Orson Card - L'exode

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L'exode: краткое содержание, описание и аннотация

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Pour Nafai et ses compagnons, la page de Basilica est définitivement tournée. Quittant, sous la contrainte des événements, la quiétude de la cité des femmes, ils doivent à présent affronter le rude désert d’Harmonie. Commence alors pour eux un voyage de plusieurs années qui doit les mener jusqu’aux vaisseaux stellaires, synonymes de retour vers la Terre. Au cours de leur exode, jalousie et rancœur font leur apparition au sein de la communauté et le groupe menace de se désintégrer. En dépit des doutes et des difficultés qui jaillissent, Nafai continue de placer sa confiance et sa foi en Surâme. Mais que peut faire même le plus puissant des ordinateurs dieux lorsque la haine s’installe dans le cœur des hommes ?

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— Attendez seulement de lui avoir donné un morceau de fromage ! Vous verrez : il va s’échiner à s’accoupler avec votre jambe !

— J’en ai la chair de poule rien que d’y penser !

— Maintenant, je ne l’ai jamais vu faire ça qu’avec Père et Zdorab. C’est peut-être un jop, auquel cas il ne vous regardera même pas. »

Rasa se mit à rire, mais la plaisanterie crue d’Issib sur l’homosexualité possible du babouin la fit réfléchir. Et si Surâme avait adjoint au groupe une personne incapable d’accomplir son devoir de procréation ? Et – autre pensée – si c’était Surâme qui lui avait instillé cette idée ? S’agissait-il d’un avertissement ?

Elle frissonna et posa la main sur l’Index. Dis-moi, pensa-t-elle, l’un ou l’autre d’entre nous est-il dans l’incapacité de remplir son rôle ? L’une des épouses restera-t-elle insatisfaite ?

Mais l’Index ne répondit pas.

L’après-midi touchait à sa fin et le seul qui eût abattu du gibier était Nafai, ce qui exaspérait Mebbekew au-delà du supportable. D’accord, Nafai était plus doué que lui pour escalader sans bruit les rochers ; et alors ? Il savait pointer un pulsant comme s’il était né avec ; mais tout ce que ça démontrait, c’est qu’Elemak aurait dû le descendre quand il en avait l’occasion, dans le désert.

Dans le désert ! Comme s’ils n’y étaient plus ! D’accord, ils occupaient un coin luxuriant à côté de certaines zones qu’ils avaient traversées. La verdure de la vallée où ils vivaient était un bain d’eau fraîche pour les yeux ; quelques minutes plus tôt, il avait aperçu les arbres du haut d’un promontoire : quel délice, quel soulagement après les gris mornes et les jaunes délavés des rochers et du sable, après le vert grisâtre des plantes de terrain sec ! Et Elemak qui persistait à les nommer chaque fois qu’il en rencontrait une, comme si ça pouvait intéresser quelqu’un, qu’il sache le nom de toutes les plantes du pays ! Peut-être qu’il a des cousins parmi les plantes du désert, va savoir ! Je ne serais pas étonné d’apprendre qu’un de ses lointains ancêtres s’est accouplé un jour avec un buisson tout gris et plein d’épines ! Si ça se trouve, j’ai pissé sur un cousin d’Elya, aujourd’hui. Ça ne serait pas mal, ça – pour montrer à tout le monde ce que je pense des amoureux du désert !

Je ne l’avais même pas vu, ce lièvre ! Comment aurais-je pu tirer dessus ? Bien sûr que Nafai l’a tué – il l’avait vu, lui ! Naturellement, Mebbekew avait tiré, pour faire comme tout le monde. Bon, tout le monde n’avait pas utilisé son pulsant ; seulement Vas, qui avait visé trop bas avec une arme réglée sur une ouverture trop diffuse, et Nafai, qui avait foré un petit trou fumant en plein dans la tête de l’animal. Il y avait eu Mebbekew, naturellement, qui n’avait rien visé du tout, si bien qu’Elemak avait déclaré : « Bon tir, Nafai. Vas, tu tires trop bas et trop large ; resserre ton rayon. Quant à toi, Mebbekew, tu voulais dessiner un lièvre sur le rocher, avec ton pulsant, c’est ça ? Je te signale qu’on n’est pas en classe de dessin. Essaye au moins de viser la même planète que celle du gibier ! »

Puis Elemak et Nafai étaient descendus chercher l’animal.

