Ivan Efremov - La nébuleuse Andromède
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- Название:La nébuleuse Andromède
- Автор:
- Издательство:Progrès
- Жанр:
- Год:1976
- Город:Moscou
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Dar Véter regarda en bas à gauche, où plusieurs fusées de marchandises, reliées en grappe, flottaient comme des poissons endormis. Plus haut, sous une hotte aplatie qui l’abritait des météorites et du soleil, planait la plate-forme provisoire en tôles de revêtement intérieur, où on disposait et assemblait les pièces livrées au moyen des fusées. Les travailleurs s’y massaient, pareils à des abeilles sombres ou des vers luisants, lorsque la surface miroitante du scaphandre sortait de sous la hotte. Un réseau de câbles partait des trémies de déchargement qui béaient dans les flancs des fusées. Encore plus haut, juste au-dessus de la carcasse montée, des hommes aux attitudes bizarres et parfois comiques s’affairaient autour d’une machine volumineuse. À terre, un seul anneau en bronze de béryllium borazoné aurait pesé au moins une centaine de tonnes. Mais ici, cette masse pendait docilement près de la carcasse, au bout d’un câble mince qui avait pour rôle d’égaliser les vitesses intégrales de rotation autour de la Terre de toutes ces pièces détachées.
Quand les travailleurs se furent accoutumés à l’absence ou, plus exactement, à l’insignifiance de la force de pesanteur, ils devinrent adroits et sûrs d’eux. Mais on serait bientôt obligé de les remplacer par d’autres, car un long travail manuel sans pesanteur provoque un trouble de la circulation sanguine, qui risque de persister et de faire de l’homme un invalide après son retour sur la Terre. Aussi chacun travaillait-il sur le satellite cent cinquante heures au maximum et regagnait la Terre après avoir été réacclimaté à la station Intermédiaire qui tournait à 900 kilomètres de la planète.
Dar Véter, qui dirigeait le montage, tâchait de ne pas se surmener, malgré le désir d’accélérer telle ou telle besogne. Il devait, lui, demeurer plusieurs mois à cette altitude de 57000 kilomètres.
En autorisant le travail nocturne, il pourrait abréger le séjour de ses jeunes amis et hâter la relève. Le deuxième planétonef du chantier, le Baryon, se trouvait dans la plaine de l’Arizona, où Grom Orm surveillait les écrans de télévision et les pupitres des enregistreurs.
La décision de travailler pendant toute la nuit cosmique réduisait de moitié la durée du montage. Dar Véter ne pouvait refuser cette chance. Il approuva donc l’idée de ses hommes qui se dispersèrent aussitôt en tous sens pour tendre un réseau de câbles encore plus compliqué. Le planétonef Altaï, qui servait de logement au personnel et lestait immobile au bout de la poutre d’appui, décrocha soudain les câbles à roulettes qui reliaient sa trappe d’entrée à la carcasse du satellite. De longues flammes jaillirent de ses moteurs. L’immense vaisseau vira prestement. Pas un bruit ne parvint à travers le vide de l’espace interplanétaire. Le commandant expérimenté de l’Altaï n’eut besoin que de quelques coups de moteurs pour s’élever à quarante mètres au-dessus du chantier et tourner ses projecteurs d’atterrissage vers la plate-forme. On retendit les câbles conducteurs entre l’astronef et la carcasse, et la multitude d’objets hétéroclites, suspendus dans l’espace, acquirent une immobilité relative, tout en poursuivant la rotation autour de la Terre à une vitesse d’environ dix mille kilomètres à l’heure.
