Isaac Asimov - Les dieux eux-mêmes

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En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que… A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité. Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt. Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.

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— Alors, quelle déveine pour vous de tomber sur un touriste votre jour de congé !

— Je ne suis pas « tombée » sur vous. J’étais à votre recherche. Et je ne vous ai pas retrouvé sans peine. Vous ne devriez pas vous balader ainsi tout seul.

— Pourquoi me cherchiez-vous ? fit le Terrestre la regardant avec intérêt. Vous les aimez tant que ça, les Terriens ?

— Ma foi non, bien au contraire, reconnut-elle avec une rude franchise. Je ne peux pas les sentir. Je les déteste par principe et être continuellement en leur compagnie rend mon métier plus dur encore.

— Et pourtant vous me cherchiez, et rien au monde – pardon, rien en Lune – ne parviendra à me faire croire que je suis jeune et beau.

— Même si vous l’étiez, cela n’y changerait rien. Les Terriens ne m’intéressent pas, comme tout le monde le sait à l’exception de Barron.

— Alors, encore une fois, pourquoi étiez-vous à ma recherche ?

— Parce que vous m’intéressez à d’autres points de vue, et parce que Barron s’intéresse à vous.

— Qui est Barron ? Votre petit ami ?

— Barron Neville ? fit Sélénè en éclatant de rire. Ce n’est pas un gamin et il est pour moi bien plus qu’un ami. Nous avons des rapports physiques quand l’envie nous en prend.

— C’est exactement ce que je voulais dire. Vous avez des enfants ?

— Oui, un petit garçon de dix ans. Mais il passe le plus clair de son temps dans le quartier réservé aux enfants. Et pour vous éviter la question que vous alliez me poser, non, il n’est pas de Barron. J’aurai peut-être un enfant de Barron si nous sommes encore ensemble quand je recevrai l’autorisation de concevoir à nouveau… en admettant que je la reçoive, ce dont je suis à peu près sûre.

— Vous êtes d’une franchise étonnante.

— Pour ce que je ne considère pas comme secret ?… Pourquoi pas ?… Et maintenant, qu’aimeriez-vous faire ?

Ils s’étaient engagés dans un long couloir taillé dans une roche d’un blanc laiteux, à la surface comme vitrifiée où s’étaient enchâssées des « pierres de lune » comme on en pouvait ramasser en de nombreuses régions lunaires. Sélénè portait de légères sandales qui semblaient à peine effleurer le sol tandis que son compagnon avait aux pieds de lourdes chaussures aux épaisses semelles ferrées qui lui permettaient de se maintenir en équilibre et de se déplacer sans trop souffrir.

Ce couloir était à sens unique. De temps à autre une petite voiture électrique les dépassait et disparaissait silencieusement.

— Voyons, qu’aurais-je envie de faire ? Vous venez de le demander sans poser aucune condition. Ne mettrez-vous pas de conditions-limites afin que bien involontairement je ne vous vexe par mes exigences ?

— Seriez-vous physicien ?

— Pourquoi me demandez-vous cela ? dit le Terrien après un instant d’hésitation.

— J’étais curieuse de savoir ce que vous me répondriez. Car je sais pertinemment que vous êtes physicien.

— Comment le savez-vous ?

— Parce qu’il faut être physicien pour parler de conditions-limites. Et parce qu’il faut l’être pour demander avant tout, en arrivant sur la Lune, à visiter le synchrotron à protons.

— C’est donc pour cela que vous étiez à ma recherche ? Parce que vous pensiez que je suis physicien ?

— Non, mais c’est pour cette raison que Barron m’a envoyée à votre recherche. Parce que lui-même est physicien. Et si j’ai accepté, c’est parce que je vous trouvais assez spécial pour un Terrien.

— Comment l’entendez-vous ?

— Oh ! n’y voyez pas un compliment, si c’est cela que vous cherchez. Simplement vous ne semblez pas porter les autres Terriens dans votre cœur.

— Comment êtes-vous arrivée à cette conclusion ?

