Iain Banks - L'Algébriste

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Pour les humains, et les autres races à la vie brève, la galaxie est un endroit dangereux où règne une paix précaire.
Un réseau de trous de ver artificiels sert à voyager entre les étoiles. Il est maintenu sous la férule de la Mercatoria, qui s’efforce de gérer les équilibres entre espèces. Par contre, pour les
, ces formes de vie quasi-immortelles apparues peu après le Big bang, la seule chose qui importe, ce sont les géantes gazeuses où ils vaquent à leurs affaires. Le reste n’est que débris épars...
Afin de sauver son système solaire menacé par la flotte de l’Archimandrite Luseferous, le jeune Fassin Taak doit plonger dans l’atmosphère de la géante Nasqueron, à la recherche d’une très ancienne formule, d’une clé détenue par les
depuis des millions d’années. Mais ceux-ci, joyeux anarchistes avides d’informations en tous genres, ont un sens de l’humour très particulier, des habitudes déplorables comme celle de chasser à mort leur propre progéniture, et il se pourrait bien qu’ils dissimulent plus d’un secret.
La quête désespérée de Taak le conduit d’un bout à l’autre de la galaxie. Pendant ce temps, la flotte monstrueuse de Luseferous se rapproche de Nasqueron. Mais la guerre cesse d’être une activité prévisible dès que les
y sont mêlés...

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La destruction éventuelle de toute sa flotte… Il se surprit à l’imaginer. Une arme cataclysmique sortie du fond des âges anéantissant l’ensemble de ses vaisseaux sans qu’il puisse rien y faire. Une idée stupide – en tout cas complètement improbable –, quoique effrayante. Pourtant, il aurait été capable d’assister à cette destruction, de voir ses navires exploser un à un, s’embraser, s’illuminer. Oui, il aurait pu admirer ce spectacle !

Cette idée le fit frissonner d’horreur, mais aussi de plaisir. Cela n’arriverait jamais, bien entendu, mais c’était une image terriblement excitante. Un message qui devait l’inciter à se méfier davantage. Non pas d’un Dieu ou d’un programme suprême qui régirait tout l’univers comme le prétendait la Vérité, mais de quelque chose de plus concret et direct, quelque chose qui se cachait à l’intérieur de lui-même. Son subconscient jouait le rôle du fou qui, aux côtés d’un César triomphant, n’avait de cesse de lui rappeler que tout n’était que vanité. C’est de cela qu’il devait se méfier. Ces images de destruction, il les devait à cette facette de lui-même qui s’évertuait à le maintenir en alerte, qui le forçait à ne rien considérer comme définitivement acquis, à garder un œil sur tout, à mener cette guerre avec sa férocité habituelle, sans se soucier de ces voix geignardes qui le poussaient à la modération. Il savait se montrer magnanime lorsque c’était dans son intérêt, mais jamais pour se duper lui-même. Un conseil prodigué par un personnage illustre. Un conseil qu’il n’oublierait jamais.

Une dernière inspiration profonde. Voilà, il était prêt. L’ambiance avait failli être gâchée un peu plus tôt par la réaction de ses officiers, mais ce n’était pas très grave. Il aurait ainsi une raison d’être en colère si l’occasion se présentait. Il ferait mieux de s’enquérir de ce qui dérangeait ses hommes. Il pivota sur ses talons, se redressa de toute sa hauteur – tous ses officiers de haut rang étaient plus petits que lui – et dit d’une voix puissante :

— Oui ?

Il aimait voir ces hommes fiers et orgueilleux sursauter, ces officiers habitués à ce qu’on leur obéisse au doigt et à l’œil se faire minuscules devant lui.

Tuhler, peut-être son aide de camp le moins ennuyeux, son favori en quelque sorte, fit un pas en avant, le sourire aux lèvres et le front plissé.

— Monsieur, veuillez nous excuser de vous avoir dérangé, dit-il en haussant légèrement les sourcils, comme pour signifier qu’il n’y était pour rien, que c’était encore la faute des autres. On vient de nous prévenir qu’un appareil rapide en provenance d’Ulubis se dirige vers nous. Il n’est pas armé, ne dissimule aucun engin explosif. Il contient un ou deux humains, qui souhaiteraient nous parler. L’appareil ralentit déjà ; la rencontre aura lieu dans une dizaine d’heures. S’il ne modifie pas sa trajectoire, son point d’arrivée se situera à une centaine de kilomètres du cœur de la flotte, sur le flanc gauche.

L’Archimandrite toisa les autres par-dessus la tête de son interlocuteur.

— Et cela nécessitait mon intervention ?

— Nous nous interrogions au sujet de l’appareil en question, monsieur, répondit Tuhler d’une voix douce, sans se départir de son sourire. Nous nous demandions si nos destroyers éclaireurs devaient le détruire ou non avant qu’il soit hors d’atteinte. Mais c’est trop tard. Heureusement, le vaisseau sera à portée de tir de notre second rideau défensif dans une demi-heure. À moins que nous lancions un missile, bien sûr. Un drone armé a déjà été envoyé à sa rencontre.

