John Barnes - La mère des tempêtes

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La mère des tempêtes: краткое содержание, описание и аннотация

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Un début de guerre nucléaire libère dans l’atmosphère d’immenses volumes de méthane enfoui sous les fonds marins polaires. Or le méthane est un gaz à effet de serre.
Il va faire chaud, partout sur la planète déjà torride, l’été prochain, en 2028. Des ouragans gigantesques vont parcourir les océans, se transformer en tornades au-dessus des continents, faire naître des vents supersoniques et soulever des marées de tempête de cent mètres de haut.
Et autant de passions humaines, de l’amour à la panique.
John Barnes réunit, dans ce somptueux roman-catastrophe, une science approfondie de la météorologie et de l’écologie, un sens aigu du suspense et un talent impressionnant qui lui permet de dresser le tableau d’une planète entière balayée par la mère des tempêtes. Au-delà d’une fiction, Barnes nous prévient de ce qui nous attend, sur une Terre déjà menacée par le réchauffement planétaire.

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Ils viennent d’entrer dans le jardin lorsque la pluie les frappe – et « frappe » est le mot juste : ils ont l’impression d’être arrosés par un puissant jet. L’instant d’après, le vent se déchaîne, et le temps qu’ils arrivent à la porte, ils sont trempés jusqu’aux os.

— On n’y voit pas à un mètre, dit Mary Ann en désignant la fenêtre.

— Je crois qu’il ne faut plus compter sur l’autocar. Heureusement que tu as loué un petit palais ; j’espère que tu as dû payer un supplément pour les murs.

— La sécurité du bâtiment a été renforcée, mais je n’ai pas fait attention aux détails, dit Mary Ann en se blottissant contre lui.

S’efforçant de paraître rassurant, il lui passe un bras autour des épaules et la remercie mentalement, car la responsabilité dont elle l’investit a eu raison de sa frayeur.

La pluie frappe la vitre avec une telle force qu’on se croirait dans une voiture passant au lavage.

— On ferait mieux d’aller dans une des pièces intérieures, dit Jesse. De toute façon, on n’y voit que dalle.

— La maison est pourvue d’un processeur autonome et le frigo est bien garni, opine Mary Ann. On peut tenir plusieurs jours à condition que les murs résistent à la tempête.

— Et les fenêtres ?

— Crois-le si tu veux, mais Passionet a peur des tireurs fous, depuis que cette fille… comment s’appelait-elle, déjà ?… une fille vraiment vulgaire… depuis que Kimber Lee Melodion s’est fait descendre. Les vitres que tu vois sont quasiment blindées.

L’eau coule à flots sur la fenêtre ; Jesse n’entrevoit qu’une vague lumière grise éclairant des masses verdâtres, comme s’il était au fond d’une rivière.

— Euh… est-ce que les montants des fenêtres ont été renforcés ?

— Pas à ma connaissance.

— Alors ne restons pas là.

La tempête produit un tel vacarme que c’est seulement lorsqu’ils arrivent dans la cuisine qu’ils se rendent compte qu’ils ne sont pas seuls. Heureusement, les intrus ne sont autres que la señora Herrera, son mari Tomás et quelques enfants.

— J’implore votre pardon, madame, dit la cuisinière, mais…

— Ne soyez pas ridicule, coupe Mary Ann. L’autocar n’est pas arrivé, cette maison est solide, il y a de l’électricité, et Tomás et vous avez eu parfaitement raison de vous y réfugier. Et il y a de la nourriture pour tout le monde, y compris les enfants. Euh… j’ignorais que vous en aviez autant, au fait… à moins que ce ne soient pas les vôtres ?

La señora Herrera traduit cette question à Tomás, qui ne parle pas l’anglais, et il éclate de rire.

— Non, dit-elle à Mary Ann. Nos enfants sont tous adultes. Ce sont mes nièces, mes neveux et mes petits-enfants.

Jesse compte les gamins et en dénombre six. Il sait que le frigo est gigantesque et bien rempli, aucun souci à se faire de ce côté-là, et il est ravi de voir Mary Ann se montrer aussi généreuse. Il ne peut cependant s’empêcher d’être un peu jaloux ; il avait espéré se réserver l’exclusivité de Mary Ann et de sa demeure.

Cette idée lui fait honte et, comme d’habitude, cela lui rappelle Naomi. Enfin, si elle a un tant soit peu de jugeote, elle n’est pas allée à Tehuantepec, et peut-être même a-t-elle eu la bonne idée de gagner Oaxaca ; il y a des risques réels d’inondation dans cette région montagneuse, mais Oaxaca ne souffrira sûrement pas des atteintes du vent – en fait, d’après les infos (on dirait que Di passe à la TV tous les soirs en ce moment, peut-être parce que Berlina Jameson n’arrête pas de l’interviewer), la tempête va sans doute périr en atteignant les montagnes.

