait fort Claude, plus au fait des pièges éventuels. Pendant deux kilomètres, ils circulèrent entre des bosquets de bambous, de saules, d’aulnes et de conifères semi-tropicaux. Certains arbres étaient lourdement chargés de fruits mauves et roux que Claude leur interdit de toucher. A leur grande surprise, ils ne rencontrèrent que des oiseaux et d’énormes sangsues. Peu à peu, le terrain s’éleva, le sol devint plus sec, plus ferme, et ils pénétrèrent dans une forêt dense, tout emplie de cris d’animaux et de chants d’oiseaux. Des lierres et des vignes-vierges avaient envahi les fûts des grands arbres et, de part et d’autre de la piste, les fourrés semblaient inextricables.

Progressivement, la pénombre verte de la forêt fut percée de rais de lumière et les arbres se firent clairsemés. Claude leva la main pour ordonner une halte.

— Pas un mot, souffla-t-il. Je m’attendais un peu à rencontrer ça.

Devant eux, il n’y avait plus qu’un mince écran de jeunes arbrisseaux. Au-delà, c’était la prairie, parsemée de buissons. Six rhinocéros adultes accompagnés de trois petits broutaient à quelque distance. Les adultes devaient mesurer plus de quatre mètres et peser près de trois tonnes chacun. Leur défense était double et leurs oreilles particulièrement poilues s’agitaient en permanence pour chasser les nuées d’insectes.

— Dicerorhinus schliermacheri, à mon avis, murmura Claude. C’est leur piste que nous avons suivi.

Felice recula en brandissant une flèche à la pointe acérée.

— Nous sommes à contre-vent. Laissez-moi tâter leurs esprits, que je sache si je peux les faire bouger.

— J’espère qu’ils n’auront pas soif entre-temps, dit Richard.

Laissant Felice à ses tentatives de coercition psychique, ils se replièrent jusqu’à une percée ensoleillée où ils s’assirent pour se reposer un moment. A la limite de l’ombre, Richard enfonça un bâton de la longueur de son bras. Il mit une pierre en guise de repère.

— Un cadran solaire ? demanda Anna-Maria.

Il eut une grimace comique.

— Si nous restons suffisamment longtemps, cela me permettra de faire le point, en tout cas. L’ombre va se déplacer en même temps que le soleil. Je marquerai la nouvelle position avec une autre pierre. En traçant ensuite une ligne entre les deux marques, j’aurai un relèvement est-ouest. Si nous voulons atteindre ces montagnes par le plus court chemin, je pense que nous allons être obligés de nous orienter un peu plus à gauche que jusqu’à présent.

Près d’une heure plus tard, Felice était de retour pour leur annoncer qu’ils pouvaient traverser sans danger la prairie. Suivant les conseils de Richard, ils choisirent une nouvelle route, mais, cette fois, ils ne disposaient plus d’aucune piste d’origine animale et ils durent s’enfoncer dans une forêt basse de taillis et d’épineux. Leur progression se fit difficile et les bruits de la faune rappelaient le zoo à l’heure du repas. Ils ne tardèrent pas à prendre leurs machettes en vitradur. Claude dut bientôt leur frayer la route à grands coups de hache. Après deux heures de marche épuisante durant lesquelles ils avaient tant bien que mal essayé de cheminer à contre-vent, ils atteignirent un cours d’eau qu’ils remontèrent durant quelque temps jusqu’à un secteur plus ouvert de la forêt.

— Nous devons dominer le lac, à présent, dit Claude. Nous ne sommes plus loin de la piste qui conduit au fort. Que tout le monde fasse silence. Et gardez les oreilles bien ouvertes.

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