Thimas Disch - 334

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N’allez pas vous faire soigner dans cet hôpital inquiétant, car si vous y mourez, vous disparaîtrez complètement...
Il s’ennuie au nid pendant que sa femme gagne de l’argent. C’est pourquoi on lui a permis de faire naître et de nourrir un enfant.
Six remarquables nouvelles du grand écrivain américain Thomas Disch.

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Mais l’après-midi, le balcon se trouvait à l’ombre de l’immeuble voisin, et bien qu’il fît presque aussi chaud, il n’arrivait pas à bronzer, ce qui l’obligeait à trouver une autre façon de tuer le temps.

Il avait déjà essayé de suivre les leçons de cuisine à la télévision, mais leur budget alimentation s’en était trouvé pratiquement doublé, et Milly n’avait pas manifesté un enthousiasme débordant à l’idée que son omelette aux fines herbes avait été préparée par Boz plutôt que par Betty Crocker [8] Spécialiste des repas tout préparés. . Cela dit, l’étagère à épices et les deux casseroles à fond de cuivre qu’il s’était offertes pour Noël donnaient une touche décorative à sa cuisine. Les jolis noms qu’ont les épices – romarin, thym, gingembre, cannelle – comme des fées dans un ballet, tout en tulle, en ailes et en petits chaussons roses. Il pouvait l’imaginer, sa propre petite nièce, Amparo Martinez, dans le rôle d’Origan, Reine des Saules. Et lui serait Basilic, un amant malheureux. Voilà pour l’étagère à épices.

Bien entendu il pouvait toujours lire un livre, il aimait lire. Son auteur favori était Norman Mailer, et tout de suite après Gene Stratton Porter ; il avait lu toutes leurs œuvres. Mais ces derniers temps, s’il lisait pendant plus de quelques minutes d’affilée, il se retrouvait avec un mal de crâne abominable et se montrait odieux envers Milly lorsqu’elle rentrait de son travail. De ce qu’elle appelait son travail.

À quatre heures il y avait des films d’art et d’essai sur la cinquième chaîne. Parfois il utilisait un vibromasseur, et parfois tout simplement ses mains, pour se branler. Il avait lu dans un des journaux du dimanche que si tout le sperme émis par les spectateurs de la cinquième chaîne de l’agglomération new-yorkaise était récupéré et entreposé dans un unique endroit, il remplirait une piscine de taille moyenne. Fantastique ? Imaginez ce que ce serait de piquer une tête dedans !

Ensuite il restait vautré sur le sofa qui ressemblait à un Baggie géant, sa propre petite contribution à la piscine municipale dégoulinant sur le plastique clair, et il se disait avec morosité : Il y a quelque chose qui cloche. Il y a quelque chose qui manque.

Il n’y avait plus de passion dans leur union, voilà ce qui clochait. Leur mariage s’était vidé lentement comme un Baggie-Chair crevé, et un de ces jours ce ne serait pas des paroles en l’air quand elle parlerait de divorce, ou bien il la tuerait avec ses mains nues, ou avec le vibromasseur si elle se payait sa tête au lit ou quelque chose d’affreux se passerait, il le savait.

Quelque chose de vraiment affreux.

Ce soir-là, au lit, les seins de Milly pendaient au-dessus de lui et oscillaient avec chacun de ses mouvements. Parfois son odeur même suffisait à le rendre dingue. Il ramena ses cuisses contre l’arrière de ses jambes en sueur. Genoux contre fesses. Un sein, puis l’autre effleura son front ; il avança la tête pour embrasser un sein, puis l’autre.

— Mm, dit-elle. Continue.

Docilement, Boz glissa ses bras entre les jambes de Milly et l’attira vers lui. Il se laissa glisser en frétillant sur les draps humides vers le pied du lit et ses propres jambes dépassèrent du matelas. Ses doigts de pied touchèrent le slip en Antron de Milly, une mare de fraîcheur dans le désert beige de la moquette.

