Orson Card - L'exode

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L'exode: краткое содержание, описание и аннотация

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Pour Nafai et ses compagnons, la page de Basilica est définitivement tournée. Quittant, sous la contrainte des événements, la quiétude de la cité des femmes, ils doivent à présent affronter le rude désert d’Harmonie. Commence alors pour eux un voyage de plusieurs années qui doit les mener jusqu’aux vaisseaux stellaires, synonymes de retour vers la Terre. Au cours de leur exode, jalousie et rancœur font leur apparition au sein de la communauté et le groupe menace de se désintégrer. En dépit des doutes et des difficultés qui jaillissent, Nafai continue de placer sa confiance et sa foi en Surâme. Mais que peut faire même le plus puissant des ordinateurs dieux lorsque la haine s’installe dans le cœur des hommes ?

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Mais pas longtemps. Un instant plus tard, il se rapprochait pour observer le flamboiement comme s’il espérait en apprendre quelque secret. Sec, le buisson n’était cependant pas mort et brûlait lentement en dégageant une forte fumée. Meb visa de nouveau, un peu à droite cette fois pour compenser le mouvement que causerait la pression sur le bouton. Il s’aperçut que ses mains étaient un peu plus fermes et se souvint qu’Elemak avait insisté sur la nécessité de se détendre. Alors… Mebbekew suivait point par point les instructions d’Elemak, et le babouin allait bientôt appartenir à l’histoire.

À l’instant où il allait presser la détente, un fort craquement à un mètre de sa tête le fit sursauter. Son coup partit dans le décor alors qu’il se retournait d’un bloc vers l’endroit d’où le bruit provenait. Une plante basse qui poussait dans une crevasse à quelque distance de lui avait été réduite en cendres et de la fumée s’élevait à la place. Comme il avait vu le même résultat se produire sur le buisson près du babouin, Meb comprit aussitôt : on lui tirait dessus. Des bandits étaient arrivés – le camp était en danger, et lui, Mebbekew, allait mourir, tout seul, parce que les bandits étaient obligés de le tuer pour l’empêcher de donner l’alarme. Mais je ne donnerai pas l’alarme, pensa-t-il. Laissez-moi vivre, je resterai caché ici, je ne dirai rien jusqu’à ce que tout soit fini, mais ne me tuez pas, je vous en prie…

« Qu’est-ce qui te prend de tirer sur des babouins ? »

Dans une dégringolade de cailloux, Nafai glissait le long de la pente pour gagner le rocher où se tenait Meb. Non sans plaisir, Meb observa qu’il dérapait au même endroit que lui ; mais il constata que Nafai se débrouillait pour contrôler sa descente et arrivait au rocher sur ses deux pieds et non sur les fesses.

À cet instant seulement, Meb comprit que c’était Nafai qui lui avait tiré dessus et ne l’avait manqué que de peu. « Tu essayais de me tuer ou quoi ? s’exclama-t-il. Tu n’es pas doué au point de pouvoir t’amuser à tirer si près des gens !

— On ne tue pas les babouins, dit Nafai. Ils sont comme des humains – as-tu donc perdu la tête ?

— Ah ! Et depuis quand les gens grattent-ils la terre pour trouver des asticots en attendant l’occasion de sauter la première femme au cul rouge ?

— Excellente description de ta propre existence, Meb ! Croyais-tu que nous allions manger de la viande de babouin ?

— Je m’en fichais. Je ne tirais pas pour la viande, mais pour tuer. Tu n’es pas le seul à savoir tirer, mon petit vieux. »

En prononçant ces mots, Meb prit conscience qu’il était seul avec Nafai, sans personne pour les voir, et qu’il avait un pulsant à la main. Ce pouvait être un accident. « Je ne voulais pas appuyer sur le bouton ; je tirais seulement sur une cible et Nafai est arrivé sans s’annoncer. Je ne l’ai pas entendu venir, je me concentrais. S’il vous plaît, je vous en prie, pardonnez-moi, Père, je me fais horreur, mon propre frère, je mérite la mort.

— Ah, tu es pardonné, mon fils ! Laisse-moi pleurer mon petit dernier qui a perdu ses couilles dans un horrible accident de chasse et qui s’est vidé de son sang ! Trouve un endroit accueillant où dormir pendant que je répands mes larmes ici. »

Ça serait le bouquet, que Père me souhaite ce que je veux le plus au monde !

« On ne gaspille pas les charges des pulsants à tirer sur n’importe quoi, reprit Nafai. C’est Elemak qui l’a dit – elles ne sont pas éternelles. Et on ne mange pas de babouin. Elemak l’a dit aussi.

