Orson Card - L'exode

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Pour Nafai et ses compagnons, la page de Basilica est définitivement tournée. Quittant, sous la contrainte des événements, la quiétude de la cité des femmes, ils doivent à présent affronter le rude désert d’Harmonie. Commence alors pour eux un voyage de plusieurs années qui doit les mener jusqu’aux vaisseaux stellaires, synonymes de retour vers la Terre. Au cours de leur exode, jalousie et rancœur font leur apparition au sein de la communauté et le groupe menace de se désintégrer. En dépit des doutes et des difficultés qui jaillissent, Nafai continue de placer sa confiance et sa foi en Surâme. Mais que peut faire même le plus puissant des ordinateurs dieux lorsque la haine s’installe dans le cœur des hommes ?

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Que se serait-il passé si tu étais parvenu à te sortir de la boucle ? demanda Nafai.

Si j’avais pu me retrouver, j’aurais compris le problème et je t’aurais aussitôt conduit ici.

Tu veux dire que tu aurais pu couper la barrière ?

Ç’aurait été inutile. Tu pouvais la couper toi-même. C’est à cela que sert l’Index.

L’Index !

Si tu l’avais emporté, tu n’aurais rencontré aucune résistance, aucune répulsion mentale ; et en le plaçant contre la barrière physique, tu l’aurais peu à peu dissipée – ce qui aurait évité ces bourrasques bien inutiles qui ont soulevé la poussière.

Mais tu ne nous avais jamais dit que l’Index servait à ça !

Je l’ignorais. Je ne pouvais pas le savoir. Tout ce que je savais, c’est que celui qui voulait atteindre les vaisseaux devait posséder l’Index. Alors, une fois les contrôles de sécurité achevés, le système du périmètre m’aurait tout montré, j’aurais su quoi faire et quoi te dire de faire.

Si je comprends bien, quand j’ai failli mourir d’asphyxie et qu’ensuite l’ouragan m’a couvert de bleus des pieds à la tête, je n’ai pas paniqué pour rien ?

Je n’aurais jamais réussi a me dégager de cette boucle si tu n’avais pas forcé le passage. J’ai lu la mémoire du système du périmètre et je suis ravi de la façon dont tu t’es servi des babouins pour entrer.

Mais tu ne me l’avais pas montré en rêve ? Qu’il fallait que je suive un babouin pour franchir la barrière ?

En rêve ? Ah oui, je m’en souviens, tu as fait un rêve. Non, il ne venait pas de moi.

Du Gardien, alors ?

Pourquoi chercher une origine extérieure ? Ne crois-tu pas ton inconscient capable de t’envoyer un rêve valable de temps en temps ? N’es-tu pas prêt à reconnaître que c’est peut-être ton propre esprit qui a résolu le problème ?

Nafai ne put contenir un rire ravi. « Alors, j’y suis arrivé !

Tu y es arrivé. Mais tu n’as pas fini. Viens à moi, Nafai. J’ai du travail pour toi, et les instruments qu’il te faut pour l’accomplir.

À grands pas, Nafai descendit dans la vallée de Vusadka. Sur le site du débarquement. Là où le pied de l’homme avait pour la première fois foulé le sol d’Harmonie et où les premiers colons avaient installé l’ordinateur qui protégerait leurs enfants de l’autodestruction pendant si longtemps qu’ils avaient dû considérer cette protection comme éternelle.

Mais elle n’était pas éternelle. Elle était en train de disparaître. Et Nafai marchait au milieu des tours des vaisseaux stellaires, premier humain à laisser ses empreintes dans celles des bâtisseurs de ce site. Maintenant, Surâme pouvait lui ordonner ce qu’il voulait, il obéirait ; et quand il en aurait fini, les hommes retourneraient sur Terre.

10

Le pilote interstellaire

Volemak et Rasa réunirent la communauté dès que Zdorab et Issib leur eurent rapporté ce qu’ils avaient appris de l’Index. Il y avait bien longtemps qu’on n’avait pas organisé de réunion sans avertir Elemak de son objet. Il s’en inquiéta. En réalité, il avait peur, mais, incapable de le reconnaître, il se croyait en colère. Et certes, il était furieux qu’on eût préparé une assemblée sans le prévenir, sans que Père l’eût consulté au préalable. Pour lui, c’était le signe que cette réunion était celle de Rasa – que les femmes essayaient d’accaparer le pouvoir et l’avaient délibérément écarté du processus. Un de ces jours, cette vieille taupe poussera le bouchon trop loin, se dit Elemak, à ce moment-là, elle verra ce que sont vraiment le pouvoir et la force – et elle comprendra qu’elle n’a ni l’un ni l’autre.

