George Effinger - Privé de désert

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Privé de désert: краткое содержание, описание и аннотация

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Marîd Audran, détective privé « câblé », entame sa traversée du désert. Naguère sans le sou mais libre dans le dédale du Boudayin, ce ghetto arabe d’une Terre future balkanisée, le voilà devenu flic côté jour et, côté nuit, bras droit du « parrain » local, « Papa » Friedlander bey.
Résultat: bonjour l’opulence… mais adieu l’indépendance… et les vieux amis du Boudayin.
Et puis voilà Marîd désormais affublé d’une vieille maman pas très présentable : un souci de plus pour qui a déjà fort à faire entre les meurtres sadiques, les trafics d’enfants et de modules électroniques, et les manœuvres suspectes d’un parrain rival de « Papa »… Faisant suite à Gravité à la manque, mais pouvant se lire indépendamment, une nouvelle incursion dans l’orient déglingué d’Effinger, la paix d’Allah soit sur lui.

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— Tu étais en danger de mort ? »

Le prophète Mahomet éleva la main. « Peut-être, mais un homme n’est-il pas toujours en danger de mort ? Quand j’eus repris connaissance, je levai mon visage vers le ciel et priai :“Ô Miséricordieux, Tu m’as chargé d’apporter Ton message aux hommes mais ils ne veulent pas m’écouter. Peut-être est-ce mon imperfection qui les empêche de recevoir Ta bénédiction. Ô Seigneur, donne-moi le courage d’essayer encore !”

« Alors je remarquai que l’archange Gabriel flottait dans le ciel au-dessus de Tayef, attendant un geste de moi pour transformer le village en une étendue de désolation. Je m’écriai avec horreur : “Non, ce n’est pas ainsi ! Allah m’a choisi d’entre les hommes pour être une bénédiction pour l’Humanité et je ne cherche pas son châtiment. Qu’ils vivent. S’ils n’acceptent pas mon message, peut-être que leurs fils ou les fils de leurs fils l’accepteront.”

« Cet horrible instant de toute-puissance, quand, rien qu’en levant le doigt, j’aurais pu détruire entièrement Tayef et tous ses habitants, voilà quel fut le plus grand danger de ma vie. »

Audran était mortifié. « Allah est bien le Plus Grand », dit-il. Il leva la main et déconnecta le mamie.

Eh ouais. Le Sage conseiller avait filtré mes impulsions subcrâniennes puis taillé sur mesure une vision qui à la fois interprétait mon agitation actuelle et suggérait des solutions. Mais qu’essayait de me dire le Sage conseiller ? J’étais franchement trop idiot, d’esprit trop terre à terre pour y comprendre quoi que ce soit. Je me dis qu’il me conseillait peut-être d’aller voir Friedlander bey pour lui annoncer : « J’ai le pouvoir de te détruire mais je me retiens par pure charité. » Alors Papa, submergé par la culpabilité, me dégagerait de toute obligation envers lui.

Puis je me rendis compte que ce ne pouvait pas être aussi simple. Pour commencer, ce pouvoir de le détruire, je ne l’avais pas. Friedlander bey était protégé des créatures inférieures par la baraka , cette présence quasi magique que possédaient certains grands hommes. Il faudrait quelqu’un d’une autre carrure que moi pour lever le doigt contre lui, voire simplement l’approcher subrepticement pour lui verser du poison dans l’oreille durant son sommeil.

D’accord, ça voulait dire que je n’avais pas compris la leçon mais ce n’était pas pour me tracasser. La prochaine fois que je croiserais un imam ou un saint dans la rue, il faudrait que je lui demande de m’expliquer la vision. D’ici là, j’avais des trucs plus importants à faire. Je rangeai le mamie dans ma serviette.

Puis je chargeai le fichier d’Abou Adil et passai une dizaine de minutes à le consulter. Le dossier était en tout point aussi barbant que je l’avais redouté. Abou Adil avait été amené dans la cité à un tout jeune âge, il y avait plus d’un siècle et demi. Ses parents avaient erré durant de longs mois après le désastre de la guerre du Samedi. Enfant, Abou Adil aidait son père, vendeur de limonade et de sorbets dans le souk des Tanneurs. Il jouait dans les ruelles étroites et tortueuses de la medînah , la vieille ville. À la mort de son père, il était devenu mendiant pour survivre avec sa mère. D’une manière ou de l’autre, grâce à sa force de volonté et à ses ressources intérieures, il avait refusé la pauvreté et sa situation misérable pour devenir un homme respecté et influent dans la medînah . Le rapport ne donnait aucun détail sur cette remarquable transformation mais si Abou Adil était un sérieux rival de Friedlander bey, je n’avais pas de mal à croire qu’elle s’était produite. L’homme vivait toujours dans une maison à la lisière ouest de la ville, pas très loin de la porte du Couchant. Tout indiquait qu’il s’agissait d’une demeure aussi vaste que celle de Papa, cernée de taudis sordides. Abou Adil avait toute une armée d’amis et d’associés dans les bas-fonds de la medînah, de même que Friedlander bey avait la sienne dans le Boudayin.

