Robert Wilson - Les derniers jours du paradis

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Alors que l’Amérique se prépare à fêter les cent ans de l’Armistice de 1914, un siècle de paix mondiale, d’avancées sociales et de prospérité, Cassie n’arrive pas à dormir. Au milieu de la nuit, elle se lève et va regarder par la fenêtre. Elle remarque alors dans la rue un homme étrange qui l’observe longtemps, traverse la chaussée… et se fait écraser par un chauffard. L’état du cadavre confirme ses craintes : la victime n’est pas un homme mais un des simulacres de l’Hypercolonie, sans doute venu pour les tuer, son petit frère et elle. Encore traumatisée par l’assassinat de ses parents, victimes sept ans plus tôt des simulacres, Cassie n’a pas d’autre solution que de fuir. L’Hypercolonie est repartie en guerre contre tous ceux qui savent que la Terre de 2014 est un paradis truqué.

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Elle put au moins trouver à se garer pas trop loin de chez lui. Quand elle coupa l’autoradio, le présentateur parlait de la crise mondiale. Le sommet de Ceylan avait pris fin sans la moindre concession des pouvoirs chinois et atlantiques ; l’Inde avait maintenu son ultimatum et personne ne savait ce que pourraient faire les canonnières. Les bottes de Cassie laissèrent des traces dans la neige fraîche jusqu’à la porte de l’immeuble.

L’oncle Ethan lui ouvrit celle de son appartement. « Entre. Ta tante n’est pas encore là. »

Comme sa voix a l’air fatiguée, se dit Cassie. Et vieille.

Il leur avait fallu presque un mois pour rentrer du Chili en pleine panne globale des communications. Mois pendant lequel, partout dans le monde, l’absence de services d’urgence avait fait des milliers de morts, les incendies urbains qu’on n’avait pu signaler et maîtriser assez vite des milliers d’autres. Le pire avait été la terrifiante absence d’informations : la panique de ne pas savoir ni ce qui se passait, ni pourquoi.

Mais ces problèmes pratiques avaient été résolus relativement vite, du moins à ce qu’il semblait avec dix ans de recul. Une fois établi que la couche radiopropagatrice avait cessé d’amplifier et de renvoyer les signaux, on trouva des solutions : émission directe d’ondes longues ou courtes, tours de relais, réseau téléphonique à base de lignes fixes. Construire et installer ces nouvelles infrastructures, bien que coûteux, avait même permis de relancer l’emploi durant la crise économique.

Quand le monde découvrit la vérité sur l’hypercolonie, les conséquences furent bien pires. Les derniers survivants de la Correspondence Society avaient fourni à la Société des Nations le résultat de recherches restées longtemps clandestines, le site d’Atacama avait fini par être découvert et analysé. Toutes les vérités que ne pouvait révéler la famille de Cassie étaient désormais de notoriété publique. Avec pour conséquence une époque d’appréhension irraisonnée. Il ne restait plus un seul sim dans le monde, mais on ne pouvait toujours pas s’inscrire dans une école ou postuler à un emploi sans passer un test de dépistage de matière verte. Le ministère de la Défense finançait la construction d’observatoires astronomiques. Se montrer amical et pacifique était de plus en plus suspect, tout ce qu’avait refoulé l’hypercolonie paraissant plus authentiquement humain : le bellicisme, le cynisme, la suspicion, l’agressivité. Et cela se payait en sang versé… dans d’innombrables petits conflits régionaux, et une guerre de plus grande ampleur menaçait à présent. Certains affirmaient que les Chinois avaient construit des bombardiers capables d’aller attaquer l’Amérique. Et les bombes elles-mêmes étaient devenues plus mortelles au fur et à mesure de la course aux armements. Cassie se laissait parfois aller à se demander si ce n’était pas là le résultat que l’hypercolonie souhaitait depuis le début. Comme nous ne lui servons plus à rien, on nous laisse œuvrer à notre extinction.

Elle avait changé d’opinion à ce sujet en tombant amoureuse de Josh. C’était un homme doux, d’une douceur simplement et purement humaine. Ce qui justifiait beaucoup de choses. Mais il fallait qu’il sache la vérité sur elle. Il fallait qu’elle lui dise ce qu’elle avait fait.

L’oncle Ethan avait sorti des biscuits salés et de la sauce pour les tremper dedans, ce qui fit sourire Cassie. « Comme pour une soirée, dit-elle.

— Je sais que ce n’en est pas une. Mais je me suis dit… au moins, c’est une occasion . De revoir Riss. De lui dire que tu vas te marier.

