Isaac Asimov - Les dieux eux-mêmes

Здесь есть возможность читать онлайн «Isaac Asimov - Les dieux eux-mêmes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1982, ISBN: 1982, Издательство: Denoël, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les dieux eux-mêmes: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les dieux eux-mêmes»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que… A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité. Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt. Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.

Les dieux eux-mêmes — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les dieux eux-mêmes», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Comment pourrais-je faire une telle promesse avant de connaître la question ?

— Je vous ai dit tout à l’heure que les Terriens qui n’aiment pas les Terriens ont tendance à s’installer définitivement sur la Lune. Vous ne m’avez pas contredite. Auriez-vous cette intention ?

Le Terrestre regarda fixement le bout de ses grosses chaussures, puis dit enfin :

— Voyez-vous, Sélénè, j’ai eu des difficultés à obtenir un visa pour la Lune. On m’objectait que j’étais un peu trop âgé pour effectuer ce voyage. Que si je séjournais trop longtemps sur la Lune je me sentirais incapable de retourner sur Terre. C’est pourquoi je leur ai déclaré que j’avais l’intention de m’installer ici définitivement.

— En somme vous ne mentiez pas.

— Sur le moment je n’en étais pas très sûr. Mais je crois bien que je vais me décider à me fixer ici.

— J’aurais cru que dans ces conditions ils auraient cherché à vous empêcher de partir.

— Et pour quelle raison ?

— Parce que en règle générale, les Autorités de la planète Terre répugnent à laisser des physiciens s’installer définitivement sur la Lune.

— Ils ne m’ont fait aucune difficulté à ce sujet, fit le Terrestre avec un léger sourire.

— Alors, si vous devez rester parmi nous, il me semble que nous ferions bien de visiter le gymnase. Les Terriens en expriment souvent le désir, mais en règle générale nous ne les y encourageons pas… bien que ce ne soit pas absolument interdit. Il en va autrement des Immigrants.

— Ah oui ? Et pourquoi ?

— D’abord nous pratiquons nos exercices nus ou presque nus. Pourquoi pas ? ajouta-t-elle d’un ton irrité, comme allant au-devant de sempiternelles objections : La température est égale ; le gymnase, parfaitement propre. Nous évitons en général d’imposer notre nudité aux Terriens. Les uns en sont choqués, les autres, excités, quand ce n’est pas les deux à la fois. Nous n’allons pas endosser des vêtements au gymnase pour leur faire plaisir, ni les obliger à nous imiter. C’est pourquoi nous préférons leur en interdire l’entrée.

— Et les Immigrants ?

— Il faut bien qu’ils s’y habituent. Et finalement ils se mettent nus eux aussi. S’exercer au gymnase leur est plus nécessaire encore qu’aux Lunarites d’origine.

— Je serai franc avec vous, Sélénè. Une femme nue, je trouve cela excitant. Je n’ai pas encore passé l’âge, vous savez.

— Eh bien, excitez-vous, fit la jeune femme avec indifférence, mais gardez votre excitation pour vous. D’accord ?

— Sommes-nous obligés nous aussi de nous dévêtir ? fit-il en la regardant d’un air amusé.

— En notre qualité de spectateurs, non. Nous le pourrions, mais rien ne nous y oblige. Vous vous sentiriez mal à l’aise si vous adoptiez si vite cette coutume, et vous ne nous offririez pas un spectacle particulièrement réjouissant…

— Eh bien, on peut dire que vous êtes franche, vous !

— Ce n’est pas votre avis ? Allons, soyez honnête. Quant à moi, je ne tiens nullement à devenir l’objet de votre excitation. C’est pourquoi nous resterons habillés tous les deux.

— Personne, à votre avis, ne soulèvera d’objection ? Je veux dire : à l’entrée d’un Terrien de piètre apparence !

— Pas si vous êtes avec moi.

— Bon. Alors allons-y, Sélénè. C’est loin d’ici ?

— Nous y sommes. Là en face.

— Ah ! je comprends. Vous aviez dès le début l’intention de m’y amener.

— Je pensais que cela vous intéresserait.

— Et pourquoi ?

— Une idée que j’ai comme ça, fit Sélénè avec un brusque et charmant sourire.

