George Effinger - Privé de désert

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Privé de désert: краткое содержание, описание и аннотация

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Marîd Audran, détective privé « câblé », entame sa traversée du désert. Naguère sans le sou mais libre dans le dédale du Boudayin, ce ghetto arabe d’une Terre future balkanisée, le voilà devenu flic côté jour et, côté nuit, bras droit du « parrain » local, « Papa » Friedlander bey.
Résultat: bonjour l’opulence… mais adieu l’indépendance… et les vieux amis du Boudayin.
Et puis voilà Marîd désormais affublé d’une vieille maman pas très présentable : un souci de plus pour qui a déjà fort à faire entre les meurtres sadiques, les trafics d’enfants et de modules électroniques, et les manœuvres suspectes d’un parrain rival de « Papa »… Faisant suite à Gravité à la manque, mais pouvant se lire indépendamment, une nouvelle incursion dans l’orient déglingué d’Effinger, la paix d’Allah soit sur lui.

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« Tu me tiens ici depuis deux jours, Marîd, implora-t-elle. Je t’en prie, tue-moi ou laisse-moi partir. » Audran ne lui donna aucun signe, aucune réponse.

Elles passèrent le troisième jour à examiner une bizarrerie après l’autre : des adolescentes qui semblaient avoir des roses vivantes à la place des seins ; un fabricant de chandelles dont les articles ne produisaient pas de lumière en présence d’un infidèle ; un combat organisé entre un aveugle et deux dragons furieux ; toute une famille occupée à marteler un modèle réduit en tôle de la foire, projet qui mobilisait tous ses membres depuis des générations et ne serait peut-être jamais achevé ; une cage pleine de grillons qu’on avait dressés à chanter la Shàhada, la profession de foi musulmane [4] La ilaha ilia Allah wa Muhammad rasil Allah : Dieu est unique et Mahomet Son Envoyé : profession de foi mais aussi formule de conversion. (N.d.T.) .

L’après-midi s’écoula et, une fois encore, la nuit se mit à tomber. Partout sur la foire, des hommes enfonçaient des torches enflammées dans des supports de fer au bout de grandes piques. Pourtant, Maryam conduisait toujours la femme d’une tente à l’autre mais la femme n’appréciait plus le spectacle. Elle était emplie du sentiment d’une catastrophe imminente. Elle éprouvait un besoin pressant de fuir, mais elle savait qu’elle ne saurait même pas trouver par où sortir du champ de foire infini.

Et puis une sonnerie stridente retentit. « Qu’est-ce que c’est ? » s’écria-t-elle, surprise. Tout autour d’elle, les gens s’étaient mis à fuir. « Yallah ! cria Maryam, le visage frappé d’horreur. Cours ! Cours et sauve ta peau !

— Qu’est-ce que c’est ? hurla la femme. Dis-moi ce que c’est ! »

Maryam s’était effondrée par terre, pleurant et gémissant « Au nom d’Allah, le Bienveillant, le Miséricordieux », marmonnait-elle, encore et encore. La femme ne put tirer d’elle la moindre autre parole sensée.

Elle la laissa sur place et suivit la foule de gens terrifiés qui fuyaient parmi les tentes. Puis la femme les vit : deux géants immenses, d’une taille invraisemblable, hauts de plusieurs centaines de mètres, qui approchaient en écrasant la campagne sous leurs pas. Ils enjambèrent les montagnes au loin puis les chocs de leurs foulées saccadées se mirent à agiter les eaux du lac. Le sol ondulait à leur approche. La femme porta la main à son sein, puis recula de quelques pas.

L’un des géants tourna lentement la tête et regarda droit vers elle. Il était d’une laideur repoussante, avec une grande balafre en travers de son orbite vide et une gueule pleine de crocs ébréchés et pourris. Il éleva un bras et le tendit vers elle.

« Non, dit-elle d’une voix rendue rauque par la peur, pas moi ! » Elle avait envie de fuir mais était incapable de bouger. Le géant s’inclina vers elle, farouche et furieux. Il se pencha pour la saisir dans sa main énorme.

« Marîd ! hurla la femme. Je t’en prie ! » Rien ne se produisit, le poing du géant commença de se refermer autour d’elle.

La femme voulut tendre la main pour atteindre le câble de connexion et débrancher le mamie mais ses bras étaient figés. Elle ne s’en tirerait pas si facilement. Elle glapit lorsqu’elle se rendit compte qu’elle ne pouvait même plus se débrancher.

