Iain Banks - L'Algébriste

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Pour les humains, et les autres races à la vie brève, la galaxie est un endroit dangereux où règne une paix précaire.
Un réseau de trous de ver artificiels sert à voyager entre les étoiles. Il est maintenu sous la férule de la Mercatoria, qui s’efforce de gérer les équilibres entre espèces. Par contre, pour les
, ces formes de vie quasi-immortelles apparues peu après le Big bang, la seule chose qui importe, ce sont les géantes gazeuses où ils vaquent à leurs affaires. Le reste n’est que débris épars...
Afin de sauver son système solaire menacé par la flotte de l’Archimandrite Luseferous, le jeune Fassin Taak doit plonger dans l’atmosphère de la géante Nasqueron, à la recherche d’une très ancienne formule, d’une clé détenue par les
depuis des millions d’années. Mais ceux-ci, joyeux anarchistes avides d’informations en tous genres, ont un sens de l’humour très particulier, des habitudes déplorables comme celle de chasser à mort leur propre progéniture, et il se pourrait bien qu’ils dissimulent plus d’un secret.
La quête désespérée de Taak le conduit d’un bout à l’autre de la galaxie. Pendant ce temps, la flotte monstrueuse de Luseferous se rapproche de Nasqueron. Mais la guerre cesse d’être une activité prévisible dès que les
y sont mêlés...

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Peut-être parce que cela prouvait que vous ne déléguiez pas tout, peut-être parce que c’était une façon d’imposer votre autorité sur vos subalternes, peut-être parce que les sujets évoqués à ce niveau de responsabilité étaient tellement importants qu’ils rendaient indispensable la présence physique de chacun, afin d’avoir toutes les cartes en main, de ne perdre aucune nuance dans la transmission des informations, de voir qui transpirait et qui avait des tics nerveux.

C’était le genre de détails qu’un bon hologramme était parfaitement capable de rendre, mais c’était également le type même de défauts qu’un système de contrôle des images pouvait facilement gommer avant d’émettre. En théorie, on pouvait participer à une visioconférence, suer à grosses gouttes, sursauter comme si on était assis sur une chaise électrique, et apparaître absolument zen, calme et sûr de soi, froid comme un concombre tout juste sorti du réfrigérateur.

L’on avait aussi les moyens de faire de véritables prodiges dans la réalité, bien sûr. Pour son treizième anniversaire, son père lui avait organisé une petite fête, après laquelle il l’avait conduit à la Clinique des Finitions, où, pendant un mois – un mois douloureux, qu’il n’avait pas encore totalement oublié –, on lui avait refait les dents, élargi les yeux et changé leur couleur (Saluus avait été conçu à la carte dans une matrice artificielle, mais, eh ! un père avait le droit de changer d’avis). Par ailleurs, on avait augmenté sa capacité de concentration en le rendant moins remuant, et on lui avait donné un contrôle absolu sur ses glandes sudoripares, sa production de phéromones et les réactions galvaniques de son épiderme (ces dernières modifications n’étaient pas tout à fait légales, mais la clinique était la propriété d’une filiale de Kehar Industry). Autant d’avantages indiscutables lorsqu’on devait participer régulièrement à des réunions, des discussions et même des rencontres informelles. Le pouvoir et l’argent – en quantités astronomiques – ne faisaient pas tout, mais ils pouvaient s’avérer des armes de séduction redoutables.

Il s’agissait d’une réunion d’un Cabinet de guerre, d’une sauterie qui rassemblait les huiles des huiles dans un bunker situé plusieurs kilomètres sous le plancher d’un manoir discret et bien gardé des faubourgs de Borquille.

Les huiles du système étaient toutes là, à l’exception du Hierchon Ormilla, toutefois. Celui-ci avait un statut beaucoup trop prestigieux pour assister à une simple réunion, même lorsqu’elle était organisée par le Cabinet de guerre et que l’avenir du système était directement menacé. Plus menacé encore qu’après la désastreuse décision d’entrer dans l’atmosphère de Nasqueron armé d’un simple gourdin dans le but de prendre possession d’une Liste des Habitants probablement mythique.

Pour une raison mystérieuse, lorsque Saluus participait à ce genre de rencontre, il ne pouvait empêcher son esprit de vagabonder. De vagabonder ? Non. À chaque fois, systématiquement, son cerveau ne pouvait se concentrer que sur un sujet : le sexe.