L’odeur qu’elle exsudait, ce parfum de pourriture sucrée, comme un pudding à la graisse de bœuf laissé trop longtemps au frigo, ces effluves de jungle chaude l’excitaient plus que n’importe quoi d’autre, et là-bas, tout au bout du lit, à mille lieues du théâtre des opérations, son sexe se tendit comme un arc. Attends un peu ton tour, lui dit-il en frottant sa joue rêche contre la cuisse de Milly tandis qu’elle gémissait de plaisir. Si seulement les bites étaient des nez. Ou si les nez…

Son odeur comme la mousse humide du pubis s’enfonce dans ses narines, lui caresse les lèvres, et puis le premier coup de langue, puis le second. Mais surtout l’odeur – il la suit jusque dans ses recoins les plus mûrs, dans le couloir velouté et sans fin jusqu’au pollen pur de sa chatte, Milly, ou l’Afrique, ou Tristan et Iseult au magnétophone, roulant dans une roseraie.

Ses dents se prirent dans des poils, sa langue s’enfonça davantage et Milly essaya de reculer pour se soustraire au plaisir presque insupportable de la chose, et elle dit :

— Oh ! Birdie, non !

Et lui dit :

— Et merde.

L’érection s’évanouit rapidement, comme l’image quitte l’écran lorsqu’on éteint le poste. Il se laissa glisser du lit et resta debout, les deux pieds dans la mare, à regarder le cul offert, luisant de sueur de Milly.

Elle se retourna et repoussa les cheveux qui lui tombaient dans les yeux.

— Oh ! Birdie, je ne l’ai pas fait ex…

— Ben voyons, Jack.

Elle flaira un soupçon d’amusement.

— Ne sois pas dur avec moi.

Il agita son membre flasque dans sa direction d’un air chagrin.

— J’aimerais bien.

— Écoute, Boz, la première fois je te jure que je ne l’ai pas fait exprès. Ça m’a échappé.

— Ça tu peux le dire. Mais dois-je me sentir consolé pour autant ?

Il se mit en devoir de se rhabiller. Ses chaussures étaient à l’envers.

— Pour l’amour du ciel, ça fait des années que je n’ai pas pensé à Birdie Ludd. Littéralement. Il est peut-être mort à l’heure actuelle, pour ce que j’en sais.

— C’est ta nouvelle façon d’agrémenter tes cours de travaux pratiques ?

— T’es amer, voilà tout.

— Oui, je suis amer, voilà tout.

— Eh bien, va te faire foutre ! Je sors.

Elle commença à explorer la moquette à la recherche de son slip.

— Tu pourrais peut-être demander à ton père de te mettre quelques-uns de ses macchabées à réchauffer. Peut-être qu’il garde ton Birdie dans de la glace quelque part.

— Tu es tellement sarcastique parfois. Et tu marches sur mon slip. Merci. Où vas-tu ?

— Je contourne le paravent pour aller de l’autre côté de la pièce.

Il contourna le paravent pour aller de l’autre côté de la pièce. Il s’assit près du comptoir à repas.

— Qu’est-ce que tu écris ? lui demanda-t-elle en enfilant le slip.

— Un poème. C’est à ça que moi je pensais pendant tout ce temps.

— Merde.

Elle avait commencé à boutonner son chemisier en partant de la mauvaise boutonnière.

— Quoi ?

Il posa le stylo.

— Rien. Mes boutons. Fais voir ton poème.

— Pourquoi as-tu une telle passion pour les boutons ? C’est pas fonctionnel.

Il lui tendit le poème.

Les bites sont des nez
Les cons des bouquets
Regardez tomber les jolis pétales

— C’est adorable, dit-elle. Tu devrais l’envoyer à Time.

— Time ne publie pas de poèmes.

— Alors à quelqu’un d’autre qui en publie. C’est mignon.

Milly avait trois qualificatifs de base : rigolo, mignon et sympa. Se radoucissait-elle ? Ou était-ce un piège ?

— Les trucs mignons, ça court les rues.

— J’essayais seulement d’être sympa, espèce de connard.

— Alors apprends la manière. Où vas-tu ?

— Je sors.

Elle s’arrêta devant la porte, plissant le front.

— Je t’aime, tu sais.

— Ouais. Moi aussi je t’aime.

— Tu veux venir avec moi ?

— Je suis fatigué. Dis-leur bien des choses de ma part.

Elle haussa les épaules et partit. Il sortit sur le balcon et la regarda franchir le pont par-dessus le fossé électrifié et emprunter la Quarante-Huitième Rue jusqu’au croisement de la Neuvième Avenue. Elle ne se retourna pas une seule fois.

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