Ian McDonald - La maison des derviches

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Istanbul, avril 2027.
Sous une chaleur écrasante, la ville tentaculaire fête le cinquième anniversaire de l’entrée de la Turquie dans la Communauté européenne. Quinze ans plus tôt, Israël a frappé les sites nucléaires iraniens avec des missiles thermobariques, provoquant indirectement le pire choc pétrolier et gazier de l’Histoire.
Dans Istanbul en ébullition (l’air conditionné coûte trop cher, l’eau aussi), une bombe explose dans un tramway. Cet événement va bouleverser la vie des habitants de la maison des derviches de la place Adem-Dede : Necdet se met à voir des djinns, le jeune Can utilise son robot pour enquêter sur l’attentat non revendiqué, l’antiquaire Ayse accepte de rechercher un sarcophage légendaire, Leyla se voit chargée du marketing d’une nouvelle technologie révolutionnaire : le stockage bio-informatique.
C’est dans la maison des derviches que se joueront rien de moins que l’avenir de la Turquie et celui du monde tel que nous le connaissons.

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« Aidez-moi ! » crie Georgios Ferentinou, à bout de forces. Des hommes en combinaison orange quittent leur abri. Deux soulèvent Can, un autre aide Georgios qui ajoute : « Il lui faut une ambulance ! Il a une maladie de cœur ! »

Il entend des sirènes approcher en dépit du fracas de l’hélicoptère.

« Nous allons nous occuper de lui », affirme le soldat qui lève les mains pour faire sauter des fixations étanches et retirer son masque nanofiltrant. Georgios a besoin d’un instant pour le reconnaître, car l’incongruité de la situation défie sa logique. Il s’agit en effet du major Oktay Egilmez qu’il a vu pour la dernière fois sur le pont du ferry de Cadiköy. « Nous pouvons nous féliciter que quelqu’un ait prêté attention à vos déclarations, professeur Ferentinou.

— L’enfant…

— Nous allons faire le nécessaire. Docteur…» Un homme en orange qui a retiré son casque pour nettoyer les poignets écorchés de Necdet lève les yeux. « Quand vous en aurez terminé avec cet homme, pourrez-vous examiner le professeur Ferentinou ? Nos soupçons étaient fondés, le vecteur était bien le gaz. Mais il ne nous était pas venu à l’esprit qu’ils utiliseraient les gazoducs pour propager ces nanoagents.

— De qui s’agit-il ?

— Pas la moindre idée. Ils ne sont fichés nulle part. Nous neutralisons tout leur matériel. Ils constituent une équipe technologiquement très avancée, ce qui est inquiétant. Mais nous avons fait une prisonnière et nous allons pouvoir remonter jusqu’à la source. »

L’ambulance est arrivée. Feux bleus qui clignotent. Georgios suit des yeux les auxiliaires médicaux qui emportent la civière de Can puis la font glisser à l’arrière du véhicule.

« Je dois l’accompagner.

— Il faut vous examiner, après quoi la police se chargera de vous ramener chez vous. » Le major Egilmez retire un gant. « Je suis ravi de pouvoir me débarrasser de ce machin, je vous le dis. Merci, professeur. » Il lui tend la main. Toujours sonné, entouré de soldats, de véhicules blindés, d’hélicoptères, de morts et de blessés, Georgios la serre. « Du beau travail. »

Le major s’incline devant le professeur puis va s’entretenir avec Sekure Durukan, que des militaires aident à monter à l’arrière de l’ambulance. Puis les portes sont fermées, les sirènes mugissent et l’ambulance s’éloigne. Des soldats fourrent les cadavres dans des sacs mortuaires. La police déroule des rubans afin d’interdire le passage et parquer les badauds. La radio grésille. Les gens s’agglutinent.

Assis au bord du caniveau, Mustafa tient Necdet par l’épaule. Necdet qui garde sa main dans la sienne, comme un très vieil ami. Georgios reste à l’écart, une silhouette solitaire. Les hélicoptères s’élèvent de leur position stationnaire avec une synchronisation admirable, s’inclinent comme pour saluer les spectateurs puis s’éloignent au-dessus de Kayisdagi.

Une sonnerie de ceptep.

Leyla Gültasli ramène l’oreiller sur sa tête. Il a un côté frais. Pour la première fois depuis des semaines, elle peut bénéficier d’un peu de fraîcheur.

Le ceptep sonne toujours.

Elle veut jouir de son statut de déesse pendant encore un court instant.

