T. Bass - Humanité et demie

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Humanité et demie: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans cet avenir très éloigné, l'humanité a conquis la surface entière de la Terre. Elle s'est transformée et divisée en deux espèces.
D'un côté, les Néchiffes à quatre orteils qui habitent d'immenses cités fourmilières où ils mènent sous terre une existence programmée d'hommes-insectes. Ils sont plus de trois
. Les Agrimaches cultivent pour eux les champs et ont éliminé toute forme de vie inutile.
De l'autre, les Broncos, libres, affamés, traqués comme des parasites par les chasseurs Néchiffes. Ils ne sont plus qu'une poignée, errant à la surface, pillant les récoltes. Ce sont les humains sauvages à cinq orteils.
Déjà, l'humanité s'estompe…
Dans la tradition du
d'Aldous Huxley et de
de Frank Herbert, voici un roman terrifiant sur un avenir écologique possible de l'humanité, écrit par un biologiste qui est aussi un formidable conteur.

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L’expression maussade de la fille s’était évanouie. Elle fit la moue un petit moment, puis sembla prendre son parti de la situation. Elle utilisa le rafraîchisseur, trouva des vêtements secs et commanda au distributeur un flacon d’une liqueur douce et parfumée, de la grenadine.

Quelques heures plus tard, assise sur le plancher, elle se livrait à une série d’exercices isométriques compliqués. Moïse l’ignora, du moment qu’elle restait tranquille. Il était même reconnaissant de ce répit momentané. Elle ôta le haut de son vêtement et reprit son yoga. Il remarqua que sa peau luisait légèrement et supposa que c’était de la sueur. Puis il vit que le flacon de liqueur était ouvert. Elle tamponna sa chevelure avec le liquide, et la tordit en une sorte de queue de rat. Puis elle ramena cette queue par-devant son épaule droite, et rajouta de la grenadine pour donner un reflet aux cheveux. Ses muscles se contractaient et se relâchaient alternativement. Elle versa encore de la liqueur sur sa tête. Sa poitrine et son dos prirent le même éclat que sa chevelure. Une heure passa ainsi, sans qu’elle fasse un mouvement.

Moïse haussa les épaules.

Elle se leva enfin ; avec des gestes lents, elle retira le reste de ses vêtements, en dansant. Etrange. Elle leva le flacon au-dessus de sa tête et en répandit le contenu sur son corps. Sous la peau luisante jouaient des muscles qu’il n’avait encore jamais remarqués : le sterno-cléidomastoïdien, dans le cou, et les muscles droits de l’abdomen. Sur ses jambes, le muscle couturier, allant de la hanche à l’intérieur du genou. Il lui fallut un moment pour comprendre qu’il s’agissait de contractions spasmodiques. Lorsqu’il s’aperçut que le volume de ses seins avait augmenté, il se raidit, prêt à l’affrontement. Spasmes, congestion des seins… elle était en plein dans la phase d’excitation.

« Du calme… » dit-il, levant la main en guise d’avertissement.

Bien campée sur ses deux pieds, elle reluqua ses bras musclés, d’un air obstiné, puis bondit. Il tenta de la saisir, mais ses mains glissèrent. Elle l’attaqua avec violence. Ses dents s’enfoncèrent dans sa chair, à travers le tissu. Ses ongles fouaillaient ses bras.

Elle noua ses bras autour de sa taille, le souleva à quelques centimètres du sol et le colla contre le mur de la cabine. Il voulut la prendre aux épaules ; ses doigts glissèrent à nouveau. Il tendit la main en arrière, ouvrit le sabord et saisit une poignée de glaçons d’eau de mer. Le corps imbibé d’alcool de la fille frissonna dans la rafale de vent glacé. Il la renversa sur le dos d’une bourrade, faisant voler les glaçons, qui se brisèrent en éclats sur le sol. Elle se raidit, lui fit une prise en ciseaux, et il vint rouler par terre avec elle.

Il sentit la morsure de ses dents dans son flanc gauche, et il lui flanqua plusieurs fortes taloches sur la tête. Lentement, elle se calma, encore parcourue de spasmes. Il repoussa d’un coup de coude la forme à présent flasque qui reposait sur son giron, et se releva. Elle gisait parmi les glaçons, respirant avec force. Ses yeux luisaient et il y avait du sang sur sa lèvre inférieure, son sang à lui. Il s’approcha d’elle, dans l’intention de lui donner un coup de pied. Elle ne broncha pas. Il hésita, et l’examina. Son ardeur combative avait disparu. Elle était aussi docile qu’après son bain dans le sillage du bateau. Il eut un haussement d’épaules, jeta une couverture sur le corps de la fille et ferma le sabord.