C’était à peu près tout ce que j’avais appris quand l’agent Shaknahyi passa la tête dans mon cagibi. « Temps d’y aller », annonça-t-il.

Ça ne me gêna pas le moins du monde de dire à ma batterie de données de décrocher. Je me demandai pourquoi le lieutenant Hadjar était si monté contre Reda Abou Adil. Je n’avais rien trouvé dans son dossier pour suggérer qu’il fût autre chose qu’un second Friedlander bey : rien qu’un homme riche et puissant dont les affaires prenaient un petit côté gris, voire noir, de temps à autre. S’il était comme Papa – et tous les éléments en ma possession n’indiquaient rien d’autre – il n’avait aucun intérêt à déranger les innocents. Friedlander bey n’était pas un génie du crime et j’en doutais pareillement pour Abou Adil. Pour énerver ce genre d’hommes, il fallait vraiment empiéter sur leur territoire ou bien menacer leur famille ou leurs amis.

Je suivis Shaknahyi au garage en sous-sol. « C’est la mienne », dit-il en indiquant une voiture de patrouille qui revenait de la tournée précédente. Il salua les deux flics à l’air las qui en descendirent, puis se glissa derrière le volant. « Eh bien ? » dit-il en me regardant.

Je n’étais pas pressé de m’y mettre. Pour commencer, j’allais me retrouver coincé en compagnie de Shaknahyi dans l’habitacle exigu de la bagnole pendant toute la durée de notre service, et la perspective ne m’enthousiasmait pas outre mesure. En second lieu, j’aurais franchement préféré rester assis en haut à me carrer, peinard, des dossiers chiants plutôt que de suivre ce vieux briscard blanchi sous le harnois au fond de rues mal famées. Finalement, malgré tout, je grimpai à l’avant. On ne peut pas toujours se défiler.

« Qu’est-ce tu trimbales ? » demanda-t-il sans cesser de regarder droit devant lui tout en conduisant. Il avait une grosse chique de gomme à mâcher coincée dans la joue droite.

« C’est de ça que vous voulez parler ? » répondis-je. Je levai le mamie de Parfait protecteur que je ne m’étais pas encore embroché.

Il me lorgna et marmonna quelque chose dans sa barbe. « Je parle de c’que tu vas employer pour me sauver des mauvais garçons », dit-il avant de me lorgner à nouveau.

Sous mon blazer, je portais mon paralyseur. Je le sortis de l’étui et le lui montrai. « Un cadeau du lieutenant Okking, l’an dernier. »

Shaknahyi mâchonna sa gomme pendant quelques secondes. « Le lieutenant Okking a toujours été correct avec moi », dit-il en me regardant de nouveau de biais.

« Ouais, enfin…» Je ne voyais pas très bien ce que je pouvais ajouter de franchement intelligent. J’avais été responsable de la mort d’Okking et je savais que Shaknahyi le savait. C’était encore un écueil à surmonter si je voulais qu’on arrive à quelque chose ensemble. Après cet échange, le silence régna un petit moment dans la voiture.

« Écoute, c’te flingue, là, ne vaut pas grand-chose à part, peut-être, pour assommer les souris et les petits oiseaux à bout portant. Regarde plutôt sur le plancher. »

Je passai la main sous mon siège et en ressortis un petit arsenal. Il y avait un gros fusil paralysant, un pistolet électrostatique, et un lance-aiguilles avec des fléchettes apparemment capables de désosser vif un rhinocéros adulte. « Votre suggestion ?

— Ça te branche d’éclabousser de sang tout le paysage ?

— Merci bien, j’ai déjà donné l’an dernier.

— Alors, laisse tomber le lance-aiguilles, bien que ce soit un petit bijou : il alterne trois embouts sédatifs, trois autres nappés de neurotoxines et pour finir trois fléchettes explosives. Le fusil paralysant est peut-être un peu trop gros pour toi. Il a quatre fois la puissance de ton petit chatouilleur. L’est capable d’immobiliser ta cible jusqu’à quatre cents mètres de distance, mais il est mortel dans un rayon de cent mètres. Tu ferais peut-être mieux de te rabattre sur l’électrostatique. »

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