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Francis Carsac: Sur un monde stérile

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Francis Carsac Sur un monde stérile

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Son plan s’exécuta aisément. Il obtint facilement des gardiens qu’ils lui laissent prendre le 212. En cinq heures il arriva à Kner, sans avoir rencontré de crabes. Il perdit quelque temps à retrouver l’entrée de la galerie, puis à décharger le kryox qu’il détruisit.

Armé d’un fulgurant, il prit place dans le klok et alla vers son destin.

Il vécut alors de très émouvantes minutes. Le phare de son engin arrachait aux ténèbres les parois lisses, qui semblaient se refermer ensuite derrière lui. Il était épouvantablement seul. Le klok progressait moelleusement et assez silencieusement, produisant seulement un roulement sourd qui semblait la voix de la planète. Le minéral l’enfermait, l’écrasait de son emprise. Il se secoua, se retourna, vérifia l’amarrage des explosifs et du petit perforateur qu’il emportait. Tout allait bien. Plus d’une fois il eut des difficultés avec des rocs éboulés et il dut travailler dur et se déchirer les mains. Quelquefois des bribes de souvenirs heureux repassaient dans sa mémoire mais il les chassait voulant être tout entier à son travail de vengeance.

Le moment vint où, d’après des calculs il fut près de son but, il arrêta le klok et avança à pied, ne voulant pas que le grondement de sa machine donnât l’éveil aux noirs. La galerie continuait sur 600 mètres, descendait, puis tournait en S et après 150 mètres en ligne droite, il vit le mur de blocs d’acier édifié par les noirs. Il revint sur ses pas, amena le klok en roue libre, et mit la perforatrice en marche. Il creusa 24 trous de mine, 12 dans la paroi de la grotte et 12 du côté de l’Océan souterrain, mais une centaine de mètres plus haut. Il les chargea soigneusement et mit le feu à la charge située du côté de la grotte. Retiré au-delà de l’S, il entendit une violente explosion, fut renversé par le souffle. Il se redressa et vit par une large ouverture la grotte des noirs, dont il dominait la partie la plus élevée. L’ouverture avait bien 6 mètres sur 15.

— Ça suffira, pensa-t-il tout haut. Se penchant il vit en bas un groupe de noirs affolés, qui couraient. Ils ont compris pensa-t-il. Rapidement il mit le feu à l’autre mine, puis sauta sur le klok et remonta la galerie.

L’explosion fit trembler le sol. Il y eut un roulement de blocs arrachés, puis, avec un épouvantable mugissement la mer se précipita. Louis redescendit, et vit à la lumière de sa lampe un mur d’eau, rigide comme de l’acier, qui battait la muraille d’en face avec une force terrible. Soudain cette muraille s’écroula, et par l’immense baie créée, par la première explosion, et agrandi par la mer, Louis vit la colossale cataracte s’épandre sur la plaine souterraine projetant pêle-mêle débris de roches, crabes géants, toute une faune monstrueuse. L’eau dévalait sur les pentes, arrachant arbres et maisons, noyant les routes, culbutant crabes vivants et crabes de métal, monstres et martiens noirs, rapide et écumeuse. Dans le lointain un miroitement décelait la formation d’un lac dans un bas-fond. De-ci, de-là, cernés par les flots sur une éminence, des martiens noirs s’agitaient, impuissants. Louis imagine la cité où Ray avait été captif, trop loin pour être discernée, sa population répartie dans les maisons coniques, alertée par le mugissement, ses habitants affolés par les nouvelles terribles, puis les premières langues d’eau noire, la panique, les vaines tentatives des ingénieurs, la fuite devant la marée grandissante, par les ascenseurs croulant de monde, vers les superstructures, et, pour ceux qui étaient joints, la mort. Il s’était mis à plat-ventre pour savourer le spectacle, échappant ainsi au violent tourbillon d’air causé par la chute.

— Pour un cataclysme, c’est un cataclysme, pensa-t-il. Allons, Hélène et Arthur auront eu de belles funérailles !

