Iain Banks - L'Algébriste

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Pour les humains, et les autres races à la vie brève, la galaxie est un endroit dangereux où règne une paix précaire.
Un réseau de trous de ver artificiels sert à voyager entre les étoiles. Il est maintenu sous la férule de la Mercatoria, qui s’efforce de gérer les équilibres entre espèces. Par contre, pour les
, ces formes de vie quasi-immortelles apparues peu après le Big bang, la seule chose qui importe, ce sont les géantes gazeuses où ils vaquent à leurs affaires. Le reste n’est que débris épars...
Afin de sauver son système solaire menacé par la flotte de l’Archimandrite Luseferous, le jeune Fassin Taak doit plonger dans l’atmosphère de la géante Nasqueron, à la recherche d’une très ancienne formule, d’une clé détenue par les
depuis des millions d’années. Mais ceux-ci, joyeux anarchistes avides d’informations en tous genres, ont un sens de l’humour très particulier, des habitudes déplorables comme celle de chasser à mort leur propre progéniture, et il se pourrait bien qu’ils dissimulent plus d’un secret.
La quête désespérée de Taak le conduit d’un bout à l’autre de la galaxie. Pendant ce temps, la flotte monstrueuse de Luseferous se rapproche de Nasqueron. Mais la guerre cesse d’être une activité prévisible dès que les
y sont mêlés...

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Le bar tournoyait à un rythme effréné, s’enroulait, décrivait des boucles, roulait à des vitesses extrêmes, donnant l’impression que la ville, à l’extérieur de sa bulle de diamant, tourbillonnait. L’intention – délibérée – était de désorienter ceux des clients du bar qui admiraient la vue. De fait, l’effet intense était bien calculé. Les Habitants avaient un excellent sens de l’équilibre, et il en fallait énormément pour les déstabiliser et leur faire tourner la tête. Être ainsi secoués dans tous les sens était très amusant pour les Nasquéroniens, qui appréciaient de temps en temps de ne plus être en parfaite harmonie avec leur environnement. Prendre des drogues en même temps rendait l’expérience encore plus drôle. Pourtant, avait remarqué Fassin comme ils avaient traversé le bar presque vide pour trouver la cabine des deux capitaines, Y’sul était légèrement gris autour des branchies.

— Vous allez bien ?

— Parfaitement bien.

— Vous étiez en train de vous remémorer notre voyage à bord du Poaflias ?

— Non, pas du… Enfin si, un peu. Burp ! Peut-être.

Quercer & Janath n’étaient qu’un. Ils ressemblaient à un grand Habitant d’âge adulte, mais ils étaient bien deux individus, chacun occupant un disque du même corps. Fassin avait déjà entendu parler de ces vrais jumeaux sans en avoir jamais vu. Habituellement, le cerveau d’un Habitant était logé derrière la colonne centrale qui servait d’armature à l’un de ses disques – généralement le gauche. Ceux qui avaient le cerveau à droite ne représentaient que quinze pour cent de la population, même si ce chiffre variait d’une planète à l’autre. Très rarement, deux cerveaux se développaient dans le même corps, et l’on avait de grandes chances d’obtenir quelque chose comme Quercer & Janath. Le double Habitant portait une combinaison brillante, avec des carrés de mailles transparents sur les organes sensoriels du moyeu et une section tout aussi transparente, quoique teintée, sur sa collerette sensible.

— Vous ne verrez pas grand-chose.

— Si nous vous emmenons avec nous, bien sûr.

— Oui, certes, si nous vous emmenons.

— Avec nous. Ce qui n’est absolument pas garanti.

— En effet. Nous n’avons encore rien décidé.

— Nous nous tâtons.

— Oui. Mais.

— De toute façon.

— Vous ne serez pas en mesure de voir grand-chose.

— Ce ne sera pas du tourisme, voyez-vous.

— Ni une croisière.

— Non plus.

— Et vous serez forcé de tout éteindre.

— Tous les systèmes non bios.

— Au moins.

Si, évidemment.

— Si, si et si.

— Si nous acceptons de vous emmener.

— Je crois que nous avons compris, dit Fassin.

— Bien.

— Parfait.

— Quand pensez-vous pouvoir nous donner une réponse ? demanda Y’sul.

Il avait replié sa collerette droite de façon à ne voir que d’un côté, ce qui était l’équivalent nasquéronien de l’ivrogne humain qui ferme un œil pour y voir plus clair.

— Notre décision est prise. Enfin, je l’ai prise. Et toi ?

— Pareil, je l’ai prise aussi.

— Oui ?

— Vous acceptez, alors ? demanda Fassin.

— Vous êtes sourd ou quoi ? Oui.

— Définitivement.

— Merci, dit Fassin.

— Donc, où allons-nous ? demanda Y’sul, irrité.

— Ah !

— Ha !

— Vous verrez.

— Bien.

