Orson Card - L'exode

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L'exode: краткое содержание, описание и аннотация

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Pour Nafai et ses compagnons, la page de Basilica est définitivement tournée. Quittant, sous la contrainte des événements, la quiétude de la cité des femmes, ils doivent à présent affronter le rude désert d’Harmonie. Commence alors pour eux un voyage de plusieurs années qui doit les mener jusqu’aux vaisseaux stellaires, synonymes de retour vers la Terre. Au cours de leur exode, jalousie et rancœur font leur apparition au sein de la communauté et le groupe menace de se désintégrer. En dépit des doutes et des difficultés qui jaillissent, Nafai continue de placer sa confiance et sa foi en Surâme. Mais que peut faire même le plus puissant des ordinateurs dieux lorsque la haine s’installe dans le cœur des hommes ?

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— D’accord, je vois le principe.

— De plus, les valeurs peuvent varier suivant le point du cercle à partir duquel on commence la lecture – au nord, à l’est, au sud-ouest, etc. Voyez-vous, Mère, à chaque emplacement mémoriel, Surâme peut stocker des billions de données différentes en même temps. Nous n’avons rien dans nos ordinateurs de comparable avec ce système.

— Et pourtant, cela ne donne pas une mémoire infinie.

— Non. Parce qu’on finit par atteindre un niveau de résolution minimum, où les protubérances sont si petites que Surâme ne peut plus détecter les saillies qui se trouvent dessus. Il y a environ vingt millions d’années de ça, il s’est rendu compte qu’il tombait à court de mémoire – ou du moins, qu’il allait tomber à court de mémoire dix millions d’années plus tard. Il a commencé par inventer une méthode de sténo pour enregistrer les événements. Il a utilisé un secteur de mémoire considérable pour stocker des tables complexes d’espèces de récits. Par exemple, l’enregistrement ZH-5 – SHCH pouvait signifier : “Se dispute avec ses parents sur le degré d’indépendance qu’ils autorisent et fugue de sa cité natale vers une autre cité.” Donc, à l’emplacement où la biographie d’une personne est stockée, au lieu d’expliquer chaque événement, l’inventaire biographique renvoie simplement aux immenses tables regroupant tous les événements possibles d’une vie humaine ; dans le cas de mon exemple, l’incident aura la valeur ZH-5 – SHCH, suivie du code de la cité où la personne se sera sauvée.

— Cela donne à l’existence un aspect stérile, je trouve, dit Rasa. Plat, veux-je dire. Nous ne faisons que répéter ce que d’autres ont déjà fait.

— Surâme m’a expliqué que chaque existence est constituée à quatre-vingt-dix-neuf pour cent d’événements déjà présents dans les tables de comportement, mais qu’il reste toujours un pour cent qu’il faut décrypter parce qu’il n’existe pas de code préalable pour l’intégrer. Aucune vie n’a jamais été la réplique exacte d’une autre, jusqu’ici.

— Il faut prendre cela pour une consolation, je suppose.

— Croyez plutôt que notre vie suit un cours inédit. “Appelé par Surâme à voyager dans le désert avant de retourner sur Terre” – je parie qu’il n’y a aucun code qui recouvre ça !

— Oh, mais maintenant que c’est arrivé à seize personnes, je parie que Surâme va créer un nouveau code ! »

Issib éclata de rire. « C’est sans doute déjà fait !

— Établir ces tables des activités humaines a dû quand même représenter une somme de travail colossale.

— C’est le temps qui manque le moins à Surâme, dit Issib. Malgré tout, l’entropie et les déperditions demeurent.

— Des emplacements mémoriels peuvent devenir illisibles, renchérit Rasa.

— Je ne suis pas au courant de ce phénomène. Tout ce que je sais, c’est que Surâme perd des satellites, ce qui rend notre surveillance difficile. Pour l’instant, il n’existe pas de point aveugle sur notre monde, mais chaque satellite doit capter beaucoup plus d’informations qu’il n’était prévu à l’origine. Il y a des goulots d’étranglement dans le système, des cas où un satellite se retrouve dans l’incapacité de transmettre assez vite toutes les données recueillies et passe à côté d’un incident parmi les humains qu’il observe. Bref, il se produit en ce moment même des événements qui ne sont pas stockés en mémoire. Surâme pallie ces pertes par des conjectures et comble ainsi les trous dans ses données, mais le processus ne peut aller qu’en s’aggravant. Il lui reste encore beaucoup de mémoire, mais il y aura bientôt des millions d’existences dont le seul souvenir sera une vague ébauche, des lignes générales. Et un jour, naturellement, quand un grand nombre de satellites seront tombés en panne, certaines vies ne seront plus enregistrées du tout.

