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Iain Banks: L'Algébriste

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Iain Banks L'Algébriste

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Pour les humains, et les autres races à la vie brève, la galaxie est un endroit dangereux où règne une paix précaire. Un réseau de trous de ver artificiels sert à voyager entre les étoiles. Il est maintenu sous la férule de la Mercatoria, qui s’efforce de gérer les équilibres entre espèces. Par contre, pour les , ces formes de vie quasi-immortelles apparues peu après le Big bang, la seule chose qui importe, ce sont les géantes gazeuses où ils vaquent à leurs affaires. Le reste n’est que débris épars... Afin de sauver son système solaire menacé par la flotte de l’Archimandrite Luseferous, le jeune Fassin Taak doit plonger dans l’atmosphère de la géante Nasqueron, à la recherche d’une très ancienne formule, d’une clé détenue par les depuis des millions d’années. Mais ceux-ci, joyeux anarchistes avides d’informations en tous genres, ont un sens de l’humour très particulier, des habitudes déplorables comme celle de chasser à mort leur propre progéniture, et il se pourrait bien qu’ils dissimulent plus d’un secret. La quête désespérée de Taak le conduit d’un bout à l’autre de la galaxie. Pendant ce temps, la flotte monstrueuse de Luseferous se rapproche de Nasqueron. Mais la guerre cesse d’être une activité prévisible dès que les y sont mêlés...

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Bien que parfaitement aliéné, il arrivait parfois au rebelle, après une séance d’entraînement particulièrement intense, après s’être fait casser le nez, pocher les yeux et fendre la lèvre pour la énième fois, il lui arrivait donc de pleurer. C’était particulièrement jouissif pour Luseferous qui, alors, passait un long moment à se nettoyer de la tête aux pieds avec une serviette tout en regardant les larmes couler, diluer le sang et goutter sur le sol en céramique équipé d’un écoulement adapté.

Toutefois, depuis quelque temps, l’Archimandrite avait un nouveau camarade de jeu, un apprenti assassin aux dents pointues enfermé dans une salle spéciale, quelques étages sous son bureau, où ses propres dents le tuaient à petit feu.

Le tueur, un mâle humain à l’air léonin, massif et puissant, avait été envoyé sans autre arme que sa denture spécialement aiguisée, afin, semblerait-il, de croquer la gorge de l’Archimandrite. De fait, il avait tenté d’accomplir sa mission six mois plus tôt lors d’un dîner organisé ici, au palais, en l’honneur du Président du système (il s’agissait d’une fonction purement honorifique, occupée exclusivement par des personnages d’un âge avancé et aux facultés déclinantes). Si les plans de l’assassin avaient été déjoués, c’était uniquement grâce au service de sécurité personnel, quasi paranoïaque, tentaculaire et secret de Luseferous.

On avait alors torturé l’homme d’une manière à la fois sauvage et routinière, avant de l’interroger avec le concours d’une batterie complète d’agents chimiques et électrobiologiques, sans obtenir une seule information utile. Manifestement, toutes ces données avaient été effacées de sa mémoire pour protéger les commanditaires. Pourtant, Luseferous employait les meilleurs spécialistes. Ceux qui avaient envoyé le tueur ne s’étaient même pas donné la peine de lui implanter de faux souvenirs, comme c’était souvent l’usage dans ces cas-là, pour incriminer un proche de la Cour ou de l’Archimandrite.

Luseferous, qui était un esprit tordu, un psychopathe sadique à l’imagination fertile, avait décrété que l’homme devait mourir sous les assauts de ses propres dents – après tout, tuer était leur rôle premier. Ainsi, on lui avait arraché les quatre canines, qu’on avait ensuite modifiées génétiquement afin d’en faire des défenses en perpétuelle croissance, avant de les lui réimplanter. Ces crocs épais comme des doigts avaient donc poussé, poussé, sans aucun remords, jaillissant de ses mâchoires et lui transperçant les lèvres. Ses défenses inférieures s’étaient incurvées, étaient passées au-dessus de sa tête pour entrer en contact avec son scalp. Celles du haut avaient parcouru le chemin inverse, décrivant une trajectoire similaire, jusqu’à atteindre la base de sa gorge.

Génétiquement altérées pour ne pas cesser de croître lorsqu’elles rencontreraient ce genre de résistance, les défenses avaient pénétré la chair du tueur, transpercé lentement sa boîte crânienne et les tissus, beaucoup plus tendres, de son cou. Les crocs enfoncés dans sa gorge lui faisaient très mal, mais ne constituaient pas une menace immédiate. À terme, ils réapparaîtraient dans le dos de la victime, mais c’était à peu près tout. Les autres, en revanche, le tueraient beaucoup plus rapidement, sans doute d’une manière atroce et particulièrement douloureuse, en moins d’un mois.

