Orson Card - L'exode

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L'exode: краткое содержание, описание и аннотация

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Pour Nafai et ses compagnons, la page de Basilica est définitivement tournée. Quittant, sous la contrainte des événements, la quiétude de la cité des femmes, ils doivent à présent affronter le rude désert d’Harmonie. Commence alors pour eux un voyage de plusieurs années qui doit les mener jusqu’aux vaisseaux stellaires, synonymes de retour vers la Terre. Au cours de leur exode, jalousie et rancœur font leur apparition au sein de la communauté et le groupe menace de se désintégrer. En dépit des doutes et des difficultés qui jaillissent, Nafai continue de placer sa confiance et sa foi en Surâme. Mais que peut faire même le plus puissant des ordinateurs dieux lorsque la haine s’installe dans le cœur des hommes ?

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« Ah, je comprends, dit-il. C’est ta façon de témoigner ta vénération pour le roi Nafai ! »

Il y eut un instant de flottement et Meb se demanda s’il n’avait pas été un peu trop loin et si Elemak n’allait pas le tuer ou le réduire en charpie. Puis Elemak parla : « Retourne au camp avec le lièvre, Nafai. Zdorab va vouloir le garder dans la glacière pour le ragoût de demain.

— D’accord », dit Nafai. Il dévala aussitôt la pente jusqu’au fond de la vallée.

« Vous pouvez le suivre », poursuivit Elemak à l’adresse de Vas et d’Obring, qui venaient de dégringoler la paroi du canyon pour atterrir sur les fesses.

Vas se releva en s’époussetant. « Ne fais pas de bêtise, Elya », dit-il. Puis il se détourna et s’engagea sur la piste à peine visible que Nafai avait suivie.

Meb comprit que ce serait là le seul soutien qu’il obtiendrait de Vas ; il décida d’en tirer le maximum. « En arrivant au camp, dis à mon père que si je suis mort, c’est que le petit accident de pulsant qu’aura eu Elya n’était pas un accident.

— C’est ça, dis-le bien à Père, reprit Elemak. Ce sera pour lui la preuve de ce qu’il soupçonne depuis longtemps : que ce cher Meb est complètement cinglé.

— Pour l’instant, je ne lui dirai rien, répondit Vas, sauf si vous ne rentrez pas rapidement au camp tous les deux. Viens, Obring.

— Je ne suis pas ton chien ! s’insurgea Obring.

— D’accord, reste si tu veux.

— Je reste et je fais quoi ? demanda Obring.

— Si tu veux mon avis, tu ferais mieux de m’accompagner. Je ne crois pas utile de nous immiscer dans cette petite querelle familiale. »

Mais Meb ne voulait pas qu’ils s’en aillent. Il lui fallait des témoins de ce qu’Elya avait l’intention de lui faire. « Elemak est superstitieux, c’est tout ! leur cria-t-il. Il croit les vieilles histoires qui prétendent que si on tue un babouin, toute leur tribu débarque pour enlever les bébés humains ! Eiadh doit être enceinte, voilà tout ! Allez, revenez, on retournera au camp tous ensemble ! »

Mais ils ne s’arrêtèrent pas.

« Écoute, je regrette, dit Meb. Pas la peine d’en faire toute une histoire ! Je ne l’ai même pas atteint, ce babouin ! »

Elemak se pencha tout contre lui. « Tu ne toucheras plus jamais un pulsant.

— Mais c’est Nafai qui m’a tiré dessus ! Tu m’enlèves mon pulsant parce que j’ai tiré sur un babouin, alors que Nafai qui m’a canardé a le droit de garder le sien ?

— On ne tue pas les animaux qu’on n’a pas l’intention de manger. C’est encore une loi du désert. Mais tu sais bien pourquoi je te prends ton arme, et ce n’est pas à cause du babouin.

— Quoi, alors ?

— Les doigts te démangeaient. De tuer Nafai.

— Ah, tu lis dans mon esprit, c’est ça ?

— Non, je lis le langage de ton corps ; et Nafai n’est pas un imbécile, lui non plus : il sait ce que tu projetais. Tu ne comprends donc pas qu’à l’instant où tu aurais relevé ton arme, il t’aurait fait sauter la tête ?

— Il n’en aurait pas eu le cran.

— Peut-être, dit Elemak. Et toi non plus, peut-être. Mais tu n’auras pas l’occasion de le vérifier. »

C’était la réflexion la plus stupide qu’eut jamais entendue Meb. « Il y a quelques jours à peine, dans le désert, tu as voulu le ligoter et le laisser à la merci des carnassiers !