— Et tous les satellites tomberont inéluctablement en panne.

— Exact. Mais pour en revenir à un problème plus immédiat, lorsqu’apparaîtront ces fameux points aveugles, certaines personnes ne seront plus du tout soumises à l’influence de Surâme. Elles se mettront alors à fabriquer des armes capables d’anéantir le monde.

— Pourquoi ne pas construire de nouveaux satellites, dans ce cas ?

— Qui les construirait ? Quelle société humaine possède la technologie nécessaire pour bâtir les vaisseaux qui les emporteraient dans l’espace ? Et je ne parle pas de fabriquer les satellites eux-mêmes.

— Pourtant, nous construisons bien des ordinateurs, non ?

— La technologie permettant de placer des satellites en orbite est la même que celle qui peut servir à lancer des missiles d’un bout à l’autre d’Harmonie. Comment Surâme pourrait-il nous enseigner à le réapprovisionner en satellites sans nous apprendre du même coup comment nous détruire mutuellement ? Sans compter que nous en profiterions sans doute pour découvrir comment reprogrammer Surâme et le contrôler nous-mêmes – ou bien, si nous n’y arrivons pas, comment fabriquer nos petits Surâme personnels qui se brancheraient sur la partie de notre cerveau avec laquelle Surâme communique ; nous aurions alors une arme capable de rendre l’ennemi fou de terreur ou complètement stupide.

— Je comprends.

— Voici donc l’impasse dans laquelle se trouve Surâme : il doit se réparer lui-même, sous peine de faillir à protéger l’humanité ; mais le seul moyen qu’il ait de se réparer, c’est de fournir aux humains les connaissances qu’il cherche justement à nous empêcher d’acquérir.

— C’est un cercle vicieux.

— Il a donc décidé de rentrer à la maison, auprès du Gardien de la Terre, pour savoir ce qu’il convient de faire.

— Et si le Gardien de la Terre n’en sait rien non plus ?

— Alors, nous sommes dans le pétrin jusqu’au cou, répondit Issib en souriant. Mais à mon avis, le Gardien sait. Je pense qu’il a un plan.

— Et pourquoi donc ?

— Parce que les gens n’arrêtent pas de faire des rêves qui ne proviennent pas de Surâme.

— Les gens ont toujours fait des rêves sans l’intervention de Surâme, répondit Rasa. Nous rêvions bien avant que Surâme existe.

— Oui, mais ce n’était pas le même rêve pour tous, avec un message clair de retour vers la Terre, n’est-ce pas ?

— Je n’arrive pas à imaginer un ordinateur ou je ne sais quoi capable d’envoyer un rêve à notre esprit à des années-lumière de chez nous !

— Qui sait ce qui a pu se passer sur Terre ? dit Issib. Peut-être le Gardien a-t-il acquis sur l’univers des connaissances dont nous n’avons pas la moindre idée. Ça n’aurait d’ailleurs rien d’étonnant, puisque Surâme nous abrutissait dès que nous faisions mine de réfléchir à des questions de physique vraiment avancée. Pendant quarante millions d’années, on nous a renvoyés à la niche chaque fois que nous faisions trop bon usage de nos cerveaux ; mais durant tout ce temps, le Gardien de la Terre, peu importe ce qu’il est, a peut-être élaboré un savoir vraiment nouveau et utile. Y compris la façon d’envoyer des rêves à des années-lumière.

— Et tout cela, c’est l’Index qui te l’a appris.

— Plus exactement, il a fallu que je lutte pied à pied avec l’Index pour le lui arracher, avec l’aide de Zdorab et de Père. Surâme déteste parler de lui-même et il essaye sans cesse de nous faire oublier ce que nous avons appris sur lui.

— Mais je croyais que Surâme coopérait avec nous !

— Non, dit Issib. C’est nous qui coopérons avec lui. Et en même temps, il cherche à nous empêcher d’acquérir la plus petite miette d’information qui n’ait pas un rapport direct avec les tâches qu’il nous réserve.

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