Wilson Tucker - L'Année du soleil calme

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Oui, il existe bien dans l’Amérique d’aujourd’hui une machine à explorer le temps. En l’utilisant, il serait commode de vérifier les prévisions des futurologues, d’aller voir, sur place en quelque sorte, si les programmes qu’ils ont savamment mis au point se sont réalisés. Une chimère, un simple rêve des spécialistes de la prospective ? Ou plutôt un long voyage au bout du cauchemar ?

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Il se rappela les policiers militaires qui lui en avaient ouvert la porte après l’avoir escorté depuis la grille ; il se rappela l’aspect de la salle à son entrée, la réception peu chaleureuse que son retard lui avait value. Kathryn van Hise le dévisageait d’un œil critique, le jaugeait comme pour décider s’il serait à la hauteur de la tâche qui l’attendait ; le commandant Moresby et Arthur Saltus jouaient aux cartes, se morfondant, impatients de le voir arriver. Tout et tous l’attendaient, y compris la longue table d’acier occupant une position centrale sous les plafonniers.

Il s’était présenté et avait commencé à s’excuser de son retard lorsque le bruit douloureux l’avait interrompu, lui avait coupé la parole et lui avait martelé le tympan. Il avait vu les autres se tourner d’un seul mouvement pour observer l’horloge : soixante et une secondes. Il n’y avait de cela qu’une semaine ou deux – un siècle ou deux ; ç’avait été juste avant que les enveloppes volumineuses ne soient ouvertes et ne laissent libre cours aux rêves les plus fantastiques. Le long voyage qui l’avait conduit ici depuis la plage de Floride aboutissait une fois de plus à cette salle, mais elle était maintenant chichement éclairée par une lampe à essence.

Katrina était là.

La vieille femme était assise dans son fauteuil habituel à un bout de la table d’acier disproportionnée – assise tranquillement dans l’obscurité sous les plafonniers éteints. Comme toujours, ses mains croisées reposaient sur la table. Chaney plaça la lampe entre eux sur la table et son obscure clarté tomba sur le visage de Katrina.

Katrina.

Ses yeux étaient brillants et vifs, et elle avait toujours le même regard d’aigle, mais le temps ne l’avait pas épargnée. Il lut dans les rides de son visage la douleur, les ennuis, le chagrin ; c’étaient les rides d’une femme tenace qui avait beaucoup enduré, beaucoup souffert, mais jamais ne s’était laissé décourager. La peau était tendue sur ses pommettes ainsi qu’autour de sa bouche et de son menton, et son teint paraissait jaunâtre à la lueur de la lampe. Ses ravissants cheveux lustrés étaient devenus gris. Elle avait vécu des années dures, des années malheureuses, des années maigres.

En dépit de tout, il reconnut cette étincelle spéciale qu’elle allumait en lui : elle était restée aussi belle que dans sa jeunesse. Il était heureux de constater que sa beauté était à l’épreuve du temps.

Chaney écarta son propre fauteuil de la table et s’y laissa tomber sans détacher d’elle son regard. La vieille femme ne bougeait pas, ne parlait pas, l’observant attentivement, attendant ses premières paroles.

Il se prit à rêver : elle était là depuis des siècles dans cette salle toujours plus poussiéreuse et ténébreuse ; elle attendait patiemment qu’il atteignît son objectif, qu’il vînt explorer le Centre, remplir sa dernière mission, terminer l’enquête, et, ensuite , qu’il ouvrît des portes interdites pour trouver les réponses aux questions que l’on se posait. Chaney n’aurait pas été surpris qu’elle l’attendît à Jéricho s’il avait fait un saut de dix mille ans dans le passé. Elle aurait été là, l’attendant dans un temple ou dans un bouge, l’attendant là où il l’aurait trouvée lorsqu’il aurait entrepris d’ouvrir des portes interdites.

La salle de conférences poussiéreuse était aussi froide que le sous-sol, aussi froide que l’air du dehors. Les mains de Katrina étaient gantées de grandes moufles faites pour un homme – et il lui aurait suffi de se pencher pour constater qu’elle portait aussi des chaussures trop grandes. Elle semblait tassée, minuscule dans son fauteuil, et terriblement lasse.

Katrina attendait.