— Il y a quelques jours, je pensais pouvoir nous ramener à la civilisation, répliqua Elemak. Mais ce n’est plus possible aujourd’hui. Nous sommes coincés ici, tous ensemble, que ça nous plaise ou non, et si Eiadh n’est pas enceinte, ça ne saurait tarder.

— Si tu arrives à comprendre comment on fait. »

Il s’aperçut qu’il avait poussé le bouchon un peu loin : d’un grand geste du bras gauche, Elemak lui écrasa le plat de la main sur le nez.

« Gaah ! Aah ! » Mebbekew porta les mains à son nez et les retira pleines de sang. « Espèce de pidar ! Sauce de houÿ !

— Très bien, excellent ! dit Elemak. J’adore l’éloquence que te donne la douleur.

— J’ai du sang partout sur mes habits, maintenant !

— Ça t’aidera à perdre tes illusions de virilité, répliqua Elemak. À présent, écoute-moi, et attentivement, parce que je suis sérieux. La prochaine fois, ton nez, je te le casse, et je te le casserai tous les jours si je te prends à comploter contre qui que ce soit. J’ai essayé une fois de me tirer de ce pétrin, mais j’ai échoué, et tu sais pourquoi.

— Ouais : Surâme se débrouille mieux avec les cordes que moi.

— Donc, on se résigne ; nos femmes vont avoir des enfants, qui deviendront les nôtres. Tu me suis bien ? Ce groupe, ces seize personnes que nous sommes là, ce sera le seul monde que nos enfants connaîtront. Et crois-moi, ce ne sera pas un monde où un petit ossliope comme toi pourra s’amuser à descendre les gens parce qu’on lui interdit de tirer sur les babouins. Tu m’as bien compris ?

— Parfaitement, répondit Meb. Ce sera un monde où les gros durs comme toi prendront leur pied à taper sur ceux qui les entourent !

— Tu ne te feras pas taper dessus si tu te tiens bien. Personne ne tuera personne, point final. Si tu essayes de jouer au plus fin avec moi, je serai sur place avant toi, à t’attendre, et je te mettrai en pièces. C’est bien clair, cher petit comédien ?

— Ce qui est clair, c’est que tu joues les lèche-culs avec Nafai, et dans les grandes largeurs », répliqua Mebbekew. Elemak allait sûrement le frapper à nouveau. Mais non ; il eut simplement un petit rire.

« Peut-être bien, dit-il. Peut-être, pour l’instant. Mais au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, Nafai me rend bien la pareille. Qui sait même si nous n’allons pas faire la paix ! Qu’est-ce que tu dis de ça ? »

J’en dis que tu as des rognons de chameau à la place du cerveau ; c’est pour ça que tes discours, c’est comme si tu pissais par terre.

« La paix ! Voilà qui serait merveilleux, ô mon cher grand frère gentil tout plein ! jeta Meb.

— Eh bien, ne l’oublie pas, et je ferai en sorte que les épithètes affectueuses dont tu me gratifies se vérifient ! »

Rasa vit les chasseurs rentrer en ordre dispersé – Nafai le premier, un lièvre dans sa besace, l’air triomphant d’avoir abattu du gibier, bien que naturellement, étant ce qu’il était, il cherchât vainement à cacher sa fierté ; Obring et Vas ensuite, fatigués, excédés, couverts de sueur et découragés ; et enfin Elemak et Mebbekew, enjoués et satisfaits d’eux-mêmes comme si c’étaient eux qui avaient attrapé le lièvre, comme s’ils complotaient la conquête de l’univers. Je ne les comprendrai jamais, se dit Rasa. On ne peut concevoir deux hommes plus différents – Elemak, solide, compétent, ambitieux et brutal, et Mebbekew, faible, inconsistant, sensuel et sournois – et pourtant, ils ont toujours l’air de partager les mêmes plaisanteries, de ricaner des autres du haut d’un même pinacle de sagesse qui n’appartient qu’à eux. Rasa voyait bien ce qui pouvait agacer chez Nafai, incapable de dissimuler son ravissement devant ses propres talents ; mais au moins, il ne donnait pas à ses semblables l’impression qu’ils étaient sales et vulgaires rien qu’en étant à côté d’eux, comme le faisaient Elemak et Mebbekew.

Non, je suis injuste, songea Rasa. Je me rappelle cette aube dans le désert, le pulsant pointé sur la tête de Nafai. Cela, je ne le pardonnerai jamais à Elemak. Je devrai le garder à l’œil tous les jours de notre voyage pour veiller à la sécurité de mon dernier fils. Il faut au moins créditer Mebbekew d’un avantage : il est tellement lâche qu’on n’a rien à redouter de lui.

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