— Je vous ai observé quand vous étiez au milieu de votre groupe. Et puis c’est une chose que je sens. Et ce sont toujours les Terriens qui n’aiment pas les autres Terriens qui s’installent le plus volontiers sur la Lune. Ce qui me ramène à ma question… Qu’avez-vous envie de faire ? Et bien entendu je serai obligée de vous poser des conditions-limites. En ce qui concerne le tourisme, tout au moins.

— Vous m’intriguez, Sélénè, fit le Terrien en lui lançant un regard inquisiteur. Votre travail est si peu intéressant, si fastidieux, même, que vous vous réjouissez d’avoir un jour de congé, que vous envisagez même d’en prendre deux ou trois. Et que faites-vous ce jour-là ? Vous reprenez votre travail volontairement à mon seul bénéfice… Tout cela parce que vous vous intéressez un peu à moi ?

— Non, c’est Barron qui s’intéresse à vous. Occupé, il m’a demandé de vous distraire jusqu’à nouvel ordre… Et puis c’est tout différent. Rendez-vous compte ! Quand j’exerce mon métier je prends en charge vingt, vingt-cinq Terriens… Vous ne voyez pas d’inconvénient à ce que j’emploie ce terme ?

— Certainement pas, puisque je l’emploie moi-même.

— Oui, mais vous, vous êtes un Terrestre. Et certains habitants de la Terre trouvent le terme péjoratif et le prennent en mauvaise part, spécialement quand il est employé par un Lunarite.

— Vous voulez dire un Lunarien ?

— Oui, c’est à peu près ça, fit Sélénè en rougissant.

— Bon ! Si vous voulez bien, finissons-en avec cette discussion académique sur des termes péjoratifs ou non. Reprenons. Vous me parliez de votre métier.

— Il consiste à empêcher les Terriens dont j’ai la garde de se blesser en tombant ou en se heurtant ; à leur montrer ce qui est à voir ; à leur faire de petits topos ; à m’assurer qu’ils mangent, boivent et se déplacent aussi bien que possible. Ils demandent à voir ou à faire certaines choses, et mon rôle consiste à faire preuve envers eux d’une parfaite courtoisie et d’une patience infinie.

— Affreux ! s’exclama le Terrestre.

— Vous et moi allons au contraire faire ce qui nous plaît. Vous prendrez vos risques et moi je dirai tout ce qui me passe par la tête.

— Je vous ai déjà dit que vous pouvez m’appeler Terrien tant que vous voudrez.

— Parfait ! Dans ce cas je m’offre un vrai jour de congé. Qu’aimeriez-vous faire ?

— La réponse est facile : visiter le synchrotron à protons.

— Tout, mais pas ça ! Barron s’arrangera peut-être pour vous y emmener.

— Si vous me refusez le synchrotron, je ne sais pas trop ce qu’il y a d’autre à voir. Je sais que le radiotélescope est très loin d’ici et je ne pense pas d’ailleurs qu’il présente quoi que ce soit de nouveau… À vous de me faire une proposition. Que visitent en général les touristes ?

— Des tas de choses. Il y a par exemple les cultures d’algues – non pas les usines où on les transforme et que vous avez vues, mais les plantations elles-mêmes. Malheureusement l’odeur qu’elles dégagent est très forte et je ne doute que les Terriens – pardon, les Terrestres – la trouvent particulièrement appétissante. Ils ont déjà assez de peine à s’habituer à notre alimentation.

— Cela vous surprend ? Avez-vous déjà goûté à nos aliments ?

— À vrai dire, pas exactement. Je pense d’ailleurs qu’ils ne me plairaient pas. Nous sommes tous des êtres d’habitudes.

— C’est bien possible, fit le Terrestre en soupirant. Si vous mangiez un véritable steak, vous le trouveriez peut-être trop fibreux et trop gras.

— Nous pourrions nous rendre dans la périphérie où de nouveaux couloirs s’enfoncent plus profondément dans la roche, mais il vous faudrait pour cela une tenue spéciale. Il y a également des manufactures…

— À vous de choisir, Sélénè.

— D’accord, si vous me promettez de me répondre franchement.

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