Wilson Tucker - L'Année du soleil calme

Здесь есть возможность читать онлайн «Wilson Tucker - L'Année du soleil calme» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1973, Издательство: Robert Laffont, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L'Année du soleil calme: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'Année du soleil calme»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Oui, il existe bien dans l’Amérique d’aujourd’hui une machine à explorer le temps. En l’utilisant, il serait commode de vérifier les prévisions des futurologues, d’aller voir, sur place en quelque sorte, si les programmes qu’ils ont savamment mis au point se sont réalisés. Une chimère, un simple rêve des spécialistes de la prospective ? Ou plutôt un long voyage au bout du cauchemar ?

L'Année du soleil calme — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'Année du soleil calme», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Je crois que vous aviez déjà pris votre décision. Les petits indices commençaient à apparaître, Katrina.

Il avait un souvenir très net de la soirée donnée en l’honneur de leur succès la nuit de leur retour. Elle lui dit :

— J’étais déjà presque décidée à ce moment, et ma décision a été prise quelque temps après ; elle a été arrêtée lorsqu’il est revenu blessé de son enquête. Il était si désarmé et si près de la mort lorsque vous l’avez sorti du véhicule avec l’aide du médecin que je me suis décidée sur-le-champ.

Elle jeta un regard sur les mains de Chaney, qui enveloppaient les siennes, puis leva les yeux.

Il lui serra les doigts en un geste d’encouragement.

— C’est vieux et c’est loin, Katrina. Je commence à m’en consoler.

Elle ne répondit pas, sachant que ce n’était qu’une demi-vérité.

— J’ai rencontré les enfants…

Il s’interrompit, embarrassé.

— Ce ne sont pas des enfants… ils sont plus âgés que moi. J’ai rencontré Arthur et Kathryn dehors, mais je leur ai fait peur.

Katrina inclina la tête, puis ses yeux se détachèrent de lui pour se poser une fois de plus sur les mains qui couvraient les siennes.

— Arthur doit avoir dix ans de plus que vous, mais Kathryn à peu près votre âge. Je suis désolée de ne pouvoir être plus précise, désolée de ne pouvoir vous dire depuis combien de temps mon mari est mort. Nous ne comptons plus le temps ici, Brian ; nous vivons au jour le jour, et d’un été à l’autre. Ce n’est pas une existence idéale.

Au bout d’un moment ses mains s’agitèrent sous celles de Chaney, et elle leva les yeux vers lui.

— Ils ont eu peur de vous parce qu’ils n’ont rencontré aucun autre homme depuis que le Centre a été envahi, depuis que le personnel militaire est parti d’ici et que nous y sommes restés seuls pour être protégés par l’enceinte d’Elwood. Pendant un an ou deux, nous n’osions même pas quitter ce bâtiment.

— Les gens que j’ai rencontrés là-bas ont eu peur de moi, eux aussi. Ils m’ont fui, dit Chaney avec amertume.

Elle manifesta une prompte surprise et parut alarmée.

— Quels gens ? Où ?

— La famille que j’ai vue hors de l’enceinte – là-bas sur la voie ferrée.

— Il n’y a là-bas personne de vivant.

— Si, Katrina, je vous assure. Je les ai vus, appelés, suppliés de revenir, mais ils se sont sauvés tout effrayés.

— Combien étaient-ils ? Combien ?

— Trois : le père, la mère et un petit garçon. Ils suivaient la voie ferrée là-bas, par-delà l’angle nord-ouest du Centre. Le petit bonhomme ramassait quelque chose – peut-être des morceaux de charbon – et les mettait dans un sac que sa mère transportait ; ils paraissaient en faire un jeu. Ils marchaient paisiblement, l’air heureux, jusqu’au moment où je les ai appelés.

D’un ton sec : – Pourquoi avez-vous fait ça ? Pourquoi avoir attiré l’attention sur vous ?

— Parce que je me sentais seul ! Parce que ce monde vide m’oppressait, m’était intolérable ! J’ai crié parce que c’étaient pour moi, mis à part un lapin effarouché, les seuls êtres vivants en ce monde. Je voulais qu’ils m’admettent parmi eux, qu’ils me parlent d’eux-mêmes. Je leur aurais donné tout ce que je possédais en échange d’une heure seulement de leur temps. Katrina, je voulais savoir s’il y avait encore des vivants sur cette terre, je voulais le savoir.

Il s’interrompit et réprima ses émotions. Il reprit, plus calmement :

— Je voulais leur parler, leur poser des questions, mais ils avaient peur de moi. En me voyant, ils étaient paniqués, frappés d’horreur. Ils se sont enfuis comme des lapins effarouchés et je ne les ai pas revus. Vous ne pouvez pas savoir quel mal ça m’a fait.

