Ivan Efremov - La nébuleuse Andromède
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- Название:La nébuleuse Andromède
- Автор:
- Издательство:Progrès
- Жанр:
- Год:1976
- Город:Moscou
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Des piles de rechange, une caméra électronique, deux appareils à oxygène … Elles iraient à deux, Véda et l’intrépide Miika, laissant à leurs camarades le soin d’étudier la troisième salle.
Véda Kong leur conseilla de se restaurer. On sortit les tablettes des voyageurs, comprimées d’albumines facilement assimilables, de sucres et d’antitoxines de la fatigue, mélangés de vitamines, d’hormones et de stimulants du système nerveux. Véda, surexcitée, n’avait pas faim. Miika ne revint qu’au bout de quarante minutes : elle avait, paraît-il, cédé à la tentation de faire la radioscopie de quelques armoires pour avoir une idée de leur contenu.
La descendante des plongeuses japonaises remercia du regard son chef d’équipe et fut prête en un instant.
Les câbles rouges et minces passaient au milieu du couloir. La lumière mauve des couronnes de gaz posées sur la tête des deux femmes ne pouvait percer l’obscurité séculaire de la galerie qui descendait en pente de plus en plus raide. De grosses gouttes froides tombaient de la voûte avec un bruit sourd et régulier. Des ruisseaux murmuraient dans les fissures. L’humidité pénétrante entretenait dans le souterrain une atmosphère de sépulcre. On ne rencontre que dans les grottes ce silence absolu, auquel veille l’écorce terrestre elle-même, insensible, inerte. Là-haut, si profond que soit le silence, on devine toujours une vie cachée, le mouvement de l’eau, de l’air ou de la lumière.
Véda et sa compagne subissaient malgré elles l’emprise de la caverne qui les avait englouties, comme la tombe d’un passé mort qui ne revit que dans l’imagination.
Elles avançaient vite, malgré la couche épaisse d’argile qui engluait le sol. Des blocs détachés des parois les forçaient parfois à escalader des encombrements et à ramper entre ces amas et la voûte. En une demi-heure, les deux exploratrices étaient descendues de 190 mètres et avaient atteint un mur lisse, où stationnaient les deux automates de reconnaissance. Un reflet de lumière leur suffit à distinguer dans le mur une porte massive en acier inoxydable. Au centre du battant, deux bosses rondes, marquées de signes, des flèches dorées et des poignées … Pour ouvrir, il fallait composer un signal conventionnel. Les archéologues connaissaient ce type de serrures, mais d’origine plus ancienne. Ayant tenu conseil, elles examinèrent le dispositif. Il ressemblait fort aux ouvrages que les gens rusés et méchants employaient autrefois à défendre leurs trésors contre les « étrangers » : dans l’Ère du Monde Désuni on classait les hommes en « étrangers » et « siens ». Quand on tentait de forcer ces portes, elles projetaient souvent des obus explosifs, des jets de gaz toxiques ou des radiations aveuglantes qui tuaient les investigateurs sans méfiance. Les mécanismes en métaux résistants ou en plastics s’étaient conservés durant des siècles et avaient emporté beaucoup de vies, jusqu’à ce qu’on eût appris à les neutraliser.
Il était évident qu’on devait ouvrir la porte au moyen d’instruments spéciaux. Les exploratrices se voyaient obligées de quitter le seuil du mystère principal de la grotte. Sans aucun doute, cette porte hermétique dissimulait les vestiges les plus précieux.
Véda et Miika éteignirent les lampes et mangèrent un morceau à la lumière de leurs couronnes.
Après un bref repos, elles comptaient réitérer leur tentative.
— Qu’est-ce qu’il peut bien y avoir là ? soupira Miika, les yeux sur la porte dont les dorures brillaient orgueilleusement. Elle semble nous narguer … On ne passe pas …, vous ne saurez rien !
