John Varley - Millénium

Здесь есть возможность читать онлайн «John Varley - Millénium» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1984, ISBN: 1984, Издательство: Denoël, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Millénium: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Millénium»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Au-dessus d’Oakland, en Californie, un DC-10 et un 747 entrent en collision : c’est la plus grande catastrophe de l’histoire de l’aviation.
Dans les siècles des siècles, une équipe de voyageurs du temps s’apprête à remonter dans le passé pour kidnapper ces gens promis à une mort inéluctable mais qui, si l’on prenait la peine de les consulter, préféreraient peut-être ce triste destin é l’avenir radieux qu’on leur prépare.
Elle : superbe (quoique complètement en toc), elle dirige le commando chargé de ce détournement. Lui : alcoolo (mais séduisant), il dirige l’enquête officielle sur les lieux du désastre, Ils vont se rencontrer au détour du temps… et du destin. Mais qui est le marionnettiste cynique et narquois qui tire les ficelles cachées et mène où bon lui semble cette histoire — notre Histoire ?

Millénium — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Millénium», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Sa position était que l’équipement de sa firme n’était pas en cause car il avait travaillé au-delà de la capacité pour laquelle il avait été conçu. Je laissai Tom le cuisiner, espérant voir apparaître une faille dans son armure de certitude. Ils se savaient vulnérables, mais ils savaient également que le fond de l’affaire pouvait fort bien être l’incapacité de la F.A.A. à remplacer un matériel obsolescent.

Et l’agence repasserait la balle au Congrès qui n’avait pas attribué les crédits. Dès lors, la culpabilité serait déjà suffisamment diluée, mais il nous était toujours possible d’aller encore plus loin en faisant porter le chapeau à l’électorat qui avait amené au Congrès de tels représentants.

Je savais que le Conseil était intouchable. Du moins, sur le papier. Les rapports et les recommandations, on en avait par tombereaux. On les avait mis en garde au sujet des vieux ordinateurs. On leur avait dit qu’il faudrait les remplacer.

Mais le leur avait-on dit suffisamment fort ?

Qui pouvait en décider ? L’époque était aux restrictions budgétaires. Quoique, à y repenser, je n’avais souvenance d’aucune époque où l’on n’avait pas réclamé une diminution des dépenses de l’État tandis que les victimes des restrictions budgétaires y voyaient immanquablement la pire des erreurs de jugement de la part de Washington. Et personne n’avait dit que les ordinateurs seraient bon marché : on parlait d’une somme d’un demi-milliard de dollars. Allez, regarde ça du bon côté. Je parierais qu’on va les avoir, à présent.

Peu après le déjeuner, je reçus un appel du docteur Harlan Prentice, le médecin légiste qui dirigeait l’équipe d’autopsie. Il voulait absolument que je passe, mais il y a des corvées que je tâche d’éviter après manger et celle-ci en faisait partie.

« C’est au sujet du contenu des estomacs », me dit-il tout de go. « Je suppose que vous savez que le pourcentage d’identification des victimes risque d’être peu élevé.

— Je suis allé à la morgue, docteur. J’ai vu les grands sacs.

— Oui ; bon. Avec le 747, nous avons pu examiner soixante-treize fragments de corps pourvus d’un estomac. J’ai là sous les yeux un menu de ce vol avec, au choix : crêpe au poulet, entrecôte Bercy et assiette diététique, pour la classe touriste. Je n’ai pas encore vu le menu des premières. »

Je déglutis péniblement. J’avais le goût de mon steak dans la bouche. Bon, je veux bien être endurci, mais vraiment, les toubibs sont incroyables.

« Où voulez-vous en venir, docteur ?

— Ils ont tous pris du poulet. »

J’en restai baba un moment.

« Plutôt improbable, non ? » Il attendait toujours une réaction de ma part.

La colère me vint soudain. Je n’avais rien contre lui personnellement, mais pourquoi diantre cette affaire ne voulait-elle pas suivre un cours normal, raisonnable ?

« Improbable, concédai-je. Pas impossible.

— C’est tirer un peu sur la corde de la probabilité. J’ai encore une centaine d’estomacs à examiner et jusqu’à présent…

— Et le prochain pourrait vous offrir de l’entrecôte.

— Ou de l’assiette diététique…» termina-t-il avec obligeance.

Puis je compris :

« Ils ont dû s’emmêler les pinceaux à New York. Ils ont embarqué trop de portions de poulet et personne ne s’en est aperçu avant le décollage. Si bien que tous ceux qui avaient un peu faim ont pris le plat de poulet ; pour peu qu’ils aient atterri, la PanAm aurait entendu quelque chose.

