John Barnes - La mère des tempêtes

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Un début de guerre nucléaire libère dans l’atmosphère d’immenses volumes de méthane enfoui sous les fonds marins polaires. Or le méthane est un gaz à effet de serre.
Il va faire chaud, partout sur la planète déjà torride, l’été prochain, en 2028. Des ouragans gigantesques vont parcourir les océans, se transformer en tornades au-dessus des continents, faire naître des vents supersoniques et soulever des marées de tempête de cent mètres de haut.
Et autant de passions humaines, de l’amour à la panique.
John Barnes réunit, dans ce somptueux roman-catastrophe, une science approfondie de la météorologie et de l’écologie, un sens aigu du suspense et un talent impressionnant qui lui permet de dresser le tableau d’une planète entière balayée par la mère des tempêtes. Au-delà d’une fiction, Barnes nous prévient de ce qui nous attend, sur une Terre déjà menacée par le réchauffement planétaire.

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— C’est l’ONU, dit-il. Rivera veut te parler. On lui a demandé de patienter dix minutes, au cas où tu voudrais te rafraîchir un peu.

— Il me faudra plus de dix minutes, mais je vais voir ce que je peux faire.

Elle fonce dans la salle de bains, réfléchit quelques instants, décide que Rivera peut se permettre de patienter, se déshabille, se coiffe d’un bonnet de douche et tourne les robinets. Elle s’accorde une minute pour jouir du jet d’eau chaude, à peine le temps de se savonner et de s’ébrouer un peu, puis passe dans le sauna, attrape une serviette et se sèche, profitant au maximum de cette pause. Elle se sent encore dans la peau d’une vieille dame, mais d’une vieille dame propre, et c’est avec une impression de triomphe qu’elle enfile un de ses tailleurs de rechange.

Rivera a dû patienter trois minutes supplémentaires. C’est à peu près ce que peut se permettre la nation la plus puissante de la Terre, se dit-elle. Un petit quart d’heure devrait faire l’affaire, cinq minutes de plus que prévu. Il comprendra que son pouvoir est limité… Elle se refait une beauté en vitesse, se donne un coup de brosse.

C’est sans doute parce qu’elle est fatiguée que son sens de l’humour se manifeste en un tel moment, mais elle imagine un article dans le cahier « Carrières » d’un magazine XV pour adolescentes : « Devenez chef d’État d’une grande puissance. Veillez à ne jamais négliger les soins corporels et à vous tenir au courant de la mode ! »

Elle rit de bon cœur, ce qui lui remonte le moral, et quand elle sort de la salle de bains, elle se sent prête à affronter la nouvelle crise. Rivera veut sûrement profiter de la situation et il va se montrer d’une politesse irréprochable. « Laisse-leur leur dignité ; après tout, elle n’a aucune valeur marchande », disait son père après avoir truandé un touriste dont la voiture était en panne.

Lorsqu’elle s’assied devant son écran, Harris est en train de griffonner quelque chose sur son bloc-notes ; elle y jette un coup d’œil et lit : « Il a passé les cinq dernières minutes à faire des vannes sur les femmes qui mettent un temps fou à s’habiller. » Elle s’assure que le son n’est pas branché et écrit ces mots : « Personne ne prendrait la peine de s’habiller pour lui. Dorothy Parker. »

Harris se fend d’un sourire et d’un clin d’œil, puis active la liaison.

Rivera se dispense de préambule.

— Madame le Président, j’ai préparé une offre d’aide humanitaire que je viens vous soumettre.

— Nous l’acceptons, dit Hardshaw.

— Vous… euh… souhaitez-vous avoir un résumé détaillé de ses divers points ?

— Vivres, médicaments, secours – tout ce que vous avez pu obtenir des nations du Pacific Rim, je suppose. Et je sais parfaitement que l’aide humanitaire de l’ONU est toujours offerte sans contrepartie. En temps normal, évidemment, nous l’aurions refusée, car nous savons que d’autres pays ont des besoins plus pressants et que vos ressources sont limitées ; nous préférons d’habitude nous occuper nous-mêmes de nos citoyens en détresse. Mais aujourd’hui, toute aide extérieure est la bienvenue.

Rivera hoche lentement la tête.

— Je vois. Et souhaitez-vous… euh… avez-vous des informations sur l’étendue du désastre ?

