Wilson Tucker - L'Année du soleil calme

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L'Année du soleil calme: краткое содержание, описание и аннотация

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Oui, il existe bien dans l’Amérique d’aujourd’hui une machine à explorer le temps. En l’utilisant, il serait commode de vérifier les prévisions des futurologues, d’aller voir, sur place en quelque sorte, si les programmes qu’ils ont savamment mis au point se sont réalisés. Une chimère, un simple rêve des spécialistes de la prospective ? Ou plutôt un long voyage au bout du cauchemar ?

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Cette arme ne fit qu’accroître son appréhension.

Chaney ne se donna pas la peine de consulter sa montre : elle n’avait pas de cadran lumineux et il n’y avait rien à voir sur le mur. Il quitta la salle enténébrée.

Il suivit lentement le couloir dans un noir silence sépulcral, en direction de l’abri ; la poussière qu’il soulevait sous ses pas lui donnait envie d’éternuer. Il trouva la porte de l’abri au toucher ; mais il la poussa sans déclencher l’allumage automatique des plafonniers. Il chercha à tâtons l’interrupteur placé près de la porte, le trouva et pressa dessus, mais resta dans l’obscurité ; il n’y avait plus de courant électrique, et l’ingénieur qui leur avait fait cet amphi était un menteur. Il écouta attentivement dans les ténèbres. Il n’avait ni allumettes ni briquet – c’est un désavantage pour le non-fumeur d’en être dépourvu lorsqu’il a besoin de s’éclairer ou de faire du feu – et il demeura un moment indécis, essayant de se rappeler où étaient rangées les choses d’importance secondaire. Il crut se souvenir qu’elles se trouvaient dans des coffres métalliques placés contre le mur le plus éloigné, près des portemanteaux où étaient pendus les vêtements d’hiver.

Chaney traversa la pièce d’un pas traînant, regrettant bien de n’avoir pas avec lui cet ingénieur qui était si sûr de lui.

Son pied heurta un carton vide, ce qui le fit sursauter ; il l’écarta de son chemin, d’un coup de pied, et il l’entendit heurter un autre objet : Saltus avait dit à Katrina que c’était un vrai taudis, et elle en avait pris bonne note. Après un bon moment de tâtonnements, le renflement de sa poche heurta le bord extérieur de l’établi, et il en explora le dessus, des deux mains. Inventaire : une lampe, une radio branchée sur une prise et reliée à l’antenne, quelques petites boîtes vides, une grande, un certain nombre d’objets métalliques que ses doigts ne purent identifier immédiatement, et une seconde lampe. Chaney ne palpa les objets que le temps d’hésiter sur leur nature et continua son exploration. Ses doigts vagabonds trouvèrent une boîte d’allumettes ; il entendit un bruit rassurant dans le réservoir des lampes lorsqu’il les secoua. Après les avoir allumées toutes les deux, il se retourna pour regarder la pièce. Chaney ne se considérait pas comme un pleutre, mais il porta la main sur la poche contenant son pistolet lorsqu’il se tourna pour scruter l’obscurité.

Le maraudeur était revenu piller le magasin.

À en juger par l’état des lieux, il avait dû y passer les derniers hivers, ou inviter des amis à partager l’aubaine.

Une troisième lampe était posée à terre près de la porte et il l’aurait renversée s’il avait marché dans le noir. Il y avait à côté d’elle une boîte d’allumettes. Un nombre incroyable de cartons à nourriture vides étaient entassés contre un mur avec toute une collection de récipients d’eau. Chaney se demandait pourquoi le maraudeur n’avait pas sorti et brûlé tous ces détritus au-dehors pour se débarrasser de cet entassement. Il compta cartons et récipients d’eau avec une stupeur croissante, et s’efforça d’estimer d’après leur nombre celui des années qui séparaient sa venue de la visite de Saltus. Et cette pensée lui donna l’idée de consulter sa montre : 8 h 55. Il était tourmenté par le sentiment que le TDV l’avait une fois de plus égaré. Un sac de plastique avait été ouvert, comme Saltus l’avait signalé, et un certain nombre de vêtements d’hiver manquaient sur les portemanteaux. Plusieurs paires de chaussures avaient disparu des étagères. Le paquet de moufles était ouvert et l’une d’elles était tombée à terre, oubliée à la faveur de l’obscurité.