— D’obtenir sa permission.

— Tu n’en as pas besoin pour te marier. »

Non… pas pour se marier. Pour parler , songea Cassie.

Elle s’approcha de la fenêtre. Antioch Street était vide, recouverte de neige, une page vierge de mots.

« Elle arrive ?

— Il n’y a pas l’air, pour l’instant.

— Eh bien… ne sois pas trop déçue si elle ne vient pas.

— Merci de m’avoir laissée l’inviter ici.

— Pour tout dire, je n’aurais jamais cru qu’elle accepterait. »

Il était 21 heures quand une automobile tourna dans la rue et se gara aussi près du trottoir que le permettait la neige accumulée. De la fenêtre, Cassie vit sa tante descendre de voiture, se redresser, s’enfoncer sa casquette sur les oreilles et gagner péniblement l’entrée de l’immeuble.

Elle alla l’accueillir à la porte de l’appartement. « Merci, dit-elle précipitamment. Merci de faire ça. »

Tante Riss la serra dans ses bras. Cassie plaqua sa joue à l’épaule de sa tante, au tissu rendu humide par les flocons en train de fondre.

« Ethan, salua sa tante d’un ton neutre.

— Bonsoir, Riss. Tu veux boire quelque chose ?

— Non. Je veux savoir ce que Cassie a à dire. Mais je ne peux pas rester longtemps.

— Bien entendu », dit-il avec une grimace.

Cassie et son oncle avaient fouillé Antofagasta pendant des semaines avant de rentrer aux États-Unis, où Cassie avait interrogé six mois durant et de plus en plus désespérément les survivants de la Society avant de recevoir une lettre de sa tante.

Je suis vraiment désolée. J’ai appris du père de Beth (j’estimais de mon devoir de lui dire ce qu’il avait besoin de savoir) que tu l’avais déjà contacté. Il m’a donné cette adresse. Je crains d’avoir de mauvaises nouvelles. La lettre relatait ensuite la mort de Thomas. De la chose qu’ils avaient appelée Thomas. Une horreur à retardement de plus dans ce qui avait été une époque d’horreurs, pour Cassie et sa famille, et à bien des égards celle-là était la plus horrible de toutes.

Plus tard, quand il devint possible de relire la lettre sans la tacher de larmes, Cassie remarqua que sa tante avait souvent utilisé le mot « désolée » (sept fois en deux pages manuscrites) et omis d’indiquer sa propre adresse.

Cela n’empêcha pas Cassie d’essayer de la contacter. Six autres mois plus tard, elle reçut un courrier lui demandant d’arrêter. Nous revoir ne serait bon ni pour toi ni pour moi, à mon avis. Cassie n’en tint aucun compte. Et l’été suivant, tante Riss avait fini par accepter un rendez-vous.

Elles avaient déjeuné ensemble dans une cafétéria de Delaware Park. Cassie s’était préparée à affronter la tristesse de sa tante, mais fut surprise par la froideur qui allait avec… Toute la gentillesse de Riss semblait en être sortie comme l’eau d’un seau percé. « Désolée, avait-elle (encore) dit à la fin du repas. Mais je ne peux pas. Vous fréquenter, je veux dire. Il y a certaines parties de ma vie que je ne peux pas retrouver. Que je ne veux pas retrouver. Je cherche seulement à les oublier. Et tu ne fais que me compliquer la tâche. »

Cassie n’avait pas renoncé pour autant. Tante Riss l’avait autorisée à lui écrire, « si tu en as vraiment besoin ». Et c’était ce qu’elle avait fait. Elle écrivait d’impersonnels petits mots consciencieux qu’elle expédiait à intervalles irréguliers. En espérant que sa tante se sentait obligée de les lire, à défaut d’y répondre.

Tout récemment, Cassie lui avait écrit au sujet de Josh. Elle l’avait rencontré en tant que membre des amis du musée d’art Albright-Knox. Une conversation impromptue sur les peintres français avait conduit à un premier rendez-vous : merci, Henri Matisse. Josh, célibataire, trente ans, travaillait comme ingénieur dans une entreprise d’outillage de Cheektowaga qui avait réussi à survivre à la crise des communications. Il n’avait aucun lien avec la Correspondence Society.

La semaine précédente, il avait demandé à Cassie de l’épouser. Et Cassie avait accepté. Mais elle ne voulait pas importer un mensonge dans leur mariage. Aussi lui fallait-il s’entretenir avec son oncle et sa tante.

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