L’assassin infortuné et sans nom ne pouvait rien faire pour empêcher cette horreur de se produire, car il était maintenu contre un mur de sa cellule par des sangles et d’épaisses et lourdes chaînes d’acier. Sa subsistance était garantie par toute une série de cathéters, de tubes et d’implants. Sa bouche avait été cousue, tout comme celle de Stinausin. Pendant les premiers mois de sa détention, les yeux du tueur n’avaient eu de cesse de suivre l’Archimandrite aux quatre coins de la pièce avec un air accusateur particulièrement féroce. Luseferous avait fini par se lasser et par ordonner que les paupières de l’homme fussent scellées, elles aussi.

Néanmoins, les oreilles et l’esprit du pauvre bougre fonctionnaient toujours parfaitement – son tortionnaire s’en était assuré. Ainsi, lorsqu’il prenait l’envie à l’hôte de ces lieux de rendre une petite visite à son prisonnier pour admirer les progrès faits par ses défenses, il en profitait pour parler. L’assassin raté constituait un auditoire attentif et digne de confiance.

— Bonjour, dit-il, comme les portes de l’ascenseur se refermaient derrière lui.

Cette salle, située loin en dessous de son bureau, était en quelque sorte son antre, son repaire. En plus de son prisonnier, il y stockait des souvenirs de ses campagnes passées, les butins accumulés après ses nombreuses victoires, des objets d’art pillés dans une douzaine de systèmes solaires différents, une collection d’armes de guerre et de cérémonie, diverses créatures en cage ou enfermées dans des containers, et les têtes bel et bien mortes de tous les chefs ennemis qu’il avait massacrés, et dont les restes n’avaient pas été réduits à l’état de poussière radioactive, bouillie informe, ou autres puzzles de chair et d’esquilles d’os (ou leurs équivalents extraterrestres).

Luseferous avança jusqu’à une cuve profonde, partiellement enfouie dans le sol de la salle, et regarda la Colleuse Obscure qui se tenait immobile, enroulée sur elle-même. Il enfila un gant jusqu’au coude, plongea la main dans un seau posé sur le parapet et jeta une poignée de sangsues-trompes dans le container.

— Comment vas-tu ? Tu te sens bien, hein ? demanda-t-il.

Un observateur extérieur aurait été incapable de dire si l’Archimandrite s’était adressé à l’humain cloué au mur, à la Colleuse – celle-ci, sortant de sa léthargie, avait levé sa tête aveugle, brune et luisante, et humait l’atmosphère avec appétit – ou encore aux sangsues-trompes qui, une à une, tombaient sur le sol et se mettaient à onduler frénétiquement pour s’éloigner le plus possible de la grosse bête. La masse brune commença à ramper dans leur direction. Les petites créatures entreprirent d’escalader la paroi de verre, grimpèrent les unes sur les autres, retombèrent aussitôt par terre.

Luseferous retira son gant et jeta un regard sur la salle circulaire voûtée. C’était un endroit confortable, calme, profondément enfoui dans la falaise, dépourvu de fenêtres ou de puits d’aération ; il s’y sentait bien, en sécurité. Il se retourna vers la silhouette longue, couleur fauve, de l’assassin et déclara :

— Vraiment, on n’est jamais aussi bien que chez soi, pas vrai ?

L’Archimandrite sourit, même s’il n’y avait personne pour le voir.

Un grincement et un bruit sourd se firent entendre dans le fond de la cuve, bientôt suivis par des sons quasi inaudibles tant ils étaient aigus. La Colleuse Obscure était en train de déchirer les sangsues géantes, de secouer violemment sa tête brune et tachetée en envoyant des morceaux de chair noire à l’extérieur de sa prison. Une fois, elle avait même projeté une sangsue encore vivante sur Luseferous qui, armé de son épée, s’était vu obligé de courir après la bête blessée aux quatre coins de la salle. Le granit rouge foncé du sol portait encore les stigmates de cette chasse frénétique.

Lorsque le repas de l’énorme créature fut terminé, il se retourna vers l’assassin. Il mit son gant, attrapa une autre sangsue-trompe dans le seau et se dirigea lentement vers l’homme épinglé au mur.

— Vous vous rappelez votre chez-vous, monsieur l’assassin ? demanda-t-il tout en marchant. Des images de votre maison subsistent-elles dans votre tête ? Votre mère, vos amis ? Hein ? fit-il en s’arrêtant juste devant lui. Vous reste-t-il quelque chose de tout cela ? ajouta-t-il en soulevant la gueule humide de la sangsue devant le visage du prisonnier.

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