« Il se fait tard, avait dit Mebbekew. On ne pourrait pas rentrer, nous autres, sans attendre que vous ayez retrouvé le cadavre de Jeannot Lapin ? »

Elemak lui avait alors jeté un regard glacial. « Je pensais que tu aurais envie d’apprendre comment vider un lièvre et le nettoyer. Mais c’est vrai que ça ne te servira sûrement jamais ! »

Ah ça, c’est intelligent, Elemak ! Excellent pour donner confiance à tes pauvres élèves qui se décarcassent pour réussir ! Moi au moins, j’ai tiré ; ce n’est pas comme Obring, qui traite son pulsant comme si c’était le houÿ d’un autre homme ! Mais Meb tint sa langue, adressa un regard noir à Elemak et dit : « Je peux m’en aller, alors ?

— Tu retrouveras ton chemin ? demanda Elemak.

— Bien sûr !

— Oh, je n’en doute pas ! Vas-y, et emmène ceux qui veulent t’accompagner. »

Mais personne ne souhaitait le suivre. Elemak leur avait instillé à tous la crainte qu’il se perde. Eh bien, il ne s’était pas perdu ! Il avait pris le bon chemin, retrouvé sans mal leur route, et maintenant qu’il était monté au sommet de la colline pour s’en assurer, la vallée s’étendait là, exactement où il s’attendait à la voir. Je ne suis pas complètement incompétent, ô mon sage grand frère ! Ce n’est pas parce que je n’ai pas transpiré dans le désert une dizaine de fois comme toi, à transbahuter à dos de chameau des plantes de luxe d’une cité à l’autre, que je n’ai pas le sens de l’orientation.

Si seulement il se rappelait où et quand il avait déchiré sa tunique et fait craquer l’entrejambe de son pantalon… Il avait horreur d’être mal habillé, et ses vêtements étaient maintenant trempés de sueur et couverts de poussière. Il n’arriverait jamais à les ravoir.

Au bord du canyon, il regarda vers le fond, s’attendant à y voir les tentes. Mais elles n’étaient pas là.

L’espace d’un instant, il fut pris de panique. Ils sont partis sans moi ! pensa-t-il. Ils sont revenus avant moi, ils ont levé le camp et ils m’ont abandonné, tout ça parce que je n’ai pas vu ce fichu lièvre !

Puis il comprit qu’il se trouvait tout simplement en aval des tentes. En effet, elles se dressaient là, sur la gauche ; il avait dévié tout près de la mer. Si la mer de Récur avait eu des vagues comme celles qui se brisaient sur les rivages de la mer Géotrope, il aurait entendu le ressac. Et voici les babouins, dont la misérable pitance se composait de racines, de baies, de plantes, d’insectes et de bestioles verruqueuses, habitantes des bords de la rivière et de la mer.

Comment ai-je atterri ici ? Autant pour mon sens de l’orientation !

Ah oui ! On est passés par ici ce matin, en laissant la loche qui sert d’épouse au paternel dormir dans le camp et les autres flemmardes fainéanter au milieu des tentes, surtout ma feignasse de femme, cette godiche sans la moindre utilité ! C’est la seule partie du chemin que je n’ai pas remarquée, rien que ce tournant, rien de grave ; donc, j’ai quand même le sens de l’orientation !

Mais il avait un goût amer dans la bouche, et l’envie de donner des coups de pied, de casser quelque chose, de faire mal à quelqu’un.

Et les babouins étaient là, juste en bas, ces crétins d’animaux à tête de chien qui se prenaient pour des humains ! Une des femelles avait l’arrière-train rouge vif et les mâles se flanquaient des baffes entre eux pour tirer un coup vite fait. Pauvres mâles débiles ! Voilà à quoi ressemble notre vie.

Bon, autant que je descende ici dans le canyon et que je remonte la vallée jusqu’au camp. En chemin, j’arriverai peut-être à flinguer un mâle qui vient de tirer sa crampe. Il mourra heureux, non ? Et Nafai ne sera pas le seul à revenir avec un trophée.

À mi-chemin de la pente raboteuse, après une éraflure au genou et quelques glissades, Meb s’aperçut que plus il descendait, plus sa ligne de visée sur les babouins devenait mauvaise. Déjà, des rochers et des buissons lui en dissimulaient quelques-uns, dont ceux qui s’affairaient à essayer de copuler. Cependant, il en restait un petit en pleine vue, beaucoup plus près que les autres. Le tir n’en serait que plus facile.

Meb se rappela ce qu’Elemak leur avait appris, plus tôt dans la journée, et affermit ses coudes sur un rocher tout en visant. Malgré cela, ses mains tremblaient et plus il cherchait à les contrôler, pires semblaient les bonds de la mire au bout du pulsant. Et quand il appuya sur le bouton pour faire feu, le mouvement de son doigt agita de nouveau l’arme si bien qu’une petite giclée de fumée jaillit d’un buisson à plus de six mètres de sa proie. Le babouin dut entendre l’embrasement, car il se retourna brusquement vers le buisson en flammes, puis recula d’un air apeuré.

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