Le temps que les membres de l’équipe Ceylan-Besarani atteignent Bakirköy en empruntant divers moyens de transport, la nouvelle s’était répandue et la plupart des habitants de l’immeuble s’étaient réunis dans l’appartement autour du punch et de la bière pour les buveurs et un assortiment de pâtisseries pour les autres. Leyla entendit la musique de la rue, lorsqu’elle inséra la Peugeot à l’emplacement qui lui était réservé. Pistolets à confettis, serpentins et bombes à fil saluèrent son entrée. Le volume sonore aurait pu justifier l’intervention de la police, s’il était resté quelqu’un dans les appartements voisins. Oncle Cengiz lui serra la main, chaleureusement et en beuglant des félicitations qu’elle ne put comprendre. Tante Betül l’étreignit, sous-tante Kevser l’étreignit, cousin Naci – qui s’était autoproclamé son garde du corps officiel – fit écarter la foule pour lui permettre d’atteindre le balcon et recevoir la bénédiction de grand-tante Sezen, qui l’embrassa sur les deux joues. Puis les amis de la famille et les pique-assiette se turent quand Leyla remit à la matriarche les deux moitiés du Coran. La vieille femme les prit, prononça la Bismillah et les réunit solennellement.

« Faisons en sorte que rien ne vienne les séparer de nouveau », dit-elle en ayant les larmes aux yeux.

Leyla remarqua qu’elle pleurait. Cousin Naci aussi, même s’il souriait en même temps. Puis quelqu’un mit de la musique arabesque, la meilleure, ces airs entraînants auxquels nul ne peut résister. Et les filles s’alignèrent et retroussèrent le haut pour dénuder leur ventre, s’adressèrent des signes de tête et des rires tout en se trémoussant, puis les garçons les imitèrent en levant les bras et si oncle Cengiz était aussi souple qu’un parpaing, cousin Naci démontra qu’il était un excellent animateur, dansant avec légèreté comme le font souvent les plus corpulents. Les fruits du taekwondo, sans doute. Ils firent signe à Aso, qui secoua la tête – non, non, les nanotechnologistes ne dansent pas – mais tous insistèrent – allez, allez, allez – et il finit par accepter et étudia leurs pieds pour assimiler les pas. C’était un piètre danseur mais Leyla pouvait constater qu’il y mettait de la bonne volonté et que ses yeux brillaient. Finalement, les filles répliquèrent avec un vieux remix d’Ibrahim Tatlises et Aso cria qu’il connaissait ce morceau, qu’il avait grandi en l’écoutant, que sa mère le chantait constamment, et il se plaça face à l’alignement de tantes et de sous-tantes, de cousins et de cousines, afin de danser lui aussi. Et Leyla se dit, C’est en mon honneur, pas vrai ? La fête battait son plein quand Leyla remarqua que son ceptep sonnait et elle alla se réfugier dans le calme tout relatif du balcon de grand-tante Sezen. Un appel de Demre. Sa mère était fière d’elle, son père était fier d’elle, ses sœurs étaient fières d’elle… Ce n’était pas pour rien que ses parents s’étaient saignés aux quatre veines pour lui payer des études. Elle redevint larmoyante.

Puis Yasar arriva finalement en compagnie d’une Zeliha qui s’était maquillée et mise sur son trente et un, métamorphosée d’employée de bureau revêche en vamp hyper glamour, et de nouveau pistolets à confettis, serpentins et bombes à fil furent mis à contribution. Oncles, tantes et voisins restèrent dans le séjour pour danser sur la musique arabesque mais les jeunes emportèrent le karaoké dans la grande chambre et Zeliha prit le micro pour devenir une chanteuse de complaintes à la voix rauque. Où est mon contrat ? lui cria Leyla, mais Zeliha était absorbée par son rôle de diva. Deux heures plus tard, elle chantait toujours. Elle était seule dans la chambre, mais elle se suffisait à elle-même.

Quand Aso ramena Leyla chez elle, la nuit battait son plein. Taxis et Mercs. Minijupes, chaussures flashy. Jeunes hommes éveillés à la barbe d’un jour millimétrée. Tout ce qui est branché et va de club en bar en club. Tout Istanbul célèbre l’événement, pensa Leyla. Et Istanbul porte le deuil, et Istanbul a peur et Istanbul espère. Istanbul est tout à la fois. Il était quatre heures du matin quand la Peugeot atteignit en ronronnant la place Adem Dede. L’air était vif, le silence profond. Aso pouvait sentir les djinns regroupés autour d’eux comme un banc de poissons, attendant la suite, ni bienveillants ni malveillants.

« Tu sais, je ne t’ai jamais posé la question, mais où est-ce que tu habites ? lui demanda Leyla.

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