Isaac Asimov - Les dieux eux-mêmes

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En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que… A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité. Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt. Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.

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« La marque est extrêmement compliquée, expliqua Sélénè à son compagnon. Chaque bond bénéficie d’un point ; chaque prise également ; manquer une barre vous coûte deux points ; toucher le fond, dix points ; et enfin on se voit infliger une pénalité pour toute faute.

— Qui marque ?

— Les arbitres, bien entendu, mais dans les cas douteux on fait également appel aux bandes télévisées. Il arrive même parfois que ces bandes elles-mêmes ne puissent départager les concurrents. »

Des cris montèrent de la masse des assistants au moment où une fille en bleu dépassa un garçon en rouge et lui flanqua sur la fesse une claque retentissante. Le garçon avait bien tenté de l’éviter, mais sans succès, et voulant s’agripper maladroitement à une barre il heurta rudement la paroi de son genou.

— Il n’a pas les yeux en face des trous ! s’exclama Sélénè indignée. Il ne l’a donc pas vue venir, cette fille ?

La compétition se faisait de plus en plus ardente et le Terrestre se lassa de chercher en vain un sens à cette mêlée. Parfois, un des gymnastes effleurait une barre au passage sans parvenir à s’y suspendre. À ces moments-là les spectateurs se penchaient par-dessus la balustrade, comme prêts à s’élancer eux-mêmes dans le vide pour lui porter secours. À un moment donné, Marco Fore fut frappé au poignet et quelqu’un cria : « Faute ! »

Fore rata sa prise et se mit à descendre en vrille. Aux yeux du Terrestre cette chute, sous la faible pesanteur lunaire, était lente. Le corps nu et lisse de Fore tournoyait, pivotait, tandis qu’il essayait en vain d’attraper une barre au passage. Les autres athlètes s’écartèrent, comme si le jeu s’interrompait de lui-même au cours d’une chute.

Fore plongeait plus rapidement maintenant, bien qu’il eût réussi à deux reprises à ralentir un peu sa chute, sans parvenir cependant à trouver une véritable prise.

Il touchait presque le fond lorsque il réussit à s’accrocher de la jambe droite à une barre transversale. Il y resta suspendu, se balançant la tête en bas à environ trois mètres du sol. Les bras écartés, il s’immobilisa sous les applaudissements des spectateurs, puis, opérant un rapide rétablissement, bondit à nouveau dans les airs.

— Y a-t-il eu faute ? demanda le Terrestre.

— Si Jean Wong avait saisi le poignet de Marco au lieu de le repousser, il y aurait eu faute. Mais l’arbitre en a décidé autrement et je ne pense pas que Marco élèvera une protestation. Il s’est laissé tomber beaucoup plus bas qu’il n’était nécessaire. Il adore exécuter ces rétablissements de la dernière minute, mais un beau jour il calculera mal son coup et cela lui jouera un mauvais tour… Tiens, tiens !…

Le Terrestre, intrigué, leva les yeux sur elle, mais Sélénè, qui ne le regardait pas, dit vivement : « Je reconnais un des membres du bureau du commissaire. C’est certainement à vous qu’il en a ».

— Pour quelle raison ?

— Je ne vois pas, à part vous, à qui il pourrait s’intéresser. Vous seul sortez de l’ordinaire.

— Je ne vois pas de raison…

Cependant, le fonctionnaire, qui avait le physique d’un Terrestre ou tout au moins d’un Immigrant, et qui semblait gêné d’être le point de mire d’une vingtaine de spectateurs aux corps frêles et nus qui masquaient leur dédain sous une indifférence affectée, se dirigea droit sur lui.

— Monsieur, dit-il, le commissaire Gottstein vous prie de bien vouloir me suivre…

Chapitre 5

L’appartement de Barron Neville était beaucoup moins accueillant que celui de Sélénè. Des livres étaient entassés un peu partout ; les fiches perforées de son ordinateur s’accumulaient dans un coin et le plus grand désordre régnait sur son vaste bureau. Quant aux fenêtres, elles étaient bouchées.

— Comment peux-tu avoir les idées claires dans un foutoir pareil, Barron ? fit Sélénè qui venait d’entrer, en croisant les bras.

