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Iain Banks: L'Algébriste

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Iain Banks L'Algébriste

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Pour les humains, et les autres races à la vie brève, la galaxie est un endroit dangereux où règne une paix précaire. Un réseau de trous de ver artificiels sert à voyager entre les étoiles. Il est maintenu sous la férule de la Mercatoria, qui s’efforce de gérer les équilibres entre espèces. Par contre, pour les , ces formes de vie quasi-immortelles apparues peu après le Big bang, la seule chose qui importe, ce sont les géantes gazeuses où ils vaquent à leurs affaires. Le reste n’est que débris épars... Afin de sauver son système solaire menacé par la flotte de l’Archimandrite Luseferous, le jeune Fassin Taak doit plonger dans l’atmosphère de la géante Nasqueron, à la recherche d’une très ancienne formule, d’une clé détenue par les depuis des millions d’années. Mais ceux-ci, joyeux anarchistes avides d’informations en tous genres, ont un sens de l’humour très particulier, des habitudes déplorables comme celle de chasser à mort leur propre progéniture, et il se pourrait bien qu’ils dissimulent plus d’un secret. La quête désespérée de Taak le conduit d’un bout à l’autre de la galaxie. Pendant ce temps, la flotte monstrueuse de Luseferous se rapproche de Nasqueron. Mais la guerre cesse d’être une activité prévisible dès que les y sont mêlés...

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En bon neveu, membre dévoué de la famille et officier fidèle qu’il était, Fassin respectait son oncle parce qu’il le devait et qu’il l’aimait, mais aussi parce qu’il deviendrait lui aussi patriarche un jour. C’était la règle de la famille, la façon de fonctionner de leur caste. Ce respect, cette déférence seraient un jour pour lui.

La pause s’éternisait. Fassin s’inclina légèrement.

— Mon oncle, puis-je m’asseoir ?

— Hein ? Oh ! oui. Je t’en prie, ajouta le vieillard en agitant vaguement sa main pareille à une nageoire.

— Merci.

Fassin Taak remonta sa culotte de cheval, rajusta les manches larges de sa chemise et s’assit d’un air digne à côté du grand bassin circulaire empli d’un liquide bleu, lumineux et fumant dans lequel flottait son oncle. Quelques années plus tôt, oncle Slovius avait adopté la forme d’un morse. Un morse rose beige relativement mince, avec des défenses à peine plus longues que des majeurs, mais un morse quand même. Le vieillard n’avait plus de mains, mais des nageoires, qui terminaient des bras fins, étranges et à l’air particulièrement inefficaces. Ses doigts étaient de minuscules moignons, ressemblaient à une bordure festonnée. Alors qu’il s’apprêtait à parler, un domestique humain en uniforme noir s’approcha, s’agenouilla au bord du bassin et lui chuchota quelque chose dans l’oreille. En se penchant, l’homme prit sa longue queue de cheval dans sa main ornée de nombreux anneaux pour qu’elle ne trempe pas dans le liquide bleu. Ses vêtements sombres, ses cheveux et ses bijoux trahissaient son statut de haut fonctionnaire de la Maison. Pourtant, son nom échappait à Fassin.

Il regarda autour de lui. La salle de l’Oubli Provisoire était l’une des rares pièces de la Maison à être utilisée, et encore, uniquement quand un membre important de la famille arrivait en fin de vie. Le bassin occupait la majeure partie de la vaste salle hémisphérique, dont les murs étaient faits de plaques d’agate extrêmement fines et translucides, serties de veines d’argent terni par le temps. Ce dôme se trouvait dans une des ailes en forme de bulle de la Maison d’Automne, située sur le continent Douze de la lune rocheuse ’glantine, qui orbitait autour de Nasqueron, une géante gazeuse aux nuages éclatants et tourbillonnants, tel un grain de poivre autour d’un ballon de football. Une minuscule portion de la géante était visible par la section transparente du toit, juste au-dessus de Fassin et de son oncle.

Ce quartier de Nasqueron était à présent éclairé par l’astre du jour, et Fassin y voyait un chaos de nuages écarlates, orange et rouille, qui transperçaient de leur éclat rouge intense les cieux bleus et l’atmosphère fine de ’glantine, ainsi que le sommet vitré du dôme, illuminant la salle et le bassin où le domestique en livrée noire aidait Slovius à avaler un gobelet plein d’une boisson rafraîchissante, ou d’un médicament. Quelques gouttes transparentes s’échappèrent de la bouche du vieillard, dégoulinèrent sur son menton grisonnant, jusqu’aux replis de son cou, puis tombèrent dans le bassin, où elles créèrent des vagues hautes dans la demi-gravité standard. Les yeux clos, oncle Slovius grognait faiblement.

