Wilson Tucker - L'Année du soleil calme

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Oui, il existe bien dans l’Amérique d’aujourd’hui une machine à explorer le temps. En l’utilisant, il serait commode de vérifier les prévisions des futurologues, d’aller voir, sur place en quelque sorte, si les programmes qu’ils ont savamment mis au point se sont réalisés. Une chimère, un simple rêve des spécialistes de la prospective ? Ou plutôt un long voyage au bout du cauchemar ?

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Il sortit et regarda la grille.

Elle était fermée et cadenassée, et elle constituait une protection efficace contre toute intrusion hormis celle d’un grimpeur décidé ; on avait fait de son mieux pour réparer les dommages qu’elle avait subis. Chaney enregistra tout cela d’un seul coup d’œil et s’avança pour examiner ce que l’on avait ajouté en guise d’épouvantail ou d’avertissement. Trois macabres talismans étaient accrochés sur le côté extérieur de la grille, face à la route : les crânes des hommes qui avaient été tués dans le corps de garde tant d’années auparavant. Comme avertissement à ceux qui seraient tentés d’entrer, on ne pouvait guère trouver plus explicite.

Chaney regardait fixement les crânes ; il savait que ce mode de mise en garde était vieux comme le monde ; il avait été utilisé pour protéger les villes palestiniennes avant la conquête romaine, et jusqu’au XVIIIe Siècle dans certains village reculés du Néguev.

Il ne vit personne dans les parages : l’entrée d’Elwood et ses alentours étaient déserts : l’avertissement avait porté. Des herbes d’un mètre de haut poussaient dans les fossés et les champs, de part et d’autre de la voie menant à la grand-route lointaine, mais ces herbes n’avaient pas été foulées par des hommes. La chaussée noire était déserte, sa ligne médiane blanche s’était effacée depuis longtemps et sa surface asphaltée s’était gravement détériorée au fil des années. Une auto utilisant cette route en aurait été réduite à rouler à un train de tortue.

Chaney prit des photos et quitta ces lieux.

Marchant vers le nord d’un pas élastique, il suivit la route familière menant à la caserne où il avait vécu, si peu de temps avant, avec Saltus et Moresby. Il faillit dépasser son emplacement sans le voir parce qu’il était envahi par un fouillis d’herbes folles ; nul édifice ne s’élevait en cette jungle.

Se frayant un chemin dans les herbes enchevêtrées – et faisant lever de son gîte un animal à fourrure en qui au bout d’un moment il reconnut un lapin – Chaney trébucha sur les fondations carbonisées d’un bâtiment presque enseveli dans la broussaille. Il ne reconnaissait pas sa propre caserne et eût été incapable de localiser sa petite chambre. D’ailleurs, était-ce bien la caserne ? Ce qui seul le laissait supposer, c’était la forme oblongue des fondations. Chaney regarda par-dessus le mur. Une bande étroite de givre bordait les blocs de béton au nord, là où l’air était le plus froid. Des fleurs sauvages formaient de grandes taches bleues ensoleillées, et, à sa grande surprise, des fraises sauvages leur opposaient des motifs rouges, poussant partout sur le côté des fondations exposées au soleil. Il eut l’idée d’observer la position du soleil, pour en confronter la hauteur avec l’avancement de la saison, puis considéra de nouveau les fraises. C’était bien, normalement, le début de l’été.

Chaney prit quelques photos et regagna la rue. C’était le désert. Il continua vers le nord.

La rue E était aisément identifiable, même sans le secours du poteau indicateur rouillé placé à un coin de rue. Il était sur ses gardes, marchant avec circonspection et attentif au moindre bruit autour de lui. Elwood était paisible sous le soleil d’été.

Le centre des loisirs était méconnaissable.

