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Gérard Klein: Les seigneurs de la guerre

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Gérard Klein Les seigneurs de la guerre

Les seigneurs de la guerre: краткое содержание, описание и аннотация

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« Le Monstre pleurait comme un petit enfant. Non du remords d’avoir tué trois douzaines d’hommes, mais de se sentir si loin de sa planète natale. Cette détresse, Corson pouvait la comprendre : il lui fallait user de toute son énergie pour ne pas la partager. » Pour Georges Corson la guerre est l’unique raison de vivre, la guerre qui oppose les Puissances Solaires aux princes d’Uria. La situation de Corson semble désespéré : perdu, seul, dans la jungle d’Uria à proximité du Monstre dont le seul désir est de tuer. C’est alors qu’une jeune femme terrienne pose son navire spatial près de Corson. Stupéfait de cette présence insolite, il lui demande des nouvelles de la guerre. « Quelle guerre ? » répond-elle.

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Il surveilla attentivement la réanimation du premier contingent et l’implantation des personnalités factices. Un sourire las apparut sur son visage quand il vit les deux cents femmes abandonner leurs couches en déchirant le brouillard antiseptique qui leur avait servi de linceul, rejoindre une à une l’allée centrale et se former en cortège. Puis la nausée le saisit et le retourna comme un gant.

Une des assistantes, étonnée, se tourna vers lui. Il fit un signe d’impuissance.

— Non, dit-il, non. Ce n’est rien.

Comme s’il s’était adressé à un être humain.

Mais il ne put rien déchiffrer dans les yeux violets, splendides braqués sur lui, ni compréhension ni pitié, deux pierres douces, et, au lieu de l’étonnement, un réflexe. Elles pouvaient entendre, elles obéissaient à sa voix, elles disposaient même d’un vocabulaire limité qu’il avait choisi soigneusement et inclus dans les matrices, mais elles ne pouvaient pas l’écouter. Elles n’existaient pas. Chaque fois qu’il était tenté d’oublier leur nature, leurs yeux la lui rappelaient, et dans l’ombre leurs mouvements trop mesurés. Elles n’étaient que des facettes hybrides et grossières de son propre esprit. Au-delà de ces yeux, il n’y avait personne qu’il put rencontrer.

La porte du hangar ne se trompa pas. Elle ne s’ouvrit pas devant le cortège. Il dut demeurer sur le seuil, tout le temps qu’elle défilèrent, et elles ramassèrent avec des mouvements d’herbes les tenues qu’il avait jetées, en tas, sur le gazon, et elles les revêtirent. Et à sa voix, elles rabattirent les capuches sur leurs têtes et elles pénétrèrent dans la grossière cabine qu’il avait façonnée et à sa voix encore elles sombrèrent dans une transe hypnotique tandis qu’il assujettissait la porte de la cabine et qu’il plaçait l’hipprone et qu’il fixait les brides et qu’il montait en selle et qu’il plongeait, chargé de fantômes, à travers le temps.

Il déposa sa cargaison sur Uria, près du camp de Veran, dans un endroit abrité, peu de temps après qu’il l’eut quitté pour entreprendre son ambassade dans l’avenir. Il ne resterait absent que quelques secondes, bien que le retour, la réanimation du deuxième contingent et le second voyage dussent lui prendre plusieurs heures. Il fit dix passages qui s’étalèrent sur des jours entiers de son temps personnel. Le troisième jour, il s’effondra en pleurant et dormit. Le cinquième jour, l’hipprone donna des signes d’épuisement, et Corson dut attendre, l’esprit vide et sec, que la bête ait soufflé. Au moment de quitter pour la dernière fois la planète-mausolée, il congédia ses assistantes. Il prononça un mot. Elles s’affaissèrent, souriant encore.

Il éveilla toutes les recrues et les mit en marche, sur une longue colonne. Il les fit approcher du camp et les disposa, bien en évidence, à bonne distance de la ceinture de protection. Il héla une sentinelle. Un instant plus tard, Veran se montra.

— Vous avez l’air fatigué, Corson, dit-il. Qu’est-ce que vous nous amenez là ?

— Des recrues, dit Corson.

Veran fit un signe. Des artilleurs mirent en joue les formes voilées qui dessinaient un arc de cercle. D’autres orientèrent des détecteurs.

— Pas de piège, j’espère, Corson. Quoique votre bijou…

— Personne n’est armé, dit prudemment Corson. Sauf moi…

— Pas d’armes, confirma un technicien.