Elle dégagea ses mains de celles de Chaney et les posa sur ses genoux.

— Katrina…

Elle se refusa d’abord à lever les yeux, les gardant rivés sur la table. Le mouvement de ses mains avait laissé de légères empreintes sur la table, dans la poussière. Ce petit paquet de femme, se dit-il, s’était comme rabougri, ratatiné : la peau tendue de son visage semblait avoir vieilli en cinq minutes – ou peut-être la vieillesse n’avait-elle cessé de réclamer son dû pendant qu’ils parlaient ensemble.

— Katrina, je vous en prie.

Au bout d’un long moment, elle lui dit :

— Pardon, Brian. J’ai des excuses à vous présenter au nom de mes enfants et au nom de cette famille. Vous n’étiez pas, pour eux, un homme à qui on pût faire confiance, et ces pauvres gens de l’extérieur avaient de bonnes raisons de vous craindre.

Elle leva la tête, et il eut un choc.

— Tout le monde vous craint, nul ne peut se fier à vous depuis la rébellion. Je suis la seule ici qui n’ait pas peur d’un Noir.

Il fut chagriné, non de ses paroles, mais de la voir pleurer. Il souffrait de la voir pleurer.

Brian Chaney revint dans la salle de conférences. Il rapportait une seconde lampe, deux tasses en plastique et un récipient d’eau provenant du magasin. Il aurait amené, s’il avait pu, une bouteille de whisky, mais il était probable que le lieutenant de vaisseau Saltus en avait épuisé la provision depuis bien longtemps à force de fêter ses anniversaires successifs.

La vieille femme s’était essuyé les yeux.

Chaney remplit d’eau les deux tasses et en plaça une sur la table devant elle.

— Buvez… nous allons porter un toast.

— En l’honneur de quoi ? Nous faut-il pour boire un prétexte ?

Il fit un large geste dû bras qui désignait toute la pièce.

— Buvons à cette maudite horloge là-haut, qui m’a si souvent rompu le tympan en comptant soixante et une secondes ; à ce téléphone rouge que je n’ai jamais utilisé pour appeler le Président et lui dire qu’il était un âne ; à notre santé à tous les deux, un démographe de l’Indiana Corporation, et une directrice de recherche du Bureau des Poids et mesures – deux inadaptés, les derniers de leur espèce, attendant la fin du monde. Nous sommes déplacés et hors de saison, Katrina : qu’a-t-on besoin ici de démographes et de chercheurs, de sociétés et de bureaux ? Buvons à notre santé.

— Brian, vous faites le clown.

— Oh oui, dit-il, s’asseyant et la regardant de près à la lueur de la lampe. Oui, c’est vrai, dit-il. Et il me semble avoir presque réussi à vous rendre votre sourire. Faites cela pour moi, souriez.

Katrina sourit – l’ombre d’une ombre de son sourire d’autrefois. Chaney lui dit :

— C’est pour ce sourire que je vous aime toujours.

Il leva sa tasse.

— À la plus belle des femmes dans le monde de la science – et vous pouvez boire au démographe le plus cruellement frustré de ses espérances. Vidons nos tasses !

Chaney vida la sienne, dont l’eau lui parut insipide – éventée.

Elle inclina la tête sur le bord de sa tasse, et avala une petite gorgée.

Chaney fixa la longue table, les plafonniers éteints, l’horloge arrêtée, les téléphones muets.

— Je suis censé faire un travail – une enquête.

— Peu importe.

— Il faut que je fasse plaisir à Seabrooke. Je peux lui annoncer l’existence d’une famille là-bas : au moins une famille vivante et menant une existence paisible. Je suppose qu’il y en a d’autres – c’est inévitable. Avez-vous entendu parler de quelqu’un d’autre ? D’un quelconque être humain ?

Patiemment : – Il y en avait quelques-uns au début, cela fait de nombreuses années ; nous arrivions à maintenir un contact radio avec quelques survivants avant d’être privés d’énergie. Arthur avait localisé un petit noyau en Virginie, un groupe militaire vivant clandestinement dans un QG militaire ; et, plus tard, il a contacté une famille dans le Maine. Il nous arrivait de communiquer brièvement avec un ou deux individus dans les États montagneux de l’Ouest, mais c’était toujours pour en recevoir de tristes nouvelles. Ils avaient dû leur salut soit à une suite d’heureuses circonstances, soit à leur savoir-faire et à leur débrouillardise, soit, comme nous, au fait qu’ils se trouvaient exceptionnellement bien protégés. Ils étaient chaque fois peu nombreux et porteurs de nouvelles décourageantes.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'Année du soleil calme»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'Année du soleil calme» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «L'Année du soleil calme»

Обсуждение, отзывы о книге «L'Année du soleil calme» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x