John Varley - Millénium

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Au-dessus d’Oakland, en Californie, un DC-10 et un 747 entrent en collision : c’est la plus grande catastrophe de l’histoire de l’aviation.
Dans les siècles des siècles, une équipe de voyageurs du temps s’apprête à remonter dans le passé pour kidnapper ces gens promis à une mort inéluctable mais qui, si l’on prenait la peine de les consulter, préféreraient peut-être ce triste destin é l’avenir radieux qu’on leur prépare.
Elle : superbe (quoique complètement en toc), elle dirige le commando chargé de ce détournement. Lui : alcoolo (mais séduisant), il dirige l’enquête officielle sur les lieux du désastre, Ils vont se rencontrer au détour du temps… et du destin. Mais qui est le marionnettiste cynique et narquois qui tire les ficelles cachées et mène où bon lui semble cette histoire — notre Histoire ?

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Et si vous croyez un seul mot de tout ça, c’est que vous êtes encore plus bête que moi.

Non, ce que j’ai fait, c’est m’arrêter dans un bar boire un verre (ou plusieurs) puis appeler Tom Stanley. Il était endormi, mais se dit prêt à m’écouter. Je pris la voiture jusqu’à son hôtel, montai dans sa chambre, m’assis avec lui et lui narrai toute l’histoire. Je lui répétai ce que Louise m’avait dit et fus surpris de constater à quel point cela prenait un autre sens à la lumière de mon expérience dans le hangar. Je lui racontai ce qui m’était arrivé, ce que j’avais vu et entendu, comment je m’en étais sorti, comme l’avait promis Louise, avec une jambe horriblement douloureuse et un début de grippe carabinée, à force d’être resté couché deux heures sur le béton froid.

« Elle m’a dit qu’elle venait d’ailleurs, Tom, c’est ce qu’elle m’a dit. Un endroit où tout le monde meurt. Quelque part très loin d’ici, dans l’espace – ou le temps. Je la croyais folle. Mais elle ne me connaissait pas ! Je venais de passer la nuit avec elle et elle m’a dit : “Smith, vous ne me connaissez pas !” et je sais qu’elle ne plaisantais pas. Elle ne m’avait pas encore rencontré.

« Et ce truc…, ce paralyseur. Je n’ai guère eu le temps de regarder à l’intérieur et ils l’ont remporté avec eux, mais ça ne ressemblait à rien de ce que je connaisse. Et ce truc m’a assommé, mais je pouvais encore respirer sans problème alors même que j’étais incapable ne fût-ce que de bouger les yeux. Je pouvais juste regarder tout droit. J’ai cru que c’étaient des Russes, je ne sais pas… J’ai cru qu’ils allaient me liquider. Mais tu vois, ils ne pouvaient pas me tuer ou alors, c’est que Louise les en empêchait, enfin je ne sais pas…»

Ma voix mourut. Je ne sais pas depuis combien de temps j’étais lancé sur ce ton, mais Tom m’avait écouté calmement.

« Alors, qui était-ce ? » demanda-t-il enfin. « D’où venait-elle ?

— Je l’ignore. Mais tu ne comprends pas ? Il faut qu’on trouve. »

Il y eut un très long silence. Tom évitait mon regard.

« Ces montres, Tom. Hein ? Il leur est quand même arrivé quelque chose qui les a fait soit repartir à l’envers, soit retarder de quarante-cinq minutes. Quarante-cinq minutes, Tom. »

Il leva les yeux puis les rabaissa.

« Et la bande ? Ce pilote qui disait qu’ils étaient tous morts et carbonisés. Morts et carbonisés. Pourquoi dirait-il une chose pareille ? Tom, tu vas peut-être me demander ce que j’ai pu boire ? »

Il me regarda de nouveau.

« Quelque chose comme ça, oui.

— Mais qu’est-ce que je peux faire pour te convaincre ? »

Il ouvrit les mains.

« Bill… j’ai envie de te croire… non, attends. » Il hocha la tête. « C’est faux. Je n’ai pas envie de te croire. T’aurais envie, toi ? Je veux dire, c’est une histoire de dingue, Bill. De dingue. Mais je veux bien te croire si tu me montres quelque chose.

— Quoi ? »

Haussement d’épaules. « À toi de savoir, non ? N’importe quoi. N’importe quoi de concret. Qu’on ait quelque chose à se mettre sous la dent. Sinon, même si je répugne à le dire… je serai obligé de croire que cette fille t’a fait craquer. J’ignore pour quelle raison. Mais, pourquoi tu ne rentrerais pas plutôt faire un bon somme ? Peut-être qu’il te viendra une idée. »

Merde, c’est que la situation devenait embarrassante. Et je crois même, par bien des côtés, pire que tout ce qui devait suivre.