Le vent secoue les murs de la maison et une vibration parfaitement perceptible court dans le plancher. Tomás se tourne vers Jesse et lui dit en espagnol :

— Nous pourrions fixer le toit. Je ne pense pas qu’il le soit et ça me semble nécessaire.

Jesse ne comprend rien à ce qu’il raconte mais décide de lui faire confiance.

— D’accord ; mais on le fixe avec quoi ?

— Il y a du… (un mot espagnol dont Jesse ignore le sens)… dans mon camion. L’un de nous n’a qu’à aller le chercher – je vais tirer à pile ou face…

— Je suis déjà mouillé, dit Jesse. Qu’entendez-vous par… ?

Il leur faut deux longues minutes pour comprendre que Tomás possède un câble extrafort et ultraléger. Il a besoin de tout son rouleau ; il a déjà sa boîte à outils, qui contient tout le nécessaire pour travailler. Il se préparait à sortir quand Jesse et Mary Ann ont fait leur apparition.

Le camion est garé derrière la maison, à l’abri de la tempête. Jesse a l’impression de plonger dans une piscine d’eau glaciale ; un seul pas au-dehors, et il est trempé jusqu’aux os. Puis le vent le saisit par-derrière et il s’étale sur les pavés avant d’avoir pu réagir. Durant une longue seconde, l’eau s’insinue sous ses vêtements tandis qu’il reprend son souffle ; puis il se précipite vers le camion, heurte violemment sa portière. Heureusement que celle-ci est coulissante, car il ne voit pas comment il aurait pu la faire pivoter pour l’ouvrir.

Il tire sur la poignée, pénètre dans l’habitacle, referme la portière, pas assez vite pour échapper à une nouvelle douche. Il se félicite d’avoir glissé une lampe-torche dans sa poche – et dire qu’il n’est qu’une heure de l’après-midi ! Il fait noir comme dans un four.

Il repère le rouleau de câble, le passe sur son épaule.

Le camion oscille violemment ; le vent n’est pas assez fort pour le renverser, mais suffisamment pour le faire tanguer. Il inspire à fond…

Le retour est pire que l’aller : cette fois-ci, il court contre le vent. Il réussit à conserver son équilibre, mais il glisse sur l’allée, qui ressemble désormais à un petit torrent, et la pluie frappant son torse lui coupe le souffle. La maison, distante de quinze mètres à peine, n’est à ses yeux qu’une masse indistincte, et le rideau de pluie est si opaque qu’il heurte le mur de plein fouet avant d’apercevoir la porte.

Tomás lui adresse un large sourire.

— Vous n’aurez plus besoin de vous baigner pendant des années.

Jesse reprend son souffle et lui réplique :

— On parie que votre camion partira pour San Cristóbal sans nous ?

— J’ai prévu de m’en occuper, dit Tomás, hilare. Le toit tiendra le coup le temps que vous vous changiez, alors allez-y.

— Si on doit s’occuper du camion, mieux vaut le faire pendant que je suis encore trempé.

— Je n’ai pas le cœur à vous envoyer de nouveau sous le déluge, d’autant plus qu’il vous faudra ramper sous le châssis pour fixer des cordages…

— Vous pensiez ancrer votre camion ? Pourquoi ne pas le garer tout contre la maison et le lester ensuite ?

Tomás réfléchit en se grattant la tête.

— C’est une bonne idée, admet-il. Mais qu’est-ce qui servirait de lest ?

— Il y a des bidons vides dans la buanderie, pas vrai ? Si je gare le camion près de la porte, si nous le chargeons de quatre bidons pleins d’eau, ça augmentera son poids d’environ une tonne. Et on ne risque pas d’être à court d’eau en ce moment.

Tomás lui donne une tape sur l’épaule.

— Señor Callare, vous êtes un excellent ingeniero. Et, comme vous l’avez dit, vous êtes toujours mouillé.

Cette fois-ci, ça se passe un peu mieux car il sait qu’il n’aura pas à courir sous la pluie pour regagner la maison ; il est impressionné par la façon dont Tomás entretient son véhicule : celui-ci démarre au quart de tour. Il est obligé de rouler au jugé, panique un peu lorsque les roues patinent dans le massif de roses transformé en mare bourbeuse, mais le camion franchit l’obstacle et il se gare en marche arrière contre le mur, à deux pas de la porte.

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