— Bien, dit Veran. Vous avez su les convaincre, dans l’avenir. J’aime l’efficacité, Corson. Peut-être même ont-ils senti l’ambition leur venir. Faites avancer le premier rang. Et dites-leur de lever ces capuches que je voie un peu la tête de ces drôles.

Tout le camp s’était massé derrière lui, à l’exception des piquets de garde. Corson remarqua avec satisfaction que les hommes semblaient moins tendus, moins rigidement organisés que lorsqu’il les avait vus pour la première fois. Quelques semaines de repos sur Uria avaient fait leur œuvre. Ce n’était pas que la discipline se fût relâchée, mais des détails presque imperceptibles permettaient à l’œil exercé de Corson de déceler un changement d’atmosphère. Un soldat avait glissé ses deux pouces dans les poches de son pantalon. Un autre tétait placidement un petit tube de métal. Corson s’efforça de repérer à leur collier les membres de la garde personnelle de Veran. Il en compta un peu moins d’une douzaine.

Il prononça un seul mot. Sans signification. Le premier rang avança. Veran fit un signe. La ceinture de sécurité s’éteignit. Deux soldats enroulèrent une partie du fil. Veran avait apparemment abdiqué toute méfiance. Mais Corson connaissait l’esprit retors du chef de guerre. Il ne laisserait entrer personne dans le camp avant d’être rassuré. Et il avait l’intention de se rendre compte lui-même.

Le premier rang avançait, et le second suivait, avec un temps de retard. Et le troisième, et le quatrième, souples vagues d’étoffes bruissantes. Corson hurla un ordre. Il était sûr que personne dans le camp de Veran n’avait deviné la véritable nature des recrues. Elles étaient grandes et les tenues militaires, amples, cachaient leurs formes. À sa voix, en un seul mouvement, le premier rang rejeta la tête en arrière, et les capuches glissèrent.

On n’entendait plus rien, maintenant, ni bruit de pas ni froissement d’étoffe, seulement, très loin, le sifflement, le grognement d’un hipprone qui rêvait.

Dans le camp, quelqu’un étouffa un éternuement. Ou un rire. Puis quelqu’un se mit à crier :

— Des femmes ! rien que des femmes !

— Il y en a deux mille, dit posément Corson. Elles sont fortes et dociles.

Veran ne broncha pas. Il ne tourna pas la tête d’une fraction de degré. Seuls ses yeux bougeaient. Il étudiait les visages des femmes. Puis son regard se porta sur Corson.

— Fortes et dociles, dit une voix en écho.

On avait commencé à remuer, du côté du camp. Les bustes se penchaient en avant. Les cous se haussaient. Les yeux paraissaient décidés à s’exorbiter.

— Bien, dit Veran sans élever la voix. Maintenant, remmenez-les.

Un soldat sans armes, qui n’était pas de service, sauta la ceinture qui n’avait pas été roulée de son côté et se mit à courir vers les femmes. Un des gardes personnels de Veran le mit en joue. Mais Veran abaissa l’arme. Corson comprit et admira. Veran avait peur mais ne le montrait pas. Il espérait qu’il y avait un piège, que le soldat tomberait dans le piège et que cela servirait de leçon aux autres.

Mais il n’y avait pas de piège, du moins pas celui qu’il espérait. Lorsque le soldat eut franchi la moitié de la distance qui le séparait des femmes, Corson prononça un mot clé, d’une voix intelligible mais basse. Il ne tenait pas à ce que ceux du camp interprètent son ordre comme un signal d’attaque.

Le premier rang dégrafa sa tenue et fit un demi-pas en avant. Les tenues glissèrent sur le sol. Les femmes ne portaient rien d’autre. Elles se dressaient sur les hautes herbes foulées, nimbées par le soleil. Leurs cheveux couvraient leurs épaules et quelquefois leurs seins. Elles bougeaient à peine, respirant lentement, profondément, et leurs mains étaient vides et ouvertes, la paume tournée vers l’avant.

Il y eut comme un rugissement dans le camp de Veran, ni un cri ni un appel, mais un grognement sourd et gigantesque, un bruit de soufflet de forge, le halètement de centaines de poumons se vidant.

Vingt soldats se ruèrent. D’autres posèrent leurs armes et les poursuivirent, incertains de leur conduite, ne sachant s’ils couraient derrière les premiers pour les ramener ou s’ils craignaient d’arriver les derniers. Un des gardes de Veran voulut ouvrir le feu, mais son voisin le bouscula. Des soldats prirent la précaution de briser les batteries avant de se précipiter, à leur tour, vers les femmes.

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