— Qu’avez-vous réussi à voir dans les armoires de la seconde salle ? S’enquit Véda en réagissant contre le dépit puéril que lui causait cet obstacle inattendu.
— Des épures de machines, des livres aux pages métalliques. Et puis, probablement, des bobines de films de cinéma, des listes, des cartes stellaires et terrestres. Dans la première salle, il y a des modèles de machines, dans la seconde, les documents techniques qui s’y rapportent, dans la troisième, comment dirai-je … les reliques de l’histoire et les valeurs de l’époque où on utilisait l’argent. Ma foi, c’est logique … Mais où sont les valeurs dans le sens actuel du mot ? Les réalisations suprêmes de l’esprit humain, des sciences, des arts, de la littérature ? s’écria Miika.
— J’espère qu’elles sont derrière cette porte, répondit tranquillement Véda, mais je ne serais pas étonnée d’y découvrir des armes !
— Comment ? !
— Des armements, des moyens d’extermination rapide des hommes. L’hypothèse ne me semble pas fantaisiste.
La petite Miika devint rêveuse, s’attrista et dit à voix basse :
— En effet, cela paraît normal si on réfléchit au rôle de cette cachette. On y a mis à l’abri les plus grandes valeurs matérielles de la civilisation occidentale. Or, qu’est-ce qui passait pour essentiel, si en ce temps-là il n’existait pas d’opinion publique commune à toute la planète, ni même au peuple de ce groupe de pays ? La nécessité et l’importance d’une chose ou d’une autre au moment donné étaient établies par des dirigeants qui manquaient souvent de compétence. Aussi, les objets réunis dans ces grottes ne sont-ils nullement les vraies valeurs, mais ce que la minorité des chefs tenait pour telles. Ils ont pu essayer de conserver, en premier lieu, les machines et peut-être les armes, sans se rendre compte que les superstructures de la civilisation sont pareilles à celles de l’organisme.
— Mais oui, les superstructures que l’histoire crée en recueillant et assimilant l’expérience du travail, les connaissances, la technique, les réserves de matières, les corps simples et les formations chimiques pures. Une haute civilisation détruite ne peut être restaurée sans alliages solides, sans métaux rares, sans machines d’un rendement impeccable. Si tout cela était anéanti, comment ferait-on pour retrouver l’expérience, l’art de fabriquer les machines cybernétiques de plus en plus complexes, capables de subvenir aux besoins de milliards d’hommes ?
— Il était aussi impossible de retourner à la civilisation antique dépourvue de machines, dont on rêvait parfois.
— Bien sûr. Au lieu de la culture antique, c’eût été une épouvantable famine … Les rêveurs individualistes se refusaient à comprendre que l’histoire ne se répète jamais ! Je n’affirme pas que ce sont des armes, mais je suis portée à le croire. Si ceux qui ont aménagé cette cachette avaient le tort, fréquent à l’époque, de confondre la culture et la civilisation, en négligeant l’éducation et le développement obligatoires des sentiments humains, ils pouvaient se passer des arts, des lettres et de la science éloignée des besoins du moment. On partageait la science elle-même en science utile et inutile, sans songer à son unité. Une science et un art pareils étaient regardés comme des attributs agréables, mais pas toujours nécessaires, de la vie de l’homme. Or, le caveau que voici renferme l’essentiel … Je pense aux armes, si naïf, si absurde que cela paraisse à nos contemporains …
Véda se tut, fixant la porte.
— C’est peut-être un simple compositeur que nous ouvrirons en l’auscultant au microphone, dit-elle tout à coup en s’approchant de la porte. On essaye ?
Miika s’élança entre la porte et sa compagne.
— Non, Véda ! Pourquoi ce risque insensé ?
— J’ai l’impression que la caverne est près de s’effondrer. Une fois parties, nous ne pourrons plus revenir … Vous entendez ? Un bruit vague et lointain leur parvenait, tantôt d’en bas, tantôt d’en haut …
Miika, adossée à la porte, les bras en croix, restait inébranlable.
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