Roger Zelazny - L'île des morts

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Francis Sandow est le doyen de la race humaine bien que son corps soit celui d’un jeune homme. Sa fortune est l’une des plus colossales de l’univers connu, mais surtout il est l’un des vingt-six Noms vivants. C’est-à-dire qu’en lui-même réside, en plus de sa personnalité humaine, celle du dieu Shimbo de l’Arbre Noir.
Jadis il a façonné, par sa seule puissance psychique, l’Ile des morts sur une des planètes de son domaine. Aujourd’hui, un inconnu a rappelé à la vie plusieurs amis ou ennemis de Sandow, disparus depuis des siècles. Celui-ci est obligé de quitter son monde de luxe et d’oisiveté pour affronter l’ennemi qui cherche sa perte.
Mais ce dernier a usurpé le Nom d’une autre divinité et deux forces cosmiques colossales vont se heurter sur l’île des morts.

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Ceci se passait il y a environ deux cent cinquante ans. J’ai assisté aux obsèques.

J’ai écrasé mon mégot et suis revenu au glisseur. On verrait plus tard s’il y avait un coup fourré sur Driscoll. En attendant c’était l’heure de partir.

Les morts nous tiennent trop compagnie.

Pendant deux semaines, tout en me maintenant en forme, j’ai réfléchi à ce que j’avais découvert. Une complication m’attendait à mon entrée dans le système de Terre Libre : la planète avait acquis un nouveau satellite, lequel n’était pas d’origine naturelle.

QU’EST-CE OUI SE PASSE ? ai-je transmis en code.

UN VISITEUR, m’a-t-on répondu, AUTORISATION D’ATTERRISSAGE DEMANDÉE STOP REFUSÉE PAR NOUS STOP IL S’EST MIS EN ORBITE STOP IL DIT QU’IL EST ENVOYÉ PAR L’ESPIONNAGE TERRIEN.

LAISSEZ-LE ATTERRIR, ai-je ordonné, UNE DEMI-HEURE APRÈS MON ARRIVÉE.

Après le signal d’accusé de réception, j’ai resserré mon orbite et j’ai entamé la procédure de décélération.

Accueilli par les animaux qui me faisaient fête, j’ai gagné la maison pour prendre une douche, effacer la tête de Conner et m’habiller pour dîner.

Il apparaissait que le cas devenait suffisamment sérieux pour que le plus riche des gouvernements en place se décide à dépêcher jusqu’à moi quelque fonctionnaire mal payé, par le moyen de locomotion le moins coûteux qu’on pût trouver.

Je me suis promis, à tout le moins, de bien le nourrir.

3

De part et d’autre de la table où s’entassaient les reliefs du repas, nous nous dévisagions, Lewis Briggs et moi. Ses papiers attestaient qu’il était un agent du Bureau d’Espionnage Central terrien. Il avait l’air d’un singe rasé de frais. C’était un petit bonhomme ratatiné au regard en alerte, qui devait avoir dépassé l’âge de la retraite. Il avait un peu bredouillé en se présentant, mais le dîner l’avait détendu et il était maintenant plus à l’aise.

— Excellent repas, Mr Sandow, a-t-il reconnu. Maintenant, si vous le permettez, j’aimerais que nous parlions de l’affaire qui m’amène.

— En ce cas, montons prendre l’air sur la terrasse, nous serons mieux pour discuter.

Nous avons quitté la table en emportant nos verres et je l’ai mené à l’ascenseur. Cinq secondes plus tard, celui-ci nous déposait au niveau du toit-terrasse aménagé en jardin. J’ai désigné deux fauteuils sous un marronnier :

— Ici ?

Avec un signe d’approbation, il s’est installé. Nous avons humé un moment la brise fraîche du crépuscule.

— J’admire, a-t-il remarqué, cette faculté que vous avez de satisfaire vos moindres caprices.

— Ce caprice où nous sommes installés, ai-je répondu, est un camouflage qui rend les bâtiments indécelables par voie aérienne.

— Oh ! je n’y avais pas songé.

Il a refusé le cigare que je lui offrais. J’ai allumé le mien en lui demandant :

— Bon, que me voulez-vous ?

— Consentirez-vous à m’accompagner sur Terre pour parler à mon chef ?

— Non. J’ai déjà répondu par lettre à cette question une douzaine de fois. La Terre me porte sur les nerfs, elle me rend malade. C’est pour cette raison que je vis ici. La Terre est surpeuplée, bureaucratique, malsaine, elle est en proie aux psychoses de masse. Vous pouvez parler à la place de votre chef et vous lui transmettrez ma réponse.