« Vous êtes vraiment toquée », lui dit-il, en s’asseyant et en tentant de raccommoder sa chemise déchirée. Il y avait des marques de dents sur son bras, sa poitrine et son flanc. C’étaient des ecchymoses violacées. Mais la peau n’était pas entamée, sauf sur le flanc, marqué de deux piqûres rouges de forme carrée. Il y appliqua un antiseptique.

Les glaçons fondirent. Un quart d’heure plus tard, elle se redressa, épuisée. Il la considéra avec un peu d’appréhension tandis qu’elle se rhabillait : les spasmes et la congestion avaient cessé, et ses mamelons avaient perdu leur rigidité. La crise était passée, quelle qu’ait été sa nature.

« Si vous ne vous apaisez pas, je vais être obligé de vous ligoter à nouveau », menaça-t-il.

Elle se contenta de sourire d’un air rusé.

« Je ne veux pas vous faire de mal, poursuivit-il, mais vos accès de folie font dévier le bateau de sa… »

Il n’acheva pas sa phrase. Elle ne lui prêtait aucune attention, occupée à se sécher les cheveux tout en flânant, de l’autre côté de la pièce. Il monta sur le pont et se rendit derrière le mât surmonté par le cerveau du bateau. Il recueillit les morceaux de tuyau qui avaient servi à lui lier les bras, et les mit dans sa poche.

« Cap au sud », dit-il tranquillement au navire.

Il parcourut le pont, à la recherche d’armes éventuelles. Il n’y avait bien entendu aucun objet pointu, pas même de couteaux ni de fourchettes. La trousse à outils ne contenait rien qui puisse lui fournir une arme à main, sinon une clé à molette ; mais il n’avait pas envie de s’en servir contre sa prisonnière. Cela risquait de lui briser le crâne. Il cacha l’outil pesant sous le capot du plateau chargeur afin qu’elle ne puisse en faire usage sur lui. Mais il y avait peu de risques : ses assauts avaient un caractère nettement sexuel. Les petites morsures amoureuses qu’elle lui infligeait étaient destinées à l’exciter, et non à le blesser. Il comprenait, en fin de compte, qu’il avait une masochiste sur les bras.

Cette période de trêve toucha à sa fin. Huit heures plus tard, elle versa la liqueur sur sa tête et en enduisit ses cheveux pour former une queue de rat. Elle quitta ses vêtements, s’aspergea et se lubrifia le corps. Elle vint à lui, majestueuse, empestant la grenadine, la pointe des seins durcie, la peau marbrée par le sang qui affluait. Il se réfugia auprès du mât, relevant le col pour se protéger de la brise du large, glaciale. Une couche de glace craquait sous ses pas : la température était de cinq degrés en dessous du point de congélation. En souriant, il se dit qu’elle ne s’aventurerait pas par ici, nue et imbibée d’alcool comme elle l’était.

Il se trompait. Elle bondit, dans la lumière orange provenant de la cabine, l’empoigna par le cou et le fit rouler dans la fange glacée qui couvrait le pont. Et, à son grand étonnement, le corps de la fille était brûlant au toucher ! Elle cria et le mordit, pendant qu’ils glissaient vers le bastingage. Il fut bientôt frigorifié dans ses vêtements trempés. Sur le pont rugueux et froid, elle eut un bref orgasme, et fut presque aussitôt hors de combat. Il la tira par un pied, jusque dans la cabine, et la jeta sur la couchette. Puis il revint sur le pont, et jeta un coup d’œil au chronographe. Quarante secondes : ce n’était pas si mal.

Il repoussa l’attaque suivante en trente secondes : un coup de coude dans l’œil.

Le troisième jour, ils franchirent le soixantième parallèle. L’océan s’étendait, immense et calme. Rien ne bougeait, à part les nuages et les blocs de glace. Moïse vit l’épave d’une vieille Moissonneuse à plancton échouée sur un minuscule îlot, et qui semblait faire le gros dos.

Comme ils contournaient l’îlot, le bateau obliqua brusquement vers l’ouest.

« Non, cap au sud ! » dit fermement Moïse.

Un sourire satisfait apparut sur le visage meurtri de l’Assistante.

« Ce voyage n’est plus autorisé. Eprouvez donc vos muscles contre la Sûreté. »

Il tendit la main vers le contrôle manuel et fut renversé par une fulgurante étincelle.

« Le champ est branché, ricana-t-elle. Le bateau a reçu un appel à longue distance. Nous allons accoster. »

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