Orson Card - L'exode

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Pour Nafai et ses compagnons, la page de Basilica est définitivement tournée. Quittant, sous la contrainte des événements, la quiétude de la cité des femmes, ils doivent à présent affronter le rude désert d’Harmonie. Commence alors pour eux un voyage de plusieurs années qui doit les mener jusqu’aux vaisseaux stellaires, synonymes de retour vers la Terre. Au cours de leur exode, jalousie et rancœur font leur apparition au sein de la communauté et le groupe menace de se désintégrer. En dépit des doutes et des difficultés qui jaillissent, Nafai continue de placer sa confiance et sa foi en Surâme. Mais que peut faire même le plus puissant des ordinateurs dieux lorsque la haine s’installe dans le cœur des hommes ?

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Fou de terreur, il se cogna la tête contre la barrière, mais même en prenant appui sur ses bras et malgré l’horreur qui décuplait sa vigueur, il n’avait pas assez de force pour enfoncer son visage à travers. Il allait mourir, pourtant il continuait à marteler la muraille du front, sans cesse, toujours plus fort.

Ce fut peut-être le dernier coup qui l’étourdit, à moins que le manque d’oxygène ne l’eût affaibli ou qu’il n’eût tout simplement perdu l’équilibre. Toujours est-il qu’il tomba en arrière, ralenti dans sa chute par la résistance de la barrière sur ses bras qui coulissaient dans le mur invisible.

Eh bien, tant mieux, se dit Nafai. En me débrouillant pour monter la pente, je peux la dévaler jusqu’à la barrière et traverser dans l’autre sens, de face, cette fois-ci. Mais en même temps qu’il réfléchissait à ce plan, il savait que cela ne marcherait pas. Il avait déjà passé trop de temps à trop d’efforts, il avait consommé trop d’oxygène de son organisme ; il ne parviendrait pas à faire l’ascension d’une butte, puis à en descendre en courant avant de perdre connaissance.

Ses mains sortirent du mur et il tomba à la renverse sur le sol caillouteux.

Le choc dut être violent, car il eut l’impression d’entendre le coup de tonnerre le plus long et le plus fort de toute sa vie. Et puis un vent furieux se déchaîna sur lui, le souleva, le roula, le tordit en tous sens.

Soudain, haletant dans le vent, il s’aperçut que, par un miracle incompréhensible, il pouvait à nouveau respirer. Il aspirait de l’oxygène. Il recevait aussi de multiples meurtrissures dans les bourrasques qui le jetaient de-ci de-là sur les pierres. Et sur l’herbe.

Sur l’herbe.

Le vent s’était apaisé et seules quelques rafales soufflaient encore ; Nafai ouvrit les yeux. Il avait été roulé violemment sur une cinquantaine de mètres. Il lui fallut un moment pour s’orienter, mais enfin, étendu sur l’herbe, il comprit qu’il se trouvait à l’extérieur de la barrière. Ce vent constituait-il un autre mécanisme de défense destiné à rejeter les intrus de l’autre côté du mur ? Les éraflures et les bleus qui lui couvraient le corps suffisaient à soutenir cette interprétation. Quelques tourbillons de poussière étaient encore visibles loin à l’intérieur de la zone morte.

Il se releva et se dirigea vers la barrière. Il voulut la toucher : elle n’était plus là. La barrière avait disparu.

Telle était donc l’origine du vent. Deux atmosphères séparées depuis quarante millions d’années s’étaient soudain recombinées, et les pressions ne devaient pas être égales de part et d’autre. L’effet avait été celui d’un ballon qui éclate et Nafai s’était fait balayer.

Mais pourquoi la barrière s’était-elle évanouie ?

Parce qu’un humain l’a franchie complètement. Parce que si elle n’avait pas disparu, tu serais mort.

Nafai eut l’impression qu’il entendait la voix de Surâme dans sa tête.

Oui, je suis ici, tu me reconnais.

J’ai détruit la barrière ?

C’est moi qui l’ai fait. Dès que tu l’as eu entièrement traversée, les systèmes du périmètre m’ont informé qu’un être humain était entré. Et tout à coup, j’ai eu conscience de parties de moi-même qui m’étaient restées cachées depuis quarante millions d’années. J’ai enfin identifié toutes les barrières, connu tout leur historique, compris leur utilité et la façon de les contrôler. Si tu avais été un intrus doué d’une détermination exceptionnelle et qui n’avait rien à faire ici, j’aurais ordonné aux systèmes du périmètre de te laisser mourir ; aussitôt, ils m’auraient été de nouveau cachés. Cela s’est déjà produit deux fois. Mais tu étais précisément celui que je voulais guider jusqu’ici ; par conséquent, l’existence de la barrière ne se justifiait plus. Je lui ai donné l’ordre de s’effacer pour te fournir de l’oxygène, de même qu’au reste de la zone inerte.

Je te remercie de cette décision, dit Nafai.