Au loin le miroitement du lac nouveau grandissait. Sous lui, le drame touchait à sa fin. Les derniers groupes humains qui s’accrochaient au toit des centrales d’énergie venaient d’être balayés. À ce moment, il lui vint à l’esprit qu’il n’était peut-être pas indispensable qu’il meure. Il pensa que la vie lui réserverait encore beaucoup de choses, de recherches et de pure amitié. Il pensa aussi que puisqu’il avait survécu au déclenchement de la catastrophe, c’était que les puissances supérieures à lui ne voulaient pas sa mort, et qu’il n’avait pas le droit de se suicider. Il rampa alors, pris de frénésie, vers le klok. Et soudain, il vit, fou de terreur, la muraille qui le séparait de la mer se lézarder sous la pression. Il bondit sur le klok. Au moment où il embrayait le moteur, la muraille oscilla et l’écrasa.

Du haut des avions, les camarades scrutaient l’étendue. Le sable jaune et rouge filait sous eux, monotone, et nu. Pour ne pas perdre de temps ils étaient restés à faible altitude, mais volaient à grande vitesse. Au loin apparut une tache plus sombre.

— Sinus Meridiani, signala Bernard dans le radiophone.

Il fit piquer le N2.

— Que diable y a-t-il ?

Il venait de voir un flot continu de crabes jaillissant d’une ouverture, semblables d’en haut à un fourmillement de points noirs. Il passe au dessus du Camp de l’Heptagone, puis, en rase-mottes, au-dessus du troupeau de crabes qu’il mitrailla. Le Wells et le N1 firent de même, puis les trois avions reprirent de la hauteur. Soudain, devant celui de Bernard, sembla jaillir un volcan. Une des coupoles qui protégeaient les puits d’ascenseur venait de sauter, projetant des masses de débris et une colonne d’air qui fit tournoyer l’avion. Au dernier moment Bernard rétablit sa ligne de vol, à 15 mètres du sol. Les deux autres avaient pu éviter le tourbillon. Par une porte creusée dans un ravin sortit un flot d’eau noire, qui emplit la fosse, noyant quelques crabes, et rendait ainsi à la surface de Mars un embryon de lac. Alors Bernard comprit.

— La pression de l’air, parbleu, qui a fait sauter la coupole. Nous arrivons trop tard !

Brutalement, il fit virer l’avion. La force centrifuge étendit un voile noir devant ses yeux. Derrière lui ses passagers poussèrent des cris de douleur et de frayeur.

— Ingrid, commença-t-il, les bombes !

— Lesquelles ? Les nôtres ou les fulgurantes ?

— Les deux, nom de Dieu !

À 500 mètres de haut, il survola le troupeau des crabes en débandade, qui sortait encore des portes hautes. Puis, virant et piquant, il les écrasa de projectiles. Dans le crépuscule qui tombait, les fulgurants allumèrent des brasiers d’émeraude, troués çà et là par le bref éclatement rouge en fer de lance des bombes terrestres. Déjà il revenait, suivit par les deux autres avions. Ce fut un massacre farouche. Quand les bombes furent épuisées, il attaqua au canon, crevant les carapaces. À la nuit tombée, quelques crabes isolés parvinrent à s’échapper.

Ils prirent alors le chemin du retour, taciturnes et las. Dans le 2, tous se taisaient. Devant la douleur de Bernard et d’Ingrid, les jaunes n’osaient pas se réjouir de leur victoire. Comme apparaissaient au loin les feux des superstructures d’Anak, Bernard demanda à Bli, le chef des martiens embarqués.

— Combien la cité comptait-elle d’habitants ?

— Environ 3 millions.

— Eh bien, c’est un beau massacre.

— C’était leur principale cité.

— C’était…

Chapitre V

Le paroxysme

Le coup avait été rude pour les noirs, d’autant plus que simultanément les rouges avaient envahi deux de leurs petites cités. Mais ils gardaient encore une supériorité numérique énorme, et leur territoire comprenait presque tout l’Hémisphère nord, en plus des enclaves qu’ils possédaient au sud de l’équateur. Aussi le Conseil ne fut-il pas surpris quand deux mois plus tard, les guetteurs des Pylônes signalèrent une armée massive de crabes, comprenant à peu près 12 000 engins qui se dirigeait vers leur territoire. Au soir, leurs éclaireurs rencontrèrent un petit groupe de huit kryoxi, qui furent détruits après un bref engagement, non sans avoir infligé des pertes sensibles à l’ennemi. Une autre avant-garde noire, attaquée par des avions, fut écrasée. Mais quand les avions voulurent s’en prendre au gros des forces, les martiens noirs émirent des nuages de fumée roussâtre, qui les enveloppèrent complètement, et on dut bombarder au hasard. Pourtant, ce ne fut que le surlendemain que l’attaque sur les pylônes se déclencha.

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