Le géant défiguré la souleva du sol et l’approcha de son œil unique. Son horrible sourire s’élargit et il éclata de rire devant sa terreur. Son haleine pestilentielle suffoqua la femme. Elle se débattit derechef pour lever les mains, libérer le connecteur du mamie. Ses bras étaient solidement maintenus. Elle hurla et hurla, puis finit par perdre connaissance.

Mes yeux restèrent troubles un moment, tandis que j’entendais près de moi Chiri haleter pour reprendre son souffle. Je ne pensais pas qu’elle serait retournée à ce point. Après tout, ce n’était qu’une partie de Transpex et ce n’était quand même pas la première fois qu’elle y jouait. Elle savait à quoi s’attendre.

« T’es vraiment un salaud, Marîd, dit-elle enfin.

— Écoute, Chiri, je voulais juste…»

Elle me coupa d’un signe de main. « Je sais, je sais. T’as gagné la partie et ton pari. Je suis simplement encore un peu sous le choc, c’est tout. J’aurai ton argent d’ici ce soir.

— Laisse tomber l’argent, Chiri, je…»

Je n’aurais pas dû dire ça. « Hé, espèce de fils de pute, quand je perds, je paie. Tu vas me faire le plaisir de prendre ce fric, sinon je te l’enfonce de force dans le gosier. Mais, bon Dieu, on peut dire que t’as une imagination tordue.

— Cette dernière partie, remarqua Courane, où elle était incapable de lever les mains pour débrancher le connecteur, c’était franchement hyper-délire. » Le ton était élogieux.

« Putain, le sadisme ! » Chiri frissonnait. « Bien la dernière fois que je touche à la Transpex avec toi.

— C’était pour gratter quelques points, Chiri, c’est tout. Je ne savais pas quelle était ma marque. Ça pouvait se jouer à deux-trois points près.

— T’as fini à 941 », dit Shaknahyi. Il me regardait d’un drôle d’air, comme impressionné et écœuré à la fois. « Faut qu’on y aille. » Il se leva, éclusa le fond de son verre de soda.

Je me levai à mon tour. « Tu te sens bien, maintenant, Chiri ? » Je lui posai la main sur l’épaule.

« Ça va. Je suis juste encore sous le coup. C’était comme un cauchemar. » Elle prit une profonde inspiration, puis souffla. « Il faut que je retourne au club pour libérer Indihar.

— On te ramène ? demanda Shaknahyi.

— Merci, dit Chiri, mais j’ai mon véhicule.

— Alors, à tout à l’heure, dis-je.

Kwa heri, mon salaud. » Enfin, elle daignait sourire en m’appelant ainsi. Je me dis qu’en fin de compte tout était arrangé de nouveau entre nous. J’en étais vraiment heureux.

Dehors, Shaknahyi secoua la tête et sourit. « Elle avait raison, tu sais. C’était vraiment du sadisme, ce truc. Comme une torture inutile. Tu sais que t’es vraiment malade, mon salaud.

— Peut-être.

— Et faut que je me trimbale avec toi. »

J’en avais marre de causer de ça. « C’est pas bientôt l’heure ? demandai-je.

— Quasiment. On passe d’abord au poste et ensuite, qu’est-ce que tu dirais de venir dîner à la maison ? T’as déjà quelque chose de prévu ? Tu crois que Friedlander bey peut se passer de toi une soirée ? »

Je ne suis pas un individu très sociable et je me sens toujours mal à l’aise chez les autres. Pourtant, l’idée de passer une soirée loin de Papa et de tout son cirque était immensément séduisante. « Sans problème, dis-je.

— Le temps d’appeler ma femme voir si ça marche pour ce soir.

— Je ne savais pas que t’étais marié, Jirji. »

Il se contenta de hausser les sourcils, puis énonça son code d’appel dans le téléphone. Il eut une brève conversation avec son épouse puis remit le combiné à sa ceinture. « Elle dit que c’est d’accord. À présent, elle va se démener à courir partout briquer et cuisiner. Elle est toujours affolée dès que je ramène quelqu’un à la maison.

— Elle n’a pas besoin de se mettre en frais rien que pour moi. »

Shaknahyi hocha la tête. « Oh, ce n’est pas pour toi, crois-moi. Elle vient d’une de ces familles vieux jeu, et faut tout le temps qu’elle démontre qu’elle est une parfaite femme musulmane. »

Nous fîmes halte au poste, le temps de confier la voiture aux gars du service de nuit, puis de faire rapidement le point avec Hadjar. Finalement, une fois passés au rapport, nous redescendîmes retrouver la rue. « En général, je rentre à pied sauf s’il pleut à verse, dit Shaknahyi.

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