Orson Card - L'exode

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L'exode: краткое содержание, описание и аннотация

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Pour Nafai et ses compagnons, la page de Basilica est définitivement tournée. Quittant, sous la contrainte des événements, la quiétude de la cité des femmes, ils doivent à présent affronter le rude désert d’Harmonie. Commence alors pour eux un voyage de plusieurs années qui doit les mener jusqu’aux vaisseaux stellaires, synonymes de retour vers la Terre. Au cours de leur exode, jalousie et rancœur font leur apparition au sein de la communauté et le groupe menace de se désintégrer. En dépit des doutes et des difficultés qui jaillissent, Nafai continue de placer sa confiance et sa foi en Surâme. Mais que peut faire même le plus puissant des ordinateurs dieux lorsque la haine s’installe dans le cœur des hommes ?

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« Je ne sais pas ce que Nafai a découvert, ni même s’il a découvert quelque chose, continua Elemak. Et franchement, ça m’est égal. Nyef est un bon chasseur, il est intelligent, mais il n’a pas à nous faire affronter de force les dangers monstrueux que peuvent receler des vaisseaux vieux de quarante millions d’années ! Je refuse, et ma famille avec moi, de laisser mon petit frère nous faire perdre notre temps à exécuter un projet grotesque et irréalisable ! Quand il a tué Gaballufix, nous avons tous été obligés de fuir Basilica – cela, je le lui ai pardonné. Mais s’il recommence à chambouler nos vies de fond en comble, je ne lui pardonnerai jamais ! »

Elemak conserva une expression impassible, mais intérieurement, il ne put s’empêcher de sourire devant les pitoyables tentatives de Luet pour absoudre son mari de la culpabilité du meurtre de Gaballufix. Qu’elle dise ce qu’elle voulait – Elemak savait que son premier coup avait porté : Nafai était discrédité avant même son retour. C’est sa faute si nous avons quitté Basilica ; nous passons l’éponge ; mais rien de ce qu’il dira ne changera notre façon de vivre. Elemak avait fourni une justification raisonnable à une résistance acharnée face à la dernière manœuvre des femmes et de leur petit pantin. Preuve de son succès : ni Père ni Mère, ni personne ne lui opposait une quelconque défense, à part Luet, qui s’était laissé détourner sur les raisons du meurtre de Gaballufix. Toute idée de vaisseaux stellaires et de régions secrètes avait vécu.

Soudain, Oykib s’avança au milieu de l’aire de réunion. « Honte à vous tous ! s’exclama-t-il. Honte à vous ! »

Personne ne dit mot, sauf Rasa. « Okya, mon chéri, nous discutons entre adultes.

— Honte sur vous aussi ! Avez-vous tous oublié que nous sommes ici à cause de Surâme ? Avez-vous tous oublié que si nous vivons dans un pays aussi paradisiaque, c’est parce que Surâme l’a préparé pour nous ? Avez-vous oublié que s’il n’y a pas déjà dix cités dans cette contrée, c’est parce que Surâme en a écarté les gens – sauf nous ? Toi, Elemak, aurais-tu trouvé seul ce pays ? Aurais-tu compris qu’il fallait traverser la mer et toute l’île pour y arriver ?

— Et en quoi t’y connais-tu, toi, petit ? demanda Elemak, méprisant, qui sentait cet enfant en train de lui voler l’autorité.

— Non, tu n’en aurais rien su, poursuivit Oykib. Aucun d’entre vous ne savait rien et aucun d’entre nous ne posséderait rien si Surâme ne nous avait pas choisis pour nous guider jusqu’ici. Je n’étais pas né ou je n’étais qu’un bébé quand tout ça s’est produit, alors pourquoi est-ce que moi, je m’en souviens, tandis que vous, mes aînés – mes sages frères et sœurs aînés, mes parents –, vous l’avez oublié, dirait-on ? »

Sa voix haut perchée énervait Elemak. Que se passait-il donc ? Il avait réussi à neutraliser les adultes – mais il n’avait pas prévu d’avoir à faire face à la nouvelle engeance de Père et Mère. « Assieds-toi, petit, dit Elemak. Tu parles sans savoir.

— Nous parlons tous sans savoir, le reprit Luet. Seul Oykib semble savoir de quoi il parle.

— Tu lui as sans doute bien fait la leçon.

— Mais oui, bien entendu ! Comme si nous pouvions savoir d’avance ce que tu allais dire ! Nous aurions dû, pourtant ; je pensais ces questions réglées depuis longtemps, mais nous aurions dû nous douter que l’ambition te dévorerait toujours.