— Et les premières ? »

Et merde pour les premières. « Je ne sais pas. Ce que je sais, c’est qu’il y a toujours une explication raisonnable. » Je déglutis de nouveau, me demandant ce que je pouvais bien savoir. « Je vais demander à quelqu’un de vérifier auprès de l’intendance de la PanAm, à New York. Ils tireront ça au clair. »

Et je lui raccrochai au nez.

Puis je restai là, à réfléchir à tout ça, en sachant que j’allais avoir besoin au dessert d’un Alka-Seltzer. J’avais apparemment une prédisposition à enterrer les problèmes pour prétendre ensuite faire comme s’ils n’étaient pas là. Le fait est que c’étaient de sacrés putains de problèmes : soixante-treize estomacs remplis de poulet aérien. Des montres en avance de quarante-cinq minutes. Des montres qui marchaient à l’envers quand je les regardais et qui repartaient à l’endroit dès que j’avais le dos tourné. Une mystificatrice aux beaux yeux, habillée en employée de compagnie aérienne.

Plus une voix et une bande : Ils sont tous morts. Morts et carbonisés.

C’est à peu près à ce moment que se pointa C. Gordon Petcher. Je le rabattis sur mes différents responsables de groupes pour qu’ils le mettent au parfum. Pour l’heure, il ne m’était d’aucune utilité. Le salop était indisponible quand le reste d’entre nous pataugeait dans la vase et la gadoue ; et maintenant, il était là pour s’attribuer tout le crédit de nos découvertes. Il pouvait au moins se charger des conférences de presse.

Nous en eûmes d’ailleurs une autre, légèrement plus informative, après la réunion du soir. Gordy voulait donner aux médias quelque chose à se mettre sous la dent, aussi Tom, Eli et moi, nous établîmes une brève liste des points dont nous étions sûrs – non sans avertir Gordy de les faire systématiquement précéder de mentions telles que : « Certains indices donnent à penser que…» ou « Nous cherchons actuellement à savoir si…» ou « La possibilité est apparue que…»

Pour ça, il savait s’y prendre, le salop. Je le lui concède bien volontiers. Il était bien meilleur que moi. Il s’y entendait pour répondre à côté, éviter le risque de diffamation et biaiser. La seule chose qui me chagrinait chez lui était sa tendance à chercher les gros titres, mais, cette fois, il sut s’en abstenir. Les journalistes semblèrent satisfaits de ce qu’ils avaient eu et peu à peu, la salle commença de se vider.

Bientôt, je restai seul dans le vaste salon de conférence de presse. Marrant comme une telle pièce peut paraître vide.

Elle n’avait pas vraiment dit où on devait se retrouver.

À l’hôtel, selon moi. Elle serait à l’hôtel où elle y laisserait un message.

Il n’y avait pas de message à la réception.

Je montai chez moi. La femme de chambre avait ramassé les effets de Louise et les avait rangés dans la penderie. J’étais soulagé d’avoir ses vêtements. Sans eux, j’aurais commencé à me demander si elle avait vraiment existé.

J’avais eu une heure de sommeil cette nuit et à peu près quatre heures la nuit d’avant. J’avais dormi deux heures en tout dans l’avion vers la Californie. Je me sentais sale comme pas un, et je n’avais pas la moindre envie de dormir. Je fis un moment les cent pas dans ma chambre puis descendis au bar, mais ça me déprima. Je pris ma voiture et retournai à l’aéroport, puis sur le terrain, jusque devant les vastes portes du hangar qui contenait les débris des deux Jumbo.

Il y avait une porte de taille normale sur le côté. Elle était munie d’une fenêtre grillagée. Je tapai au panneau, puis collai le visage contre la vitre pour regarder à l’intérieur.

« Eh, qu’est-ce que vous faites ici ? »

Le gardien était à l’extérieur et se dirigeait vers moi. Je me retournai lentement – je n’avais pas envie de le rendre nerveux, comme ça, en pleine obscurité. C’était sans doute un flic à la retraite. Il avait sur l’épaule l’insigne d’une quelconque société de gardiennage et sur la hanche un P 38.

Je sortis ma carte d’identité et la lui montrai. Il l’examina, me scruta le visage, puis se détendit.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Millénium»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Millénium» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


libcat.ru: книга без обложки
John Varley
John Varley - Opzioni
John Varley
John Varley - Lo spacciatore
John Varley
libcat.ru: книга без обложки
John Varley
John Varley - Czarodziejka
John Varley
John Varley - Titano
John Varley
John Varley - Naciśnij Enter
John Varley
libcat.ru: книга без обложки
John Varley
libcat.ru: книга без обложки
John Varley
libcat.ru: книга без обложки
John Varley
libcat.ru: книга без обложки
John Varley
Отзывы о книге «Millénium»

Обсуждение, отзывы о книге «Millénium» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x