Hardshaw se tourne vers Diem, qui déclare :

— Si vous en avez besoin, nous aurons un rapport provisoire dans moins d’une demi-heure. Mais pour l’instant, toutes les communications avec l’archipel sont interrompues. Nous avons pu contacter quelques radioamateurs, mais tout ce qu’ils peuvent nous dire, c’est qu’il pleut des cordes, qu’il souffle un vent de tous les diables et qu’ils sont coupés de tout. Dans trois heures environ, une équipe de l’Armée tentera d’atterrir sur Kauai. Mais tant que personne là-bas n’aura l’idée de nous passer un coup de fil, nous resterons dans le noir absolu.

— Je vais intervenir auprès des Chinois et des Japonais pour qu’ils partagent leurs informations avec vous. Je parierais que ces deux pays ne vous ont transmis aucune donnée, mais l’UNSOO m’assure qu’ils ont pu procéder à des observations par satellite. Bien entendu, nous vous communiquerons les observations de l’UNSOO, mais celles-ci sont bien minces.

— Nous en sommes conscients, dit Harris Diem, mais nous vous remercions de votre aide.

— Nous sommes tous sur la même planète, après tout, dit Rivera. Je suis ravi que nous puissions vous assister. Je vous recontacterai.

Il hoche la tête, puis leur adresse un petit signe de la main qu’il est possible d’interpréter comme un salut. L’écran vire au noir avant que Hardshaw ait pu réagir.

Elle se carre sur son siège.

— Et voilà : une douche, un tailleur propre, un salaud au téléphone, et je me sens fraîche comme une rose. Harris, commande-nous du café et des sandwiches au fromage, et ensuite faisons le point de la situation.

Elle retourne à son bureau pour examiner les nouvelles dépêches. Un radioamateur d’Oahu les a contactés, mais ce n’est qu’un boy-scout de seize ans basé à Pupukea ; il dispose d’un antique pick-up Ford et de deux louveteaux de quatorze ans, mais la route est trop impraticable pour qu’il descende, et de toute façon, il est bien trop isolé du reste de l’île. Mais il a réussi à déployer une antenne qui risque de tenir le coup, si bien que la liaison est maintenue en permanence, et comme son camp était équipé d’instruments météo restés intacts, il peut leur confirmer que la pression est descendue au-dessous de 700 hectopascals pendant trois heures de suite.

— En langage clair, ça veut dire quoi ? marmonne Hardshaw.

Puis elle aperçoit un autre message – il émane de Callare, le météorologue de la NOAA ; un type qu’il faudra mettre au courant de la vérité dès que Pauliss sera passé à la trappe –, duquel il ressort que, si la pression était effectivement aussi basse à 220 km de l’œil du cyclone, cela signifie que la couronne intérieure – la zone délimitant le pourtour de l’œil, qui mesure à présent 140 km de diamètre – doit être le théâtre de vents atteignant 46 degrés sur l’échelle de Beaufort, soit une vitesse de 525 km/h, ou encore 330 miles par heure (Hardshaw, qui n’a jamais pu s’habituer au système métrique, remercie mentalement Callare de cette précision), « ce qui correspond à la théorie et aux observations précédentes ».

— Tant mieux, dit-elle à haute voix. Il serait dommage qu’une théorie soit infirmée par un boy-scout.

Diem pose une cafetière fumante et un plateau de sandwiches sur le bureau du Président, s’assied sans autre cérémonie et demande :

— Alors, comment devons-nous interpréter l’appel du SG ?

— Eh bien, il avait sans doute l’intention de nous allécher avec son offre afin que nous consentions à renoncer à nos agences scientifiques. Mais comme j’ai accepté sa proposition avant qu’il ait eu le temps d’aller plus loin, et comme notre communication n’était pas protégée, il se retrouve coincé et obligé de nous rendre service. En outre, nous avons pris soin de déclarer que nous n’étions nullement obligés d’accepter son aide. Ça devrait lui assurer quelques heures de frustration… mais il n’aura pas la possibilité de se venger en faisant traîner les choses, par exemple. Est-ce que l’UNSOO a quelque chose d’intéressant à nous transmettre ?

— Non, mais si Rivera est en mesure de faire fléchir les Japonais comme il l’affirme, alors c’est un coup de pot, car Di Callare et Henry Pauliss m’assurent qu’ils disposent d’un système de scannage multiple qui leur permet d’obtenir des vues en coupe du cyclone, et donc de nous fournir des chiffres précis sur la hauteur des vagues et la vitesse des vents telles qu’ils ont pu les mesurer par satellite. À condition que ledit satellite ait été équipé de ce fameux système, bien entendu.

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