Greg Bear - L'envol de Mars

Здесь есть возможность читать онлайн «Greg Bear - L'envol de Mars» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1995, ISBN: 1995, Издательство: Robert Laffont, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L'envol de Mars: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'envol de Mars»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Vint le jour où la jeune République martienne voulut prendre son indépendance contre la volonté d’une Terre au faîte de sa puissance. Dans cette page d’histoire, Casseia Majumdar, étudiante rebelle, puis condamnée pour haute trahison, réhabilitée, élue Présidente de Mars, devait jouer un rôle déterminant. Voici le journal, complet et inexpurgé, de l’une des héroïnes les plus controversées de l’histoire de Mars et de tout le Système solaire, qui rapporte comment Mars prit son envol. Bien au-delà des limites du Système solaire…

L'envol de Mars — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'envol de Mars», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Je t’ai dit que je serais toujours prêt à devenir ton partenaire.

— Tu ne m’as pas exactement attendue, je vois.

Mon visage s’était soudain empourpré de colère et de honte. Ma voix était devenue mordante.

Charles, pour sa part, avait appris à retomber sur ses pieds et à traiter avec les gens, car il répliqua :

— Tu ne m’as pas exactement encouragé.

— Tu ne m’as jamais appelée.

Il secoua la tête.

— C’est toi qui as rompu, tu te souviens ? Il me reste quand même quelques poils d’amour-propre. Si tu as changé d’avis, c’était à toi d’appeler.

— Je te trouve bien arrogant. Une relation, c’est à double face.

Il crispa les mâchoires pour dire quelque chose qu’il n’avait pas envie de dire et détourna les yeux.

— Ton univers est devenu trop vaste pour moi. Je ne crois pas que ce soit très pratique d’attendre.

Je le dévisageai.

— Tu as mûri, lui dis-je. Tu es devenu tout ce que je savais que tu deviendrais. Je te souhaite ce qu’il y a de mieux. Je t’aimerai toujours.

Il s’inclina, fit volte-face et s’éloigna en me laissant vibrante. Je l’avais abordé comme on aborde un vieil ami, et il avait ressorti ce truc que je croyais avoir laissé derrière nous juste au moment où je lui parlais de ce que je considérais comme la plus grande réussite de ma jeune existence. C’était du chantage émotionnel, qui ne méritait que mon mépris le plus absolu.

Je traversai d’un pas vif le champ couvert de toile imperméable et m’introduisis dans un kiosque à toilette. Là, penchée sur un recycle d’où sortait un léger filet d’eau, je me regardai dans le miroir ovale en me demandant, furieuse, pourquoi je me sentais si déprimée.

— Bon débarras, murmurai-je entre mes dents serrées pour essayer de me convaincre.

Je n’avais jamais détesté Charles. Je n’avais jamais rien trouvé en lui qui ne fût admirable. Cependant, même aujourd’hui, avec un siècle d’existence entre elle et moi, je ne puis me résoudre à traiter d’idiote la fille que j’étais alors.

Je raconte tout cela en prélude insignifiant à des choses que ni Charles ni moi ne pouvions imaginer à l’époque. Lorsque je regarde en arrière, je vois le déroulement inexorable des événements qui préparaient, à travers les sept années martiennes à venir, le plus grand événement de l’histoire humaine.

Douleur insignifiante. Existences insignifiantes. Envol de grains de poussière présageant la tempête.

Deuxième partie

Vous pouvez rentrer à la maison, mais ça coûtera cher.

Vers la fin du XXIIe siècle, les voyages entre Mars et la Terre demeuraient un luxe réservé aux entreprises ou au gouvernement, quelquefois un caprice de millionnaire. Un passager de masse moyenne faisant le voyage de la Terre à Mars ou inversement devait débourser environ deux millions de dollars triadiques pour avoir ce privilège.

Les autres devaient se contenter d’envoyer des messages à la vitesse de la lumière, et cela mettait une barrière naturelle aux conversations de personne à personne.

Entre la Terre et la Lune, le délai de réponse est d’environ deux secondes sept dixièmes, juste assez pour tourner la langue une fois dans sa bouche sans perdre le fil de la conversation. Pour Mars, l’attente variait, selon le ballet planétaire, entre quarante-quatre minutes et un peu moins de sept.

L’art de la conversation n’avait pas fait long feu entre Mars et la Terre.

