Wilson Tucker - L'Année du soleil calme

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L'Année du soleil calme: краткое содержание, описание и аннотация

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Oui, il existe bien dans l’Amérique d’aujourd’hui une machine à explorer le temps. En l’utilisant, il serait commode de vérifier les prévisions des futurologues, d’aller voir, sur place en quelque sorte, si les programmes qu’ils ont savamment mis au point se sont réalisés. Une chimère, un simple rêve des spécialistes de la prospective ? Ou plutôt un long voyage au bout du cauchemar ?

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Katrina exprima sa satisfaction d’un signe de tête.

— Cela laisse de l’espoir pour l’avenir, n’est-ce pas ?

— Oui, je suppose.

— Vous le savez très bien, dit-elle sur un ton de réprimande. Si ces gens sont bien portants, c’est qu’ils mangent bien et qu’ils jouissent d’un minimum de sécurité. Si l’homme n’était pas armé, c’est qu’il n’en éprouvait pas le besoin. Et s’ils ont pu avoir un enfant viable et même florissant, cela semble indiquer que le monde est redevenu paisible, normal, qu’il a retrouvé un certain équilibre. Tout cela me donne de l’espoir pour l’avenir.

— Paisible, normal, répéta-t-il. Le soleil était calme dans le ciel. Il faisait froid dehors.

Les yeux sombres de Katrina le scrutèrent de nouveau.

— Vous est-il jamais arrivé de reconnaître que vous pouviez vous tromper, Brian ? Avez-vous seulement pensé à vos traductions aujourd’hui ? Vous étiez vraiment têtu ; c’est tout juste si vous ne vous êtes pas moqué du commandant Moresby.

Chaney ne trouva rien à répondre : il fallait tout de même plus d’une journée pour reconsidérer la signification de l’ Eschatos. Une partie de son cerveau persistait à croire que cet ancien texte hébreu n’était qu’une œuvre de pure fiction.

Dans le silence pesant de la salle de conférences, ils se regardaient à la lueur de la lampe, sachant que leur entrevue touchait à sa fin. Chaney était mal à l’aise. Il avait voulu poser cent questions, mille questions à Katrina lorsqu’il était entré dans la salle, lorsqu’il l’avait trouvée là, et voilà qu’il ne trouvait rien à lui dire. Il avait devant lui Katrina, jadis éclatante de jeunesse, la troublante naïade de la piscine – et dehors sa famille attendait qu’il voulût bien prendre congé d’elle.

Il brûlait de lui poser une dernière question, mais il avait peur de la poser : que lui était-il arrivé, à lui, après son retour, une fois son enquête menée à son terme ? Que lui était-il arrivé, à lui ? Il voulait savoir où il était allé, ce qu’il avait fait, comment il avait survécu aux années terribles – il voulait savoir s’il avait survécu. Chaney était persuadé depuis longtemps qu’il ne se trouvait plus au centre l’Elwood en 1980, qu’il n’y était pas à l’époque des premiers essais, mais alors où était-il ? Peut-être n’avait-elle pas perdu sa trace après l’accomplissement de sa mission et son départ ; ils avaient pu garder le contact. Il avait peur de poser cette question. Le conseil de Pindare le fit taire.

Il se leva subitement.

— Katrina, voulez-vous descendre au sous-sol avec moi ?

Elle le regarda avec une expression étrange, presque effrayée, mais lui répondit :

— Oui, Monsieur.

Elle se leva de son fauteuil et contourna la table pour aller à lui. L’âge avait rendu plus lente sa démarche gracieuse, et il fut cruellement affligé de constater qu’elle ne se déplaçait qu’avec difficulté. Chaney prit une lampe et lui offrit son bras libre. Il connut un moment d’ivresse lorsqu’elle l’approcha, le toucha.

Ils descendirent l’escalier en silence. Chaney ralentit le pas pour s’accorder au sien, et ils descendirent doucement, prudemment, marquant un temps d’arrêt à chaque marche. Kathryn van Hise se tenait à la rampe, et elle avait l’allure hésitante des vieillards.

Ils s’arrêtèrent à la porte, restée ouverte, de la salle des opérations. Chaney leva sa lampe pour inspecter le véhicule : l’écoutille était ouverte, et sa paroi couverte de poussière ; son support de béton était sale, délabré.

Il demanda soudain :

— Qu’est-ce que j’ai révélé dans mon rapport, Katrina ? Ai-je parlé de vous ? De votre famille ? Ai-je parlé de la famille que j’ai vue sur la voie ferrée ? Qu’est-ce que j’ai dit ?