La répartition des nuages révéla à Dar Véter que le chantier survolait la région antarctique et que, par conséquent, il pénétrerait bientôt dans l’ombre de la Terre. Les réchauffeurs perfectionnés des scaphandres ne peuvent neutraliser entièrement le souffle glacé de l’espace cosmique, et malheur à celui qui dépense étourdiment l’énergie de ses piles ! C’est ainsi qu’a péri, il y a un mois, un architecte monteur qui s’était mis à l’abri d’une brusque averse de météorites dans le corps froid d’une fusée ouverte. Il n’a pas tenu jusqu’au retour vers le côté ensoleillé … Un ingénieur a été tué par une météorite. Ces accidents-là ne peuvent être prévus ni évités. La construction des satellites réclame toujours ses victimes, et nul ne sait qui sera la suivante ! Les lois de la probabilité, difficilement applicables aux grains de poussière que sont les hommes isolés, disent pourtant que Dar Véter a le plus de chances d’y rester, car c’est lui qui se trouve le plus longtemps à cette hauteur exposée à tous les hasards du Cosmos … Mais une voix intérieure audacieuse lui suggère que rien ne peut arriver à sa magnifique personne. Si absurde que soit cette certitude pour un homme à l’esprit mathématique, elle ne quitte pas Dar Véter et l’aide à marcher tranquillement, en équilibre sur les poutres et les treillis de la carcasse suspendue dans le gouffre du ciel noir …
Le montage des pièces sur la Terre se faisait par des machines spéciales qu’on appelait « embryotectes », parce qu’elles fonctionnaient suivant le principe de la cybernétique d’évolution de l’organisme vivant. Évidemment, la structure moléculaire de l’être vivant, due au mécanisme cybernétique héréditaire, était beaucoup plus complexe.
Les organismes vivants ne se développaient qu’à partir des solutions tièdes de molécules ionisées, tandis que les embryotectes fonctionnaient en général aux courants polarisés, à la lumière ou au champ magnétique. Les marques et les clefs apposées sur les pièces avec du thallium radioactif guidaient infailliblement le montage qui s’exécutait à une vitesse étonnante pour les profanes. Mais il n’y avait ni ne pouvait y avoir de machines pareilles en plein ciel. L’assemblage du satellite était un chantier à l’ancienne mode, où on travaillait à la main. En dépit des dangers, la besogne semblait si passionnante qu’elle attirait des milliers de volontaires. Les stations d’épreuves psychologiques n’avaient que le temps d’examiner tous ceux qui se déclaraient prêts à partir dans l’espace interplanétaire …
Dar Véter atteignit la base des machines solaires disposées en éventail autour d’un énorme moyeu pourvu d’un appareil de gravitation artificielle, et brancha sa pile dorsale sur le circuit de contrôle. Une mélodie simple résonna dans le téléphone de son casque. Alors, il y relia parallèlement une plaque de verre où un schéma était tracé en lignes d’or. La même mélodie lui répondit. Dar Véter tourna deux verniers pour faire coïncider les temps et s’assura de la concordance absolue des mélodies et même des tonalités du réglage. Une partie importante du futur engin avait été montée de façon impeccable. On pouvait passer à l’installation des moteurs électriques. Dar Véter redressa ses épaules fatiguées de porter le scaphandre et remua la tête. Le mouvement fit craquer les vertèbres du cou engourdi sous le casque. C’était encore heureux qu’il ne fût pas sujet à la maladie ultra-violette du sommeil ou à la rage infrarouge, affections mentales qui sévissaient en dehors de l’atmosphère terrestre et qui l’auraient empêché de mener à bonne fin sa mission glorieuse.
Le premier revêtement défendrait bientôt les travailleurs contre la solitude accablante dans le Cosmos, au-dessus du gouffre sans ciel ni terre !
Un dispositif de sauvetage lancé de l’Altaï passa en vitesse près du chantier. C’était un remorqueur envoyé aux fusées automatiques qui ne transportaient que les marchandises et s’arrêtaient aux niveaux prévus.
Il était temps ! L’amas flottant de fusées, d’hommes, de machines et de matériaux glissait vers le côté nocturne de la Terre. Le remorqueur revint, attelé à trois longues fusées pisciformes aux reflets bleuâtres, dont chacune pesait sur la Terre cent cinquante tonnes, sans compter le carburant.
Elles rejoignirent leurs pareilles, ancrées autour de la plate-forme de triage. Dar Véter bondit à l’autre extrémité de la carcasse et se trouva au milieu des ingénieurs préposés au déchargement. On discutait le plan du travail nocturne. Dar Véter se rangea à leur avis, mais leur ordonna de renouveler les piles individuelles qui réchauffaient les scaphandres pendant trente heures d’affilée, tout en alimentant les lampes, les filtres à air et les radiotéléphones.
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