Fassin détourna les yeux. Un autre domestique arriva derrière lui avec un plateau de confiseries et des boissons, qu’il refusa en souriant et en levant la main. Le serviteur s’inclina et prit congé. Poliment, Fassin fit mine de contempler la géante gazeuse par la verrière du toit, tout en observant du coin de l’œil le domestique qui tamponnait les lèvres du vieillard avec un linge soigneusement plié.

Magistrale, inconsciente de leurs petites existences, se mouvant quasi imperceptiblement avec une sérénité tumultueuse, Nasqueron tournoyait au-dessus d’eux à la façon d’un titanesque morceau de charbon ardent suspendu dans l’espace.

La géante gazeuse était la plus grosse planète du système Ulubis, lequel était situé dans une partie isolée du Courant quaternaire, l’une des Vrilles sud des confins de la galaxie, à cinquante-cinq mille années de son centre nominal. Impossible d’être plus isolé, à moins de sortir de la galaxie.

Il y avait divers degrés d’isolement, particulièrement en cette période d’Après-guerre, mais Ulubis faisait réellement partie des systèmes les plus éloignés. Néanmoins, le fait d’être situé dans les confins de l’espace habité – a fortiori en dessous du plan galactique, où les dernières étoiles et les dernières traces de gaz cédaient la place au vide absolu – ne signifiait pas nécessairement que l’endroit était inaccessible. À condition, bien sûr, de n’être pas loin d’un portail digne de ce nom.

Les artères – ou trous de ver – et les portails qui constituaient leurs accès étaient indispensables à la communauté galactique. Grâce à eux, on pouvait passer d’un système à l’autre quasi instantanément, sans avoir à se traîner à une vitesse inférieure à celle de la lumière. Leur effet sur l’économie du système et sur le moral de ses habitants était comparable, en intensité et en importance, au bouleversement qu’ils avaient apporté dans le domaine du voyage spatial. Sans eux, on était comme condamné à vivre jusqu’à la fin de ses jours dans un village minable, au fond d’une vallée boueuse et grise. Dès qu’un portail s’ouvrait, on avait l’impression d’être transporté dans une vaste cité scintillante, pleine de promesses, de vie et de possibilités.

L’unique façon d’amener un portail à un endroit donné était de le mettre dans un vaisseau et de le transporter à l’ancienne, en volant plus lentement que la lumière, jusqu’à l’emplacement choisi, tout en laissant l’autre extrémité du tunnel ancrée à son point de départ. Ce qui signifiait que si votre trou de ver était détruit – en théorie, il pouvait l’être en n’importe quel point, mais en pratique, uniquement à ses extrémités, c’est-à-dire au niveau des portails –, vous vous retrouviez instantanément et totalement isolé dans votre village, perdu au milieu de nulle part.

Le système Ulubis avait été relié au reste de la galaxie plus de trois milliards d’années auparavant, lors de ce qu’on appelait le « Nouvel Âge ». À l’époque, c’était un système relativement jeune, formé depuis quelques milliards d’années seulement, mais il abritait déjà de nombreuses formes de vie. Son artère de connexion faisait partie du Second Complexe, la deuxième tentative sérieuse de la communauté galactique d’intégrer un réseau de trous de ver. Toutefois, ce lien avait été coupé pendant le milliard d’années tumultueux de la Longue Chute, lors de laquelle s’étaient succédé la Guerre des Rafales, la Dispersion Anarchique et la Rupture d’Informorta, avant de sombrer – comme le reste de la galaxie – dans une sorte de léthargie au temps du Second Chaos, ou Chaos Majeur, époque à laquelle ne survécurent que les Habitants de Nasqueron. Ceux-ci faisaient partie des espèces dites « Lentes » qui vivaient sur une autre échelle temporelle et ne voyaient aucun inconvénient à voyager plusieurs centaines d’années pour se rendre d’un point A à un point B. Un milliard d’années sans événement majeur était pour eux l’équivalent d’une petite année sabbatique.

Après l’Âge de la Troisième Diaspora (et bien d’autres bouleversements de cette histoire galactique particulièrement mouvementée), l’ouverture d’un nouveau trou de ver permit à Ulubis de rejoindre le Troisième Complexe. Cette artère se maintint pendant soixante-dix millions d’années paisibles et productives, qui virent de nombreuses espèces Rapides aller et venir sous le regard des Habitants, seuls témoins véritables de la lente évolution de la région. Toutefois, l’Effondrement des Artères plongea une fois de plus Ulubis dans la solitude, en même temps que quatre-vingt-quinze pour cent de la galaxie connectée. D’autres portails et trous de ver disparurent pendant la Guerre des Nouveaux Rapides et celle des Machines. La paix ne s’installa durablement que grâce à l’avènement de la Mercatoria – du moins était-ce le discours officiel de ceux qui contrôlaient cette dernière – et le début du Quatrième Complexe.

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