— Rien.

Elle gardait les yeux baissés.

— Quoi ?

— Vous n’avez rien dit.

Il crut sentir une tension douloureuse dans sa voix.

— Il a bien fallu que je dise quelque chose. Gilbert Seabrooke va l’exiger.

— Brian…

Elle s’interrompit, avala péniblement sa salive et reprit :

— Vous n’avez rien dit, M. Chaney. Vous n’êtes pas rentré de votre mission. Nous avons su que vous étiez perdu pour nous lorsque le véhicule n’est pas revenu au bout de soixante et une secondes : vous étiez entièrement perdu pour nous.

Brian Chaney posa la lampe à terre avec beaucoup de précaution, puis força Katrina à lui faire face et lui leva la tête. Il voulait voir son visage, il voulait voir pourquoi elle mentait. Ses yeux étaient gonflés de larmes mais ils ne mentaient pas.

Sèchement : – Pourquoi, Katrina ?

— Nous n’avons pas d’énergie, M. Chaney. Le véhicule est impuissant, condamné à l’immobilité.

Chaney tourna brusquement la tête pour fixer le TDV, puis, non moins brusquement, pour regarder Kathryn van Hise. Il ne se rendait pas compte qu’il la serrait douloureusement.

— Les ingénieurs peuvent me rappeler.

— Non, ils ne peuvent rien pour vous : ils vous ont perdu lorsque le gyroscope a cessé de vous guider, lorsque l’ordinateur a cessé de fonctionner, lorsque nous avons été privés d’énergie et que vous avez dépassé la date où cela s’est produit. Ils vous ont perdu, je dis bien : perdu ; ils ont perdu le véhicule.

Elle se dégagea, si fort que Chaney la serrât, et son regard mal assuré s’abaissa.

— Vous n’êtes pas revenu au laboratoire, M. Chaney. Personne ne vous a revu après le lancement ; personne ne vous a revu avant que vous fassiez ici votre apparition, aujourd’hui.

— Cessez de m’appeler M. Chaney ! dit-il presque en criant.

— Je suis… je suis navrée. Nous vous avons perdu exactement comme nous avions perdu le commandant Moresby. Nous pensions…

Il tourna le dos à la femme et pénétra d’un pas décidé dans la salle des opérations. Il grimpa sur le réservoir d’eau hyperbare et glissa une jambe dans le TDV par l’écoutille restée ouverte. Il ne prit pas la peine de se déshabiller ni d’ôter ses lourdes chaussures. Il se laissa glisser dans le véhicule, ferma l’écoutille d’un coup sec et attendit la lumière verte clignotante. Vainement. Chaney s’étendit de tout son long sur la litière à sangles et donna un bon coup de talon sur la barre-catapulte. Il n’y eut pas de lumière rouge.

Il fut pris de panique.

Il réprima cette panique et attendit que ses nerfs retrouvent le calme, un flegme impassible. Il se rappela son premier essai : il avait pensé que le véhicule était comme une tombe trop étroite, et il retrouva cette impression. La première fois qu’il s’était couché sur cette litière, il avait attendu que se produise quelque chose de spectaculaire, puis, sentant une douleur dans les jambes, il les avait allongées pour soulager cette douleur. Ses pieds avaient heurté la barre-catapulte, ce qui l’avait renvoyé à son point de départ avant que les ingénieurs ne l’aient prévu ; ils avaient été furieux contre lui. Une heure plus tard, pendant l’amphi, tout le monde avait vu et entendu le résultat de son geste : le véhicule catapulté à son point de départ, le bruit qui vous déchirait le tympan, les lumières qui baissaient. Étonnés, les ingénieurs étaient partis en courant, et Gilbert Seabrooke avait proposé qu’un nouveau programme d’études fût soumis à l’Indic. Le TDV ne pouvait tirer d’énergie que de son présent, non de son passé.

Chaney leva un bras pour s’assurer que l’écoutille était bien close ; elle l’était parfaitement. Le clignotant vert, pourtant, ne s’alluma pas ; c’était anormal. Chaney appuya ses lourdes chaussures sur la barre. La lumière rouge ne s’alluma pas. Il pressa sur la barre une seconde fois, puis donna un bon coup de pied. Au bout d’un moment, il se retourna pour regarder la salle à travers la cloche de plastique. Elle était faiblement éclairée par la lampe posée sur le sol. Il cria :

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