T. Bass - Humanité et demie

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Humanité et demie: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans cet avenir très éloigné, l'humanité a conquis la surface entière de la Terre. Elle s'est transformée et divisée en deux espèces.
D'un côté, les Néchiffes à quatre orteils qui habitent d'immenses cités fourmilières où ils mènent sous terre une existence programmée d'hommes-insectes. Ils sont plus de trois
. Les Agrimaches cultivent pour eux les champs et ont éliminé toute forme de vie inutile.
De l'autre, les Broncos, libres, affamés, traqués comme des parasites par les chasseurs Néchiffes. Ils ne sont plus qu'une poignée, errant à la surface, pillant les récoltes. Ce sont les humains sauvages à cinq orteils.
Déjà, l'humanité s'estompe…
Dans la tradition du
d'Aldous Huxley et de
de Frank Herbert, voici un roman terrifiant sur un avenir écologique possible de l'humanité, écrit par un biologiste qui est aussi un formidable conteur.

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— Je suis un Curedent kamikaze, sacrifié d’avance. Je dois rester jusqu’à la fin. Toi, tu dois t’échapper ; dirige-toi au sud, vers le fleuve…

— La fin de quoi ? Et quel fleuve ?

— Oh oh !… de la compagnie ! »

Un personnage encapuchonné fit son entrée, sans se méfier de rien. Sa combinaison protectrice était épaisse et relativement étanche au bruit. Elle comportait également ses propres canaux d’émissions de variétés, pour combattre le mortel silence de certaines grottes, et le roulement envoûtant du ressac dans d’autres. L’Assistante qui veillait sur des millions de gens en suspension n’avait aucune raison d’être sur ses gardes.

Tandis que Curedent travaillait tranquillement dans sa douille, Moïse avança à pas de loup vers la nouvelle arrivante. Il saisit à bras-le-corps la forme perdue dans l’ample vêtement.

« Ligote-la sur cette chaise avec ce bout de tuyau. Dis-lui de se tenir tranquille, sinon je la zape ! » commanda Curedent.

Moïse haussa un sourcil.

« Zape ? »

L’Assistante se calma. « Laissez. J’ai entendu ce que disait cet… être, ou cette chose. J’ignore pourquoi vous êtes ici ; mais si vous avez apporté vos rations avec vous, vous êtes les bienvenus. On finit par se sentir seul par ici… Eh ! Qu’est-ce qui se passe ? Regardez toutes ces lumières jaunes sur le panneau. Il y en a bien une