Mais il n’y avait pas de nourriture sur le plancher en dépit de la pile de récipients vides. Tout avait été soigneusement recueilli et utilisé. Il n’y avait pas trace de rats ou de souris.

Chaney se précipita vers le râtelier d’armes. Il y manquait cinq fusils plus un nombre indéterminé de pistolets d’ordonnance. Il supposa, sans chercher à en faire le compte, qu’une quantité appropriée de munitions avait pris le même chemin. L’absence de deux des fusils était justifiée par l’usage qu’en avaient fait le commandant Moresby et Saltus.

Les petits objets métalliques éparpillés sur l’établi étaient les insignes que Moresby avait arrachés de son uniforme, pour la raison qu’avait indiquée Saltus : le commandant se savait dans une zone de combat. Les boîtes vides avaient contenu des cassettes de magnétophone, des films de nylon, des cartouches ; la grande boîte restée intacte renfermait son propre gilet pare-balles. La carte était couverte de poussière, comme tout le reste. La radio était maintenant inutilisable – à moins que la provision de piles eût résisté à l’épreuve des années.

Des années : du temps.

Chaney prit les deux lampes et regagna la salle renfermant le TDV. Il alla jusqu’au mur où étaient fixés le calendrier et l’horloge, et se pencha pour en lire les indications ; les deux instruments s’étaient arrêtés lorsqu’ils avaient cessé d’être alimentés en courant électrique : un certain 4 mars 09, à douze heures moins quelques minutes. Seul le thermomètre donnait une indication valable : 11 degrés.

Huit ans et demi après que Saltus eut vécu son désastreux cinquantième anniversaire, dix ans après que le commandant Moresby eut péri dans une escarmouche près de l’enceinte, la centrale nucléaire alimentant le laboratoire avait cessé de fonctionner, ou bien ses câbles avaient été détruits. À moins qu’ils soient devenus hors d’usage faute d’avoir été remplacés, ou que les transformateurs aient sauté, ou que l’énergie nucléaire se soit épuisée – on pouvait donner de la rupture de courant une centaine d’explications. Il n’y avait plus d’énergie.

Depuis combien de temps ? Chaney n’en avait pas la moindre idée : tout ce, qu’il savait, c’est que c’était arrivé après mars 2009. Cette panne définitive avait pu se produire une semaine, un mois ou une année, auparavant, ou dans un passé plus lointain pouvant se situer tout au long d’un siècle entier. Il n’avait pas demandé aux ingénieurs quelle était la date précise de son propre objectif, présumant qu’ils le lanceraient dans un futur postérieur d’une année à celui de Saltus, pour qu’il fît alors une nouvelle reconnaissance du Centre. Cette présomption était erronée – ou bien le véhicule s’était égaré une fois de plus. Lugubre, Chaney décida que cela n’avait pas d’importance, pas la moindre espèce d’importance. L’enquête, vouée à l’insuccès, était presque terminée ; elle le serait effectivement dès qu’il aurait fait une dernière inspection d’Elwood et serait revenu muni de son rapport.

Il ramena les lanternes à l’abri antiatomique.

La radio retint son attention. Chaney dénicha une boîte scellée de piles et en plaça le nombre requis dans le logement. Il explora le champ entier des fréquences militaires, dans un sens puis dans l’autre, sans résultat. Il poussa le gain au maximum et colla l’appareil à son oreille, mais celui-ci refusa d’émettre le moindre son, pas même un murmure ou un souffle d’air mort ; l’absence de sifflements et de parasites indiquait que les piles n’avaient pas résisté à l’épreuve du temps. Chaney abandonna cet instrument inutilisable et se prépara en vue de sa mission.

Il fut déçu de ne pas trouver un mot de Katrina, comme lors de son premier essai.

Il revêtit d’abord le gilet pare-balles. Arthur Saltus lui en avait souligné la nécessité, l’efficacité ; il n’avait dû son propre salut qu’à ce vêtement protecteur.

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