— Je commence à croire, fit le Terrestre en secouant la tête, que vous n’avez jamais des idées « comme ça ». Laissez-moi vous faire part de mes déductions. Si me je fixe sur la Lune j’aurai besoin de faire des exercices afin d’entretenir ma musculature, mon ossature et mes organes.

— C’est exact. C’est d’ailleurs ce que nous faisons tous, mais spécialement les Immigrants venus de la planète Terre. Le jour viendra où vous exercer au gymnase sera pour vous une simple question de routine.

Ils franchirent une porte et le Terrien, stupéfait, resta cloué sur place.

— C’est bien le premier endroit qui me rappelle la Terre.

— En quoi ?

— D’abord par ses dimensions. Je ne pensais pas que vous aviez sur la Lune des salles aussi vastes. Des bureaux bien équipés, des secrétaires installées devant leurs machines…

— Des secrétaires à la poitrine nue, lui fit observer Sélénè.

— Ce détail-là, je le reconnais, ne me rappelle en rien la Terre.

— Nous disposons d’un toboggan et d’un ascenseur pour les Terriens, car il existe plusieurs niveaux… Mais attendez un instant.

Elle s’approcha de la secrétaire installée à la table la plus proche et lui adressa rapidement quelques mots à voix basse tandis que son compagnon regardait autour de lui avec une bienveillante curiosité.

— Pas de problème, fit Sélénè en revenant auprès de lui. Et de plus nous aurons la chance d’assister à une compétition qui promet d’être passionnante. Je connais les deux équipes qui y participent.

— Cet endroit est vraiment impressionnant.

— Si vous parlez de ses dimensions, je vous répondrai tout de suite que ce gymnase est encore insuffisant. D’ailleurs nous en avons trois : mais celui-ci est le plus important.

— Cela me fait plaisir de penser, dit le Terrestre, que dans cette périphérie lunaire vous sacrifiez tant de place à de simples divertissements.

— Des divertissements ! fit Sélénè, ulcérée. Vous croyez vraiment que ce sont de simples divertissements ?

— Les compétitions ne sont après tout que des jeux.

— Appelons ça des jeux si vous voulez. Sur la Terre, pour vous ce n’est que du sport. Dix joueurs s’exhibent devant dix mille spectateurs. Mais sur la Lune il n’en est pas ainsi. Ce qui pour vous est un divertissement est pour nous une nécessité… Suivez-moi. Nous allons prendre l’ascenseur, qu’il nous faudra peut-être attendre un peu.

— Je ne cherchais nullement à vous vexer.

— Je ne suis pas vexée, mais essayez de nous comprendre. Vous autres Terrestres avez eu, depuis le moment où les bêtes aquatiques se sont risquées sur la terre ferme, trois cents millions d’années pour vous adapter à la pesanteur terrestre. Vous n’avez pas eu besoin de vous y exercer. Alors que le temps nous a manqué, à nous autres, pour nous adapter à la pesanteur lunaire.

— C’est bien ce qui vous rend différents de nous.

— Chez ceux qui de naissance et dès l’enfance sont soumis à l’apesanteur lunaire, ossature et musculature sont tout naturellement plus légères et moins massives que chez les Terriens, mais ce ne sont là que des aspects superficiels. En revanche, nos fonctions corporelles, si subtiles soient-elles, digestion, taux de sécrétion hormonale, sont mal adaptées à la quasi-pesanteur et c’est pourquoi nous devons y remédier par une culture physique appropriée. Que nous nous livrions à ces exercices sous forme de jeux ne signifie pas qu’il ne faille voir là que simple divertissement… Ah ! voilà l’ascenseur.

Le Terrestre, interloqué, fit un pas en arrière tandis que Sélénè encore sur la défensive s’exclamait d’un ton agacé :

« Vous allez me dire, comme tous les Terrestres, que cet ascenseur ressemble singulièrement à une corbeille d’osier. Mais vu le faible degré de pesanteur qui règne sur la Lune ce panier est bien assez résistant.

L’ascenseur entreprit une lente descente. Ils étaient seuls à bord.

— On ne doit pas utiliser souvent ce moyen de transport, fit le Terrestre.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les dieux eux-mêmes»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les dieux eux-mêmes» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les dieux eux-mêmes»

Обсуждение, отзывы о книге «Les dieux eux-mêmes» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x