— Moi ! s’écria Elemak en se levant d’un bond. Je te signale que ce n’est pas moi qui ai inventé cette visite bidon d’une cité invisible, qui n’existe que par les prétendus rapports d’une boule de métal que vous êtes les seuls à pouvoir interpréter !

— Tu n’as qu’à poser la main sur l’Index, dit Père ; il se fera un plaisir de te parler.

— Je ne veux rien entendre d’un ordinateur. Je vous le répète, je ne mettrai pas en danger la vie et le bonheur de ma famille sur les ordres supposés d’un ordinateur invisible que ces… ces femmes persistent à vénérer comme un dieu ! »

Père se leva. « Je te vois enclin à douter. Peut-être était-ce une erreur de partager cette bonne nouvelle avec tous. Peut-être aurions-nous dû attendre le retour de Nafai et nous rendre tous au lieu qu’il a découvert pour voir ce qu’il a vu de nos propres yeux. Mais je ne voulais pas de secrets entre nous, aussi ai-je insisté pour raconter l’histoire sans tarder, afin que nul ne puisse prétendre par la suite qu’on ne l’a pas tenu au courant.

— C’est un peu tard pour jouer l’honnêteté, vous ne croyez pas, Père ? dit Mebbekew. Vous avez reconnu vous-même que quand Nafai est parti avant-hier, il cherchait ce site caché qu’il tenait pour celui où les premiers hommes avaient débarqué de leurs vaisseaux. Mais à ce moment-là, vous n’avez pas cru bon de nous en parler, n’est-ce pas ? »

Père jeta un coup d’œil à Rasa, et Elemak se sentit conforté dans ses soupçons. Le paternel se laissait mener par la vieille ! La connaissant, elle avait dû exiger le secret, et aujourd’hui, elle avait sans doute déconseillé à Volemak d’en parler.

Néanmoins, il était temps pour Elemak de jouer son coup suivant ; il devait reprendre l’ascendant, maintenant qu’Oykib avait sapé sa position précédente. « Ne soyons pas injustes, dit-il. Jusqu’à présent, nous n’avons fait que parler de Nafai sans l’entendre lui-même. Inutile de prendre une décision dès maintenant. Attendons son retour et nous jugerons alors sur pièces. » Il se tourna vers Oykib qui se tenait toujours au milieu du groupe. « Quant à toi, je suis fier de constater que mon avant-dernier frère brûle d’un tel feu. Tu vas devenir un homme, Oykib, et quand tu seras assez grand pour comprendre les problèmes au lieu de suivre aveuglément ce que les autres t’en disent, on écoutera attentivement ta voix au conseil, je te l’assure. »

Oykib rougit – de gêne et non de colère. Il était trop jeune pour entendre autre chose que la louange manifeste ; l’insulte subtile lui avait totalement échappé. Et voilà comment je me débarrasse de toi aussi, Okya, petit frère chéri, sans même que tu t’en rendes compte.

« Je déclare la séance levée, dit Elemak. Nous nous réunirons au retour de Nafai ; je ne parle pas, naturellement, des petites réunions de conspirateurs dans la case de l’Index où toute cette histoire a été manigancée et qui, je n’en doute pas, se poursuivront comme d’habitude. » Par ces mots, toute conversation que pouvait entamer le groupe de Rasa se trouvait irrémédiablement entachée de suspicion ; voilà qui allait les affaiblir !

Les pauvres ! Ils se croyaient très malins jusqu’au moment où ils tombaient sur quelqu’un qui comprenait vraiment le fonctionnement du pouvoir. En levant la séance et en annonçant de fait la suivante, Elemak venait de franchir un grand pas dans son entreprise de confisquer à Volemak son autorité à Dostatok. Restait à voir cependant si la réunion prendrait véritablement fin avec son départ ; s’il la quittait et que l’assemblée continue, il aurait beaucoup plus de mal à établir son ascendant – il aurait même perdu du terrain.

Mais ses inquiétudes n’étaient pas fondées : Meb se leva presque aussitôt et, Dol et leurs enfants en remorque, quitta le groupe à sa suite ; Vas, Obring et leurs épouses se levèrent à leur tour, puis Zdorab et Shedemei. La réunion était close – et cela parce qu’Elemak l’avait décrété.

J’ai remporté la première manche, se dit-il, et ça m’étonnerait que je n’aie pas aussi gagné la partie. Pauvre Nafai ! Je ne sais pas ce que tu fais dans les bois, mais quand tu rentreras, tu trouveras toutes tes petites combines sens dessus dessous. Tu croyais pouvoir m’affronter de loin ? Eh bien, tu as perdu !

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