Chaney cherchait désespérément ce qu’il pourrait lui dire qui n’eût l’air ni absurde, ni mélodramatique, ni d’une cordialité qui eût sonné faux. C’eût été s’exposer à son mépris. Il était aux prises avec la même difficulté qu’à la porte d’entrée, lorsqu’il avait dit adieu aux enfants de Katrina, et cette fois encore il craignait de ne pas savoir s’en tirer. Il l’avait quittée dans cette pièce quelques heures auparavant, il l’avait quittée la gorge sèche, avec un sentiment d’appréhension alors qu’il s’apprêtait à effectuer son troisième et dernier sondage du futur. Elle était alors assise dans ce même fauteuil et dans la même attitude détendue. Il lui dit :

— Je suis toujours amoureux de vous, Katrina.

Il observa son regard et crut le voir prendre aussitôt une expression rieuse d’humour et de plaisir.

— Merci, Brian.

Sa voix aussi avait vieilli : elle lui parut plus rauque, reflétant sa lassitude.

— J’ai trouvé des fraises sauvages près de l’ancienne caserne, Katrina. Quelle est la saison des fraises dans l’Illinois ?

Oui, ses yeux étaient rieurs.

— Mai ou juin. Les étés sont devenus vraiment froids, mais c’est en mai ou juin.

— Savez-vous en quelle année vous êtes ? La date ?

Katrina hocha la tête imperceptiblement.

— Nous sommes privés d’électricité depuis de nombreuses années. Je regrette, Brian, mais j’ai perdu la notion du temps.

— Je suppose que cela n’a pas d’importance réelle – plus maintenant, avec ce que nous savons déjà. Je partage l’opinion de Pindare.

Elle l’interrogea des yeux.

— Pindare vivait il y a quelque deux mille cinq cents ans mais il était plus sage que beaucoup d’hommes de notre temps. Il déconseillait à l’homme de regarder trop loin dans l’avenir, l’avertissant que ce qu’il y trouverait ne serait pas à son goût. Encore Bartlett, c’est mon vice, ajouta-t-il avec un geste d’excuse et un demi-sourire. Le commandant Saltus me taquinait toujours sur mon flirt avec Bartlett.

— Arthur vous a longtemps attendu. Il espérait que vous viendriez rapidement, afin de vous revoir.

— J’aurais bien aimé… Mais personne ne savait ?… ne connaissait la date ?

— Non.

— Pourquoi non ? Le gyroscope me traçait la voie.

— Personne ne connaissait la date de votre arrivée, n’en avait la moindre idée. Le mécanisme du gyroscope ne pouvait plus mesurer votre progression une fois épuisée, ici , notre source d’énergie. Nous ne connaissions que la date de l’échec, lorsque le TDV cessa subitement de transmettre des informations là-bas à l’ordinateur. Vous étiez, pour nous, complètement perdu, Brian.

— Chîg ! Ces satanés ingénieurs soi-disant infaillibles avec leurs sacrées inventions prétendument infaillibles !

Il s’était laissé emporter, et il en fut tout gêné.

— Excusez-moi, Katrina.

Chaney allongea les bras au-dessus de la table et couvrit de ses mains celles de Katrina.

— J’ai découvert son tombeau dehors… je regrette bien d’être arrivé trop tard. Et j’avais déjà pris la décision de ne pas vous parler du tombeau à mon retour, lorsque je ferais mon rapport. Au fait, je n’en ai parlé à personne ? Je n’en ai rien dit ?

— Non, vous n’en avez rien dit.

— Un bon point pour moi, dit Chaney, exprimant sa satisfaction d’un signe de tête. Il m’avait fait promettre de ne pas parler de votre futur mariage, il y a de cela environ une semaine lorsque nous sommes rentrés de nos voyages d’essai à Joliet. Mais vous avez essayé de m’extorquer ce secret, vous vous rappelez ?

Elle sourit à ces mots.

— Il y a de cela environ une semaine.

Chaney s’en voulait d’avoir ainsi gaffé.

— C’est bien de moi, je n’en fais jamais d’autres.

Elle fit un petit signe de tête pour le rassurer.

— Mais j’avais deviné votre secret, Brian. En rapprochant votre attitude du comportement d’Arthur, j’avais deviné. Vous vous êtes éloigné de moi.

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