Il regardait les femmes qui assistaient à ces réunions avec lui, et avait le plus grand mal à ne pas les imaginer nues. Cela arrivait même lorsqu’elles n’étaient pas particulièrement attirantes ; alors, lorsqu’elles étaient sexy… Le pire, c’était quand elles parlaient longuement et qu’il devait les écouter. Dans ces moments-là, il avait envie de balayer du revers de la main des millénaires de civilisation pour revenir à l’époque des cavernes, pour pouvoir baiser par terre, dans la poussière.

Le Premier secrétaire Heuypzlagger parlait pour ne rien dire. Saluus savait qu’il avait l’air de l’écouter avec attention, et il avait confiance dans sa mémoire à court terme pour le remettre dans le bain si quelque chose d’important venait à être dit. Mais en attendant, ayant glané autant d’informations que possible sur la situation en observant les attitudes et le langage corporel de ses petits camarades, il se sentait libre de laisser son esprit se promener à sa guise.

Il se retourna furtivement vers le colonel Somjomion, qui était la seule femme de l’assistance. Comme elle ne parlait pas beaucoup, on avait rarement l’occasion de l’observer franchement. Pas spécialement attirante (bien que, s’était-il dit récemment, il commençait à apprécier davantage les femmes mûres et apprenait à laisser de côté les attributs sexuels les plus évidents). Il y avait quelque chose de particulièrement excitant dans l’idée de déshabiller une femme en uniforme, mais il avait fait tout cela depuis bien longtemps – il possédait même des images qui le prouvaient. Alors, il préféra repenser à son dernier amour.

Saluus avait pensé à elle la nuit dernière, puis ce matin. Il s’était rappelé leur rencontre, leur première nuit ensemble. Il se surprit à avoir une érection quasi douloureuse. Depuis son séjour à la Clinique des Finitions, il avait la capacité de contrôler ce genre de réaction. Habituellement, toutefois, il préférait laisser cette partie de son corps se comporter naturellement, à moins qu’il fût socialement préférable de faire le contraire. Il n’était pas dupe de lui-même, et il savait que son refus d’exercer un contrôle absolu sur son corps était une manière de résister a posteriori à son vieux père, qui lui avait imposé toutes ces modifications, certes utiles.

Il n’en détestait pas moins les réunions.

Jusque-là, celle-ci se déroulait raisonnablement bien pour lui. Il avait été contraint d’accepter que soit menée une enquête sur la façon dont les vaisseaux de la Mercatoria avaient été adaptés au vol dans l’atmosphère d’une géante gazeuse – ce qui, en plus d’être insultant, était une perte de temps –, mais à part cela, tout allait bien. Il était parvenu à éviter la plupart des critiques en mettant dos à dos la Navigarchie, la Garde et l’Ocula.

Son plan avait bien fonctionné. Diviser pour conquérir. Rien de plus facile dans le système actuel. Lequel avait peut-être même été conçu pour cela. Il se souvenait avoir interrogé son père à ce sujet, à l’époque de sa formation accélérée à domicile. Pourquoi toutes ces agences ? Pourquoi cette pléthore (il venait d’apprendre le mot et l’utilisait à tout bout de champ) d’organisations militaires au sein de la Mercatoria ? Il n’y avait qu’à regarder les vaisseaux de guerre. La Garde avait les siens, la Navigarchie avait les siens, l’Escadron du Suaire avait les siens, la Grande Flotte avait les siens, évidemment. Et puis, il y avait les Ingénieurs, les Propylées, l’Omnocratie, les Purificateurs de la Cessoria, la Prévôté, l’Ocula et même l’Administrate. Tous avaient des vaisseaux, dont quelques navires de guerre pour les missions importantes nécessitant une escorte. Mais pourquoi y en avait-il tant ? Pourquoi diviser nos forces ? C’était la même chose pour la sécurité. Tout le monde semblait avoir un service de sécurité personnel. Pourquoi ce gâchis ?

— Remarque très intéressante, avait répondu son père. Le gâchis est bénéfique, parfois. Ce que tu appelles « gâchis » peut aussi être qualifié de « surabondance ». Mais tu veux vraiment connaître la raison profonde de cet état de fait ?

Bien sûr, qu’il voulait savoir.

— Diviser et conquérir. Y compris parmi les nôtres. La compétition. Y compris parmi les nôtres. Surtout parmi les nôtres. Les monter les uns contre les autres, faire en sorte qu’ils se surveillent mutuellement, qu’ils s’épient, qu’ils se battent pour attirer ton attention, pour gagner ton soutien. Oui, d’un certain point de vue, c’est du gâchis, mais c’est également très sage. Voilà comment la Culmina parvient à tout contrôler, jeune homme. Voilà comment elle nous dirige. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça marche, pas vrai ?

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