Cela implique que la corruption se remet à l’œuvre. De toute façon, elle n’avait pas été totalement éliminée. La barrière repoussait la plupart des radiations délétères, mais pas toutes. Il y a des dégâts. Rien de ce qui se trouve ici n’a été conçu pour une telle durée. Pourtant, maintenant que je puis savoir où je suis au lieu de me heurter aux défenses du système du périmètre, je vais peut-être découvrir pourquoi je tourne en boucle.

Ou bien Issib et Zdorab résoudront le problème à ma place ; ils travaillent en ce moment même sur l’Index ; à l’instant où tu as franchi le périmètre, les défenses ont disparu pour eux aussi. Je leur ai montré tout ce que tu as fait et ils explorent à présent les zones de mémoire nouvellement accessibles.

Alors, j’ai réussi, dit Nafai. Ça y est ; c’est fini.

Ne dis pas de bêtises. Tu as traversé la barrière, c’est tout. Le travail ne fait que commencer. Viens à moi, Nafai.

À toi ?

Là où je suis. Je me suis enfin trouvé, alors que je n’avais jamais conçu même jusque-là de me chercher. Viens à moide l’autre côté de ces collines.

Nafai se mit en quête de ses vêtements et les retrouva éparpillés un peu partout – les bourrasques qui l’avaient roulé n’avaient eu aucun mal à les emporter malgré les pierres qui les lestaient, li avait surtout besoin de ses chaussures, naturellement, à cause du terrain caillouteux ; mais il lui fallait aussi le reste de ses habits : il finirait bien par rentrer chez lui.

Des vêtements t’attendent là où je suis. Viens à moi.

Oui, oui, j’arrive. Mais laisse-moi enfiler mes chaussures, même si tu prétends que je n’en ai pas besoin. » Il mit aussi son pantalon et passa sa tunique par-dessus sa tête tout en marchant. Et l’arc ? Il entreprit de le chercher et ne renonça qu’en mettant la main sur un morceau de son arme : elle avait cassé sous la violence du vent. Il avait de la chance qu’aucun de ses os n’en ait fait autant.

Enfin, il se mit en route dans la direction que Surâme lui indiquait dans sa tête. Le trajet lui prit une demi-heure – il marchait lentement, à cause de ses contusions douloureuses. Mais il finit par arriver au sommet de la dernière éminence ; à ses pieds s’étendait une dépression à l’arrondi parfait, d’à peu près deux kilomètres de diamètre. Six tours immenses se dressaient au milieu.

Il sut instantanément ce que c’était : les vaisseaux stellaires.

C’est Surâme qui lui avait transmis cette information, il le savait, en même temps que bien d’autres précisions sur le sujet. Ce qu’il voyait, en vérité, ce n’étaient que les enveloppes protectrices du sommet des vaisseaux, dont par ailleurs seul un quart pointait hors du sol. Le reste se trouvait enfoui, à l’abri, entièrement relié aux systèmes de Vusadka. Sans avoir à réfléchir, Nafai savait aussi que l’essentiel de Vusadka était souterrain, vaste cité électronique presque totalement consacrée à l’entretien de Surâme lui-même. Les seuls éléments visibles de Surâme étaient les appareils paraboliques pointés vers le ciel, en communication constante avec les satellites qui lui tenaient lieu d’yeux, d’oreilles, de mains et de doigts à la surface du monde.

Tous ces millénaires passés m’avaient fait oublier comment me voir, où j’étais et à quoi je ressemblais. Mes souvenirs suffisaient tout juste à lancer certains programmes et à vous guider ici, à Dostatok. Quand les programmes ont échoué et que j’ai commencé à tourner en boucle, je me suis retrouvé désarmé parce que j’ignorais où en chercher la cause. Mais aujourd’hui, Zdorab, Issib et moi en avons découvert l’origine. Ma mémoire a subi des dégâts ; quarante millions d’années de désintégration atomique et de radiations cosmiques m’ont laissé des cicatrices. La redondance de mes systèmes m’a permis de les compenser en grande partie, mais ce n’est pas le cas pour les avaries de mes systèmes primaires, que je ne pouvais même pas examiner parce qu’ils m’étaient cachés. J’ai perdu la capacité de commander mes robots. Ils n’étaient pas conçus pour durer si longtemps, même dans un espace dépourvu d’oxygène. Ils me signalaient qu’ils avaient achevé tous les contrôles de sécurité des systèmes situés à l’intérieur de la barrière, mais quand je voulais ouvrir le périmètre, le système refusait sous prétexte que les contrôles de sécurité n’avaient pas été menés jusqu’au bout. Je relançais donc les contrôles, les robots me rapportaient qu’ils étaient achevés, et ainsi de suite. Et j’étais incapable de percevoir la boucle, parce que tout se passait pour moi à un niveau réflexe – comme pour toi les battements de ton cœur. Non, c’était encore moins sensible. Cela s’apparenterait plutôt à la production d’hormones par les glandes de ton organisme.

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