Furtivement et silencieusement, Chaney en franchit l’entrée et traversa son patio de ciment désagrégé pour gagner le bord de la piscine. Le fond en était recouvert de quelques centimètres d’eau sale provenant des dernières pluies et il y baignait un triste assortiment d’armes rouillées et brisées et une quantité appréciable de détritus amenés par le vent ; la piscine était devenue une décharge pour les ordures et les armes inutilisables. Le corps gonflé d’eau d’un petit animal flottait dans un coin. C’était un endroit désolé. Chaney prit bien soin d’écarter le souvenir de la piscine telle qu’il l’avait connue, et il s’en éloigna. Ces lieux paraissaient maintenant incultes et laids, sans rien de comparable avec ce qu’ils avaient été en des temps meilleurs.

Il marcha rapidement vers le nord-ouest. L’angle le plus éloigné du Centre devait se trouver à quelque deux kilomètres si ses souvenirs étaient exacts, mais il jugeait qu’il pouvait couvrir ce trajet à pied en un temps raisonnable.

Chaney longea à peine six longs pâtés de maison avant de tomber sur le cimetière de voitures. Près d’une vingtaine de véhicules gisaient sur l’asphalte, mais aucun n’était en état de marche et beaucoup d’entre eux n’étaient plus que des carcasses carbonisées. Le capot de chaque voiture était ouvert, et les batteries avaient été prélevées ; aucun des petits moteurs n’était intact, qui pût donner à Chaney une idée de leur mécanisme. Il fureta parmi toutes les épaves parce que Saltus avait éveillé sa curiosité en lui parlant de ces petits véhicules électriques. Il aurait aimé en conduire un. Il n’y avait pas de camion parmi les voitures, et il n’en avait vu aucun dans le Centre ; pourtant il y en avait eu un certain nombre, affectés au transport du courrier, pendant qu’il faisait son stage à Elwood. Sans doute avaient-ils été transférés à Chicago pour faire face à sa situation critique – ou peut-être volés par les ramjets lorsqu’ils avaient envahi le Centre.

Chaney sortit du cimetière de voitures, et s’immobilisa soudain dans la rue. Était-ce une illusion créée par sa tension nerveuse ? Toujours est-il qu’il crut surprendre un mouvement dans les hautes herbes de l’autre côté de la rue. Il dégagea le cran de sûreté de son fusil et s’avança vers le trottoir. Rien en vue dans les épaisses broussailles.

Il n’y avait pas de brèche vers l’angle de l’enceinte. Une carcasse de camion carbonisée et rouillée occupait ce qui avait été autrefois une brèche, mais elle était maintenant incorporée à la palissade. Du fil de fer barbelé avait été tendu de gauche à droite et de droite à gauche en travers de l’ouverture, bandé en dessous, en dessus et au travers de l’épave de telle manière que celle-ci faisait maintenant partie intégrante de l’enceinte ; d’autres fils, dirigés de haut en bas, avaient été entrelacés avec les précédents, si bien qu’il aurait été impossible, même à un enfant de petite taille, de franchir l’obstacle. Il suivit l’enceinte pour en examiner la seconde brèche. Elle avait été comblée. La barricade était sans faille, impénétrable.

Tout était envahi par les hautes herbes, qui cachaient bel et bien le tiers inférieur de la grille à une personne ne s’en trouvant éloignée que d’un mètre ou deux. Chaney ne fut pas surpris de voir l’angle nord-ouest protégé par les mêmes talismans macabres que l’entrée principale ; il s’attendait à les y trouver. Il ne vit pas trace des squelettes auxquels ces crânes appartenaient ; il n’avait d’ailleurs vu de corps humains en aucun endroit du Centre – quelqu’un les avait tous enterrés, l’ennemi comme l’ami. Les trois têtes de mort étaient accrochées au sommet de l’enceinte, paraissant fixer leur regard sinistre sur la plaine qu’elles dominaient et sur la voie ferrée rouillée qui passait au loin.

Chaney s’éloigna.

Il erra dans les hautes herbes, cherchant quelque chose. Arthur Saltus n’avait trouvé aucun vestige du commandant, mais Chaney ne pouvait s’empêcher de rechercher quelque indice de la présence de Moresby en ces lieux. Il lui était impossible d’abandonner, pour ainsi dire, le commandant sans s’être efforcé d’abord de le situer en cet endroit.

Un cri lointain déchira le silence du matin, un joyeux cri d’enfant à la voix aiguë.

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