— Normalement, ce sont des questions qu’on règle à l’échelon divisionnaire.

— Désolé. Si vous voulez, je peux envoyer d’ici un câble chiffré.

— La réponse nous coûterait trop cher. Notre budget est serré, vous savez.

— Bon Dieu, je paierai la réponse ! N’importe quoi pour arrêter ce flot de courrier.

— Oh ! non, surtout pas, a-t-il déclaré sur un ton de panique. Ça ne s’est jamais fait, et avec les heures qu’il faudrait pour calculer comment vous imputer les frais, ça ne serait pas rentable.

Intérieurement j’ai pleuré sur toi, ma Terre maternelle, et sur les prodiges qui ont été accomplis à ta surface. Un gouvernement voit le jour, il devient florissant, il fortifie son nationalisme et agrandit ses frontières, puis vient le temps de la solidification, de la division du travail en spécialisations, du morcellement des responsabilités, des courroies de transmission. Max Weber a parlé de tout cela. Il a vu la nécessité de la bureaucratie dans l’évolution de toutes les institutions, et il a vu que c’était un bien. Oui, il a vu que la bureaucratie était bonne et nécessaire. Nécessaire, peut-être, à condition d’ajouter à ce mot une virgule, puis la mention « grand Dieu » suivie d’un point d’exclamation. Car dans l’histoire de toute bureaucratie il arrive une époque où elle se met à parodier ses propres fonctions. Il n’y a qu’à voir ce que la désagrégation de la grande machinerie austro-hongroise a fait à ce pauvre Kafka, et celle de la russe à Gogol. Ça les a fait sortir de leur cocon, les pauvres diables, et voilà maintenant que j’avais devant moi un homme qui avait survécu à quelque chose de bien plus profond sans que la durée de ses jours en soit raccourcie. Cela m’indiquait que son niveau d’intelligence était légèrement inférieur à la moyenne, qu’il présentait des conflits émotionnels, un sentiment d’insécurité ou une moralité douteuse, à moins qu’il ne fût un masochiste à tous crins. Car ces machineries neutres où se combinent, dans ce qu’elles ont de pire, les images paternelle et maternelle – à savoir la chaleur du sein et l’autorité du maître omniscient – sont un pôle d’attraction rêvé pour les êtres faibles. Et c’est pourquoi, ma Terre maternelle, j’ai pleuré sur toi intérieurement à cet instant de l’immense parade qu’on nomme le Temps : les clowns défilent, et chacun sait qu’au fond d’eux ils ont le cœur brisé.

— Alors dites-moi ce que vous voulez et je vous répondrai, ai-je repris.

D’une poche il a sorti une enveloppe cachetée qu’il m’a tendue sans que j’y accorde une attention extrême.

— Si vous ne consentiez pas à venir sur Terre avec moi, je devais vous remettre ceci.

— Et si j’avais accepté de venir, qu’en auriez-vous fait ?

— Je l’aurais rendu à mon chef.

— Pour qu’il puisse me le donner lui-même ?

— Sans doute, a-t-il reconnu.

Déchirant l’enveloppe, j’en ai tiré une simple feuille de papier. Je l’ai regardée de près dans la lumière incertaine. C’était une liste de six noms. Je l’ai lue en conservant un visage impassible.

Tous ces noms appartenaient à des gens que j’avais aimés ou haïs, et qui reposaient chacun quelque part dans une tombe.

Et tous avaient fait l’objet d’une photographie récemment tombée sous mes yeux.

Tout en exhalant un nuage de fumée, j’ai replié la liste, l’ai remise dans l’enveloppe, et j’ai jeté celle-ci sur la table qui nous séparait.

— Qu’est-ce que ça signifie ? ai-je demandé au bout d’un moment.

— Ils sont tous potentiellement vivants, a-t-il répondu. Je vous demande de détruire cette liste le plus tôt possible.

— D’accord. Mais pourquoi sont-ils potentiellement vivants ?

— Parce que leurs bandes de rappel ont été volées.

— Comment ?

— Nous l’ignorons.

— Pourquoi ?

— Nous ne le savons pas non plus.

— Et vous êtes venu me voir… ?

— Parce que vous êtes le seul lien à notre connaissance. Toutes ces personnes étaient de vos intimes.

Ma première réaction était l’incrédulité, mais je la dissimulais. Les bandes de rappel sont la seule chose de l’univers que j’aie toujours considérée comme inviolable, inaccessible, durant leurs trente jours d’existence que suit une destruction définitive. J’avais essayé une fois de m’emparer de l’une d’elles, et j’avais échoué. Elles sont protégées par des gardiens incorruptibles et des chambres fortes impénétrables.

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