2175-2176, A.M. 54–55

Dès que j’appris ma présélection pour devenir stagiaire, je me mis à réétudier frénétiquement la politique et l’histoire culturelle de la Terre. J’avais déjà largement dépassé le niveau atteint par la plupart des Martiens dans le cadre d’une éducation normale. J’étais devenue cette chose relativement rare sur Mars qu’on appelle terrophile. Il fallait maintenant que je me hisse au niveau d’un expert.

J’avais ma petite idée sur le genre de questions qui me seraient posées. Je savais qu’il y aurait des entretiens et interrogatoires serrés, mais j’ignorais qui les conduirait. Lorsque je finis par l’apprendre, je ne savais pas s’il fallait être soulagée ou nerveuse. En fin de compte, je crois que je me sentis soulagée. Le premier entretien se ferait avec Alice, le penseur principal de Majumdar.

Cela se passa à Ylla, dans un bureau réservé à des réunions plus officielles concernant les affaires interfamiliales. Je m’habillai lentement ce matin-là, en manipulant avec un soin extrême les vêtements neufs qui se formaient sous la matte de mon lit. Je m’examinai d’un œil critique dans la glace et en projection vid, cherchant la moindre imperfection à l’intérieur comme à l’extérieur.

Je m’efforçai de me calmer durant le trajet d’une centaine de mètres. Délibérément, j’avais choisi un chemin un peu plus long, qui passait par des jardins d’agrément publics. C’étaient des galeries latérales remplies de fleurs et de légumes divers, avec de petits arbres qui poussaient sous les plaques de soleil artificiel.

Les penseurs étaient invariablement courtois, dotés d’une patience infinie et d’une personnalité agréable. Ils étaient plus malins et plus rapides, de très loin, que les humains. Je n’avais jamais eu affaire, jusqu’à présent, à Alice, mais je savais que mon oncle avait établi une liste de critères spécifiques pour ses stagiaires et je ne doutais pas que l’entretien se déroulerait de manière objective et efficace. Cependant, compte tenu de mon âge et de mon inexpérience, je ne pouvais m’empêcher d’être de plus en plus nerveuse.

Avec quelques minutes d’avance, je me présentai devant le préfet de sélection, un homme d’âge moyen, au visage de moine, à l’expression imperturbable, originaire de Jiddah, qui s’appelait Peck. J’avais déjà eu affaire à lui lors de ma demande de bourse. Il s’efforça de me mettre à l’aise.

— On vient de faire le ménage chez Alice, me dit-il. Elle est d’excellente humeur.

C’était sa plaisanterie favorite. Les penseurs n’ont pas d’humeurs. Ils peuvent se façonner celle qu’ils veulent, mais ne sont jamais dominés par elle. Ce n’était pas comme moi. L’humeur qui me dominait, en l’occurrence, confinait à la panique.

Je murmurai que j’étais prête à commencer. Peck sourit, me donna une petite tape sur l’épaule comme si j’étais une enfant, puis m’ouvrit la porte du bureau.

Je n’étais jamais entrée là. Panneaux muraux en bois de rose, épaisse moquette métabolique vert tilleul, lumière douce et uniforme émanant de luxueuses appliques en cuivre.

Une petite fille aux cheveux longs vêtue d’une robe blanche avec des dentelles – l’image d’Alice – semblait assise derrière le bureau à matrice opale, les mains croisées sur la pierre polie noir et feu. Elle tirait son nom de la fillette qui avait inspiré Lewis Carroll, Alice Liddell, et dont elle choisissait généralement le portrait animé comme interface. L’image bougea, révélant son irréalité, puis se stabilisa.

— Bonjour.

Je souris. Mon sourire, comme celui d’Alice, était tremblotant, dénonçant sa nature illusoire.

— Nous avons déjà travaillé ensemble, me dit-elle, mais vous ne vous en souvenez sans doute pas.

— Non, reconnus-je.

— Vous aviez six ans. Je présentais une série de LitVids d’histoire venus de Jiddah. Vous étiez bonne élève.

— Merci.

— Depuis quelques mois, Bithras et le MA de Majumdar préparent un voyage sur la Terre, pour rencontrer en direct différentes personnalités officielles.

— Oui.

J’écoutais attentivement, essayant de me concentrer sur les mots et non sur les images.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'envol de Mars»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'envol de Mars» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «L'envol de Mars»

Обсуждение, отзывы о книге «L'envol de Mars» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x