L’Archimandrite resta impassible quelques instants, puis sourit. Il les sentit tous se détendre.

— Si je comprends bien, tout se déroule normalement et vous n’aviez pas besoin de me déranger ?

— En effet, monsieur, acquiesça son aide de camp à contrecœur.

— Qui sont censés être les hypothétiques passagers de cet appareil ?

— Apparemment, il y aurait un homme à bord, un industriel du nom de Saluus Kehar.

* * *

Encore cette sensation de fatigue, cette impression d’être sale, cette mauvaise humeur. Fassin était persuadé de se réveiller plus lentement, d’être plus désorienté et lent à chaque fois. Plus de quarante jours de voyage, cette fois-ci, pour aller de l’autre côté de la galaxie, à quatre-vingt-dix mille années-lumière d’Ulubis, même si, à ce niveau-là, il ne servait plus à rien de compter. Sans oublier que le temps passé à l’intérieur du trou de ver était négligeable. En fait, tous ces jours, toutes ces semaines, ils les avaient passées dans l’espace, à parcourir le chemin qui séparait le portail de sortie du vaisseau qu’il cherchait.

Des jours. Tout ce chemin parcouru. Tout ce temps perdu et ces années-lumière qui le séparaient de ce qu’il devait trouver, alors que la vie continuait dans le système Ulubis. Sans lui.

Il testa le bras manipulateur défaillant de son gazonef, le plia, le détendit, puis se força à regarder le moniteur, de l’autre côté du compartiment. Les étoiles tournoyèrent un instant, puis se stabilisèrent pour devenir une toile de fond sur laquelle se découpait un énorme vaisseau sombre et noueux, un anneau de deux cents kilomètres de diamètre, tout en côtes noires et luisantes et en facettes fracturées, qui scintillaient dans la faible lumière d’un soleil lointain à la manière d’une couronne de charbon mouillé. Il s’agissait du Rovruetz , le vaisseau sépulcral de Cineropolis, un navire appartenant à la Grande Flotte Expiatoire des Ythyns, un Transporteur mortuaire.

Y’sul étudia longuement l’image, avant de secouer ses collerettes sensitives.

— Forcé de se mêler aux Morbides ! s’exclama-t-il d’un ton à la fois irrité, endormi et résigné. On aura tout vu.

— Qu’est-il arrivé aux Travailleurs ? demanda Fassin. Je croyais que Leisicrofe était supposé les étudier ?

— On dirait bien qu’ils n’ont pas récolté le fruit de leur boulot, envoya Y’sul.

— On nous a trompés.

— Bluffés, même.

Le Velpin était resté suspendu au-dessus des carcasses de vaisseaux éparpillées sur la face externe de l’anneau, tandis que Fassin et Y’sul se dirigeaient vers le navire géant. Les Ythyns leur avaient proposé d’entrer directement à bord du Rovruetz , ce que Quercer & Janath avaient immédiatement refusé en dissimulant un frisson d’horreur sous leur combinaison scintillante. Fassin supposait que la simple proximité de l’anneau sépulcral, avec sa collection d’épaves et de ruines sans vie était suffisamment difficile à supporter pour eux.

Les Ythyns étaient une espèce Pilleuse, dont la spécialité était la collecte des morts. Ils n’en faisaient rien de particulier ; ils se contentaient de les stocker en les classant par catégorie, type et taille, et ne récupéraient habituellement que les cadavres dont personne ne voulait – ainsi que les navires et appareils abandonnés qu’ils pouvaient trouver sur leur chemin. Cette habitude macabre, leur obsession pour la mort, leur valaient d’être surnommés « les Morbides ».

Fassin et Y’sul furent accueillis dans un hall caverneux et faiblement éclairé par un officier, créature volante haute de trois mètres, vêtue d’une combinaison de gelée transparente sous laquelle on devinait sa peau parcheminée, bleu foncé. Les deux paires d’ailes soigneusement nouées dans son dos – et dont l’envergure était proche de douze mètres – indiquaient qu’il s’agissait d’un jeune. Il se tenait sur trois membres, dont un plus épais à l’arrière. Le bec de la créature était serti de métaux précieux, qui brillaient sous le gel de sa combinaison. Ses yeux étaient deux énormes rondelles noires. Deux tuyaux partaient de ses narines et rejoignaient des réservoirs sphériques pareils à des œufs en argent terni fixés dans son dos. Il n’y avait aucune atmosphère à bord des vaisseaux de son espèce ; les équipages, tout comme leurs passagers décédés étaient constamment exposés au vide, au néant, à une température proche du zéro absolu, grâce à laquelle les cadavres pouvaient échapper à la putréfaction pendant des éons.

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