Il n’y avait aucune raison au monde pour que Tom dût me croire sur parole avec une histoire aussi ridicule que celle-ci. Et pourtant, si j’avais un ami au monde, c’était bien lui. Si j’étais incapable de le convaincre, qui allais-je persuader ?

La situation semblait exiger une décision immédiate ; je la pris donc : je m’achetai une bouteille, regagnai ma chambre et me pris une cuite.

Le lendemain, je repris l’affaire, élément par élément.

La bande du C.V.R. :

« Je pense que ce problème a été réglé à la satisfaction générale », avait dit Gordy lors de la réunion du soir. « L’analyse faite par Carole des paroles prononcées par DeLisle me semble se tenir. Elle a fait rechercher dans son dossier. Il a eu un congé de maladie il y a cinq ans. Certains indices sembleraient indiquer une instabilité émotionnelle. J’ignore pourquoi vous tenez tant à chercher de ce côté, Bill ; c’est une fausse piste. »

Le consensus était de s’abstenir de diffuser ce message avec le reste de la transcription de l’enregistreur de conversation. Il serait inclus dans le rapport officiel, mais ce dernier ne serait pas terminé avant un an et, d’ici là, tout le monde s’en ficherait.

Deuxième reprise, les toquantes toquées :

« Ça n’a jamais existé », dit derrière sa tasse de café l’agent spécial Freddie Powers dans les locaux du F.B.I. à Oakland.

« Comment ça ? On l’a bien vu, quand même. Et le docteur aussi.

— Il n’en a plus souvenance et moi non plus. »

Il détourna furtivement les yeux, comme si l’on était dans un mauvais film d’espionnage.

« Écoutez, Smith. J’ai un pote à San Mateo qui travaille sur des puces de circuits intégrés, comme celles que contiennent ces montres. Il leur a tout fait subir : les brûler, leur injecter du mille volts, tout ce qu’on peut imaginer. Et tout ce qu’il a jamais obtenu jusqu’à présent, c’est des montres arrêtées. S’il était parvenu à reproduire le phénomène, j’étais décidé à le mentionner dans le rapport. Mais il est trop tard à présent. Mon rapport est déjà classé et, de toute manière, il ne tient déjà pas debout – et là-bas, on n’aime pas, mais alors pas du tout, les dossiers contenant des trucs bizarres et pas résolus.

— Je vous croyais homme à savoir apprécier les cas difficiles.

— Faut pas déconner, mon vieux. Je serais prêt à me remuer le cul pour un truc important, d’accord. Mais ça, c’est de la couille. Rien qu’une petite connerie qui risque juste de nous faire passer pour une paire de glands.

— Je pensais vraiment que vous seriez prêt à faire les pieds au mur pour résoudre cette affaire. Je ne vous aurais jamais cru capable de dissimuler la vérité. »

Il se pencha un peu plus vers moi.

« En parlant de mur… un conseil d’ami, Bill : vous en êtes bien près vous-même. Et d’un mur capitonné. J’ai entendu des choses… vous savez comment c’est… il paraîtrait en haut lieu qu’on n’aime pas trop vous voir remonter ce 747 ; on dit que ça coûte trop cher et que ça ne nous apprendra rien. Peut-être que vous devriez prendre des vacances, aller un peu vous mettre au régime sec avant que quelqu’un d’autre le décide pour vous. »

Toquantes toquées, deuxième partie :

Donc, nous avons un paquet de montres en retard de quarante-cinq minutes.

Bon, et alors ?

Quatrième reprise – et le challenger jaillit de l’angle du ring, titubant, ensanglanté :

Douze douzaines d’estomacs remplis de poulet aérien, contre cinq de bœuf et un de fromage blanc.

C’était à l’évidence soit une erreur dans les manifestes de la PanAm – qui montraient une répétition équilibrée des plats de bœuf et de poulet – soit une anomalie statistique sans rapport avec la catastrophe.

J’abandonnai cette reprise avant qu’elle ait vraiment débuté, aux points. L’important, c’était que je tienne debout, en attendant de pouvoir asséner mon dernier coup.

Mais entre-temps, j’en étais réduit à deux maigres possibilités. Je rentrai à Washington pour la fin de la semaine et, dès le lundi, j’entamai la tournée des agences de presse.

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