Le vaisseau n’était pas un jouet. C’était un collier de pointes d’un noir ébène de trois cents mètres de long, avec des nacelles de propulsion pareilles à des graines bien grasses. Il était garé dans un hangar public profondément enfoui sous la ville, un espace hémisphérique d’un kilomètre de diamètre, relié à des bulles plus modestes par des passages de section hexagonale.

Valseir n’irait pas plus loin. Le voyage commencerait avec ce que les deux capitaines avaient décrit comme une manœuvre rapide, intense et complexe, une sorte de spirale fractale qui n’était vraiment pas faite pour les âmes sensibles. Le vieil Habitant avait invoqué son âge pour éviter de vivre ce supplice.

— Décidément, nous n’avons pas fini de tournoyer, soupira Y’sul en comprenant ce qui les attendait.

— Présentez mes respects à Leisicrofe, demanda Valseir à Fassin. Vous avez toujours cette photographie, n’est-ce pas ?

Fassin sortit le cliché représentant un ciel avec des nuages du coffre de son gazonef et le montra au vieil Habitant.

— Je le saluerai de votre part.

— N’y manquez pas ! Et bonne chance à vous.

— Bonne chance à vous aussi. Comment vous retrouverai-je à mon retour ?

— Ne vous en faites pas. Je serai là à vous attendre. Et si, d’aventure, ce n’était pas le cas, vous me trouveriez en compagnie de Zosso. Ou alors dans le cœur de la Tempête, à une régate.

— D’accord, dit Y’sul. Mais la prochaine fois, venez sans vos amis.

Le navire constitué de pointes noires s’appelait le Velpin. Il jaillit du vaste nuage de la cité comme une aiguille traversant une chute d’eau écumante gelée, disparut dans le bouillonnement de gaz glacial qui tourbillonnait sans cesse au-dessus du pôle, et commença son vol bizarre, à base de spirales, de boucles, de vrilles, s’élevant, piquant, puis s’élevant de nouveau.

Cloîtrés dans un espace central qui servait à la fois d’habitacle et de soute, maintenus par des filets, Fassin et Y’sul sentaient que le vaisseau décrivait des spirales à l’intérieur de spirales plus grandes, qu’il dessinait une trajectoire en tire-bouchon incluse dans un mouvement tournant plus ample, lequel appartenait également à une vaste boucle, qui devenait de plus en plus rapide et serrée.

— Fait chier, commenta Y’sul.

Dans la paroi opposée était serti un moniteur défectueux, couvert de parasites. Il bourdonnait constamment et, occasionnellement, montrait des lambeaux de nuages striés, dépassés à toute allure, déformés par les jeux d’ombres et de lumières. Fassin entendait et voyait, en dépit de ses sens bridés. Tous les systèmes de son gazonef étaient éteints. Maintenu verticalement par un filet, il pouvait regarder à travers le couvercle désopacifié de son habitacle. Il s’était même débarrassé du gel qui lui enduisait les yeux. Les sons qui parvenaient à l’intérieur de sa coquille étaient à la fois sourds et haut perchés. La voix d’Y’sul ressemblait à des couinements incompréhensibles.

Fassin et l’Habitant étaient collés sur la surface interne du compartiment, plaqués contre la paroi par les rotations incessantes du vaisseau.

— Vous savez pourquoi ils se sentent obligés d’effectuer toutes ces boucles fractales ? avait demandé Fassin, après qu’ils eurent tous les deux été arrimés et que Quercer & Janath s’en furent allés à leur poste de commandement, dans le compartiment d’à côté.

— Peut-être est-ce uniquement par malice ?

Fassin observait Y’sul. Les collerettes sensorielles de l’Habitant étaient toutes les deux repliées.

Le vaisseau accéléra brutalement et effectua une large boucle. Le moniteur afficha furtivement une toile de fond noire transpercée d’étoiles, qui défilèrent à grande vitesse avant de disparaître.

Soudain, il n’y eut plus un enchevêtrement de trajectoires folles, mais une seule spirale rectiligne et interminable, comme si le Velpin était une balle projetée dans le canon d’un énorme fusil.

Une note aiguë et chantante résonna tout autour d’eux, tandis que le vaisseau atteignait sa vitesse de croisière et diminuait graduellement la fréquence de ses vrilles. Fassin vit les collerettes d’Y’sul se rouvrir timidement. Pendant plusieurs minutes, le moniteur montra uniquement des étoiles qui tournoyaient lentement. Puis le navire se remit à tourbillonner, et l’Habitant se recroquevilla de nouveau. La pression augmenta jusqu’à ce que Fassin se retrouve complètement aplati dans son gel protecteur. Il réalisa alors qu’il se trouvait dans un cercueil idéal. Évidemment. Il avait l’impression d’être dans un tunnel, de voir le jour – point minuscule – à l’extrémité d’un canon. Autour de lui, tout était noir ou gris foncé. Leur destination, bien que visible de l’autre côté, semblait toujours aussi éloignée.

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