Tel était le filtre par lequel Elemak interpréta la nouvelle, ce matin-là. Chveya et Luet avaient fait des rêves… ah, naturellement, encore les femmes qui cherchaient à asseoir leur autorité spirituelle, la sibylle et sa fille (dûment catéchisée par sa mère, certainement) qui essayaient de rétablir l’ancienne suprématie dont Luet jouissait à Basilica ! Et puis Nafai, Issib et Zdorab avaient exploré l’Index en quête de renseignements, et Nafai – l’époux de Luet, comme par hasard, et le chouchou de Surâme – avait découvert un lieu secret qu’aucun d’entre eux n’avait jamais vu au cours de toutes leurs parties de chasse. Grotesque ! Elemak avait parcouru chaque kilomètre carré de la région durant ses chasses et ses expéditions d’exploration, et il n’existait aucun site caché nulle part.

Donc Nafai s’était mis en quête d’un ailleurs qui n’existait pas et ce n’est que ce matin qu’il avait trouvé moyen d’en franchir la clôture défensive. Une fois traversée par un être humain, la barrière disparaissait et à présent Nafai déambulait au milieu des vaisseaux des origines, cependant qu’Issib et Zdorab mettaient enfin la main, grâce à l’Index, sur des informations dont personne n’avait idée jusque-là. « C’est le site de l’atterrissage, expliqua Père. Nous vivons ici sur la terre de la Première Cité, le plus ancien établissement humain d’Harmonie, plus ancien que les cités des Étoiles, plus ancien même que Basilica !

— Mais il n’y avait pas de cité quand nous sommes arrivés, objecta Obring.

— Je parle du site ! répondit Père. Grâce à nous, la race humaine a parcouru la boucle. En ce moment même, Nafai marche là où nos ancêtres, nos pères et mères à tous, ont posé pour la première fois le pied sur le sol d’Harmonie ! »

Tout ça, ce sont des inepties romantiques, se dit Elemak. Si ça se trouve, Nafai est en train de roupiller au soleil ! Qu’est-ce qu’on en sait ? L’Index sert aux plus faibles du groupe à assurer leur pouvoir sur les forts, c’est tout.

« Vous savez naturellement ce que cela signifie, poursuivit Père.

— Ce que ça signifie ? intervint Elemak. Oui. À cause de ce que certains qui n’ont rien de mieux à faire ont soi-disant appris d’une boule de ferraille, nos vies vont encore être complètement bouleversées ! »

Volemak le regarda d’un air étonné. « Bouleversées ? Pourquoi crois-tu que nous soyons venus, si ce n’est pour nous préparer au voyage de retour sur Terre ? Surâme était pris dans une boucle rétroactive, voilà tout, et Nafai a réussi à l’en libérer. Dis plutôt que l’ordre est revenu, Elya.

— Ne faites pas semblant de ne pas comprendre. Nous menons une vie satisfaisante, ici, une vie d’abondance, meilleure par bien des côtés que celle que nous connaissions à Basilica, aussi incroyable que ce soit pour Obring. Nous avons des familles, aujourd’hui, des épouses, des enfants, et une existence agréable. Nous travaillons dur, mais nous sommes heureux et il y a de la place pour nos enfants et les enfants de nos enfants pour mille ans et plus. Nous ne connaissons pas d’ennemis, pas d’autres dangers que les péripéties normales de la vie. Et vous prétendez que cette existence est une anomalie, alors que perdre notre temps à partir dans l’espace serait dans l’ordre des choses ? Je vous en prie, n’insultez pas notre intelligence ! »

Elemak percevait sans mal ceux qui le soutenaient dans son opposition. En dépeignant le véritable tableau de leur situation, il avait vu Meb, Vas et Obring acquiescer d’un air lugubre, et leurs épouses les suivraient sur cette voie. De plus, il avait visiblement semé le doute chez certains autres. Zdorab et Shedemei, en particulier, arboraient une expression songeuse et même Luet avait regardé ses enfants quand il avait évoqué l’agrément de leur vie actuelle, l’absence de dangers, l’avenir radieux qui les attendait à Dostatok.

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