— Elemak peut bien jouer de la flûte en pétant dedans si ça l’amuse, ce n’est pas pour ça que je dois lui obéir ! » J’ai le pulsant à la main, déjà pointé à demi sur Nafai. J’expliquerai que je me suis retourné, surpris, et que le coup est parti en lui emportant la poitrine. À cette distance, je risque même de le pulvériser complètement, en répandant des petits bouts de Nafai dans tous les coins. Je reviendrai avec du sang sur les vêtements, peu importe le sang de qui !

Soudain, il sentit le canon d’un pulsant s’appliquer contre son crâne. « Donne-moi ton arme, dit Elemak.

— Hé là ! s’écria Mebbekew. Je n’allais rien faire ! »

Nafai déclara de sa voix de fausset : « Tu as déjà tiré une fois sur le babouin. Si tu étais meilleur tireur, tu n’aurais pas besoin de recommencer. » Naturellement, Nafai avait interprété de travers la dernière phrase de Meb. Mais pas Elemak.

« Je t’ai dit de me donner ton arme ; la crosse en avant. »

Meb poussa un soupir mélodramatique et tendit le pulsant à Elemak. « D’accord, j’ai compris le truc : moi, je n’ai pas le droit de tirer sur un babouin, mais toi, tu peux pointer ton pulsant sur un de tes frangins quand ça t’arrange, et personne ne dit rien ! »

Manifestement, Elemak n’apprécia pas ce rappel de l’exécution ratée de Nafai dans le désert. Mais il se contenta de maintenir son arme sur la tempe de Meb en s’adressant à Nafai. « Je ne veux plus jamais te voir pointer ton pulsant sur un être humain.

— Ce n’est pas lui que je visais. C’était la plante au-dessus, et je l’ai eue.

— D’accord, tu es un tireur prodigieux. Mais si tu avais éternué ? Ou trébuché ? Tu aurais très bien pu faire sauter la tête de ton propre frère à cause d’un petit faux pas. Donc, tu ne vises jamais quelqu’un, ni même à côté ! Tu m’as bien compris ?

— Oui », répondit Nafai.

Oh oui, oui, grand frère Elemak, je te lécherai le cul comme j’ai toujours léché le cul à Papa ! Meb avait envie de vomir.

« Mais c’était quand même un bon tir, dit Elemak.

— Merci.

— Et Meb a de la chance que ce soit toi qui l’aies vu, parce que moi, j’aurais peut-être visé le pied ; un moignon l’aurait aidé à se rappeler qu’on ne tue pas les babouins. »

Ce n’était pas juste qu’Elemak s’en prenne à lui, et devant Nafai, en plus ! Ah, et maintenant, Vas et Obring arrivaient ! Naturellement, il fallait qu’ils soient là pour constater le mépris d’Elemak pendant qu’il engueulait Meb devant Nafai !

« Alors, comme ça, les babouins sont des animaux sacrés, tout d’un coup ? demanda Mebbekew.

— On ne les tue pas, on ne les mange pas, dit Elemak.

— Mais pourquoi ?

— Parce qu’ils ne nous font pas de mal et que les manger, ce serait comme du cannibalisme.

— Ah, j’ai pigé ! Tu es de ces gens qui prennent les babouins pour des êtres magiques. Chaque tribu détient une marmite pleine d’or cachée quelque part, et si tu es gentil avec eux, si tu leur donnes à manger, alors, une fois qu’ils ont fait disparaître tout ce qu’ils trouvent de comestible dans ta propriété et qu’ils ont foutu en l’air toute ta maison, ils se précipitent dans leur cachette et t’apportent leur marmite pleine d’or !

— Plus d’un voyageur égaré dans le désert a dû son salut aux babouins.

— D’accord, répliqua Meb. Mais est-ce qu’il faut tous les laisser vivre à cause de ça ? Je vais te dire un secret, Elya. Ils finiront tous par mourir, alors pourquoi pas tout de suite, pour nous exercer à tirer ? On n’est pas obligés de les manger !

— La chasse, c’est terminé pour toi. Je garde ton pulsant.

— Ah, bravo ! Comme ça, ce sera moi le seul homme du camp sans pulsant ?

— Les pulsants servent à chasser. Nafai fera un bon chasseur, et pas toi.

— Qu’est-ce que tu en sais ? C’est le premier jour qu’on travaille sérieusement !

— Je le sais parce que tant que je vivrai, tu n’auras plus jamais l’occasion de tenir un pulsant. »

Mebbekew fut piqué au vif. Elemak le dépouillait de sa dignité et pourquoi ? À cause d’un stupide babouin ! Comment osait-il ? Et devant Nafai, par-dessus le marché !

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