— Je m’en arrange, grommela Barron. Comment se fait-il que tu ne m’aies pas amené ton Terrien ?

— Le commissaire a le pas sur toi. Le nouveau commissaire.

— Gottstein ?

— Exactement. Pourquoi ne t’es-tu pas renseigné plus vite sur lui ?

— Cela m’a demandé du temps. Je n’aime pas travailler à l’aveuglette.

— Dans ce cas, il ne nous reste plus qu’à attendre, fit Sélénè.

Neville se mordit un ongle, inspecta le résultat d’un air désapprobateur, puis dit :

— Je me demande ce que je dois penser de la situation… Et toi, que penses-tu de lui ?

— Il me plaît, déclara sans ambages Sélénè. Pour un Terrien, il s’est montré plutôt agréable. Il m’a laissé le piloter. Il a manifesté de l’intérêt et n’a pas émis de critiques. Enfin, il n’a pas adopté une attitude condescendante et je n’ai pas éprouvé le désir irrésistible de me montrer agressive avec lui.

— T’a-t-il à nouveau questionnée sur le synchrotron ?

— Non. Il n’avait d’ailleurs aucune raison de le faire.

— Ah, oui ? Et pourquoi ?

— Je lui ai dit que tu désirais le voir et que tu étais physicien. S’il a des questions à poser, c’est à toi qu’il les adressera quand vous vous rencontrerez.

— Il n’a pas trouvé curieux d’être piloté par une hôtesse d’accueil qui comme par hasard connaît un physicien ?

— Curieux ? Pour quelle raison ? Je lui ai dit que je couchais avec toi. Après tout, si elle lui plaît, un physicien peut très bien condescendre à faire l’amour avec une humble hôtesse.

— Sélénè, je t’en prie…

— Vois-tu, Barron, il me semble que s’il avait des intentions cachées, que s’il s’accrochait à moi dans l’unique espoir que je le conduirai jusqu’à toi, il manifesterait une certaine gêne. Plus le complot est absurde et risqué et plus celui qui l’ourdit se montre nerveux et inquiet. Quant à moi, j’ai adopté envers lui une attitude dégagée. Je lui parle de tout sauf du synchrotron et je l’ai amené aujourd’hui au gymnase assister à une compétition.

— Et alors ?

— J’ai eu l’impression que ça l’intéressait. Il paraissait détendu et attentif. Il ne m’a pas donné l’impression d’avoir de sombres desseins.

— En es-tu sûre ? Et voilà maintenant que le commissaire me coupe l’herbe sous les pieds. Tu trouves que c’est une bonne chose, toi ?

— Je ne vois pas ce que ça a de grave. Le convier ouvertement devant une vingtaine de Lunarites n’a rien, me semble-t-il, de particulièrement inquiétant.

Neville se rejeta en arrière, les mains croisées sur la nuque, et lança :

— Je t’en prie, Sélénè, dispense-toi d’émettre une opinion quand je ne te la demande pas. Je trouve ça horripilant. Et d’abord, cet homme n’est pas un physicien. A-t-il prétendu l’être ?

— Je lui ai donné du physicien, fit Sélénè après avoir réfléchi un moment, et il n’a pas protesté, mais il ne m’a pas franchement dit qu’il l’était. Et cependant… et cependant je suis sûre qu’il l’est.

— C’est ce qu’on appelle un mensonge par omission, Sélénè. Il se considère peut-être comme un physicien, mais le fait est qu’il n’en a pas le titre et qu’il n’effectue pas de travaux dans ce domaine. Qu’il ait eu une formation scientifique, je le lui accorde, mais il n’occupait aucun poste. Il en aurait été bien empêché. Pas un laboratoire sur Terre ne l’aurait pris pour collaborateur. Il se trouve qu’il figure sur la liste noire de Fred Hallam, où il est en tête depuis longtemps.

— En es-tu sûr ?

— Tu peux me croire. J’ai pris mes renseignements. Ne viens-tu pas de me reprocher d’y avoir consacré trop de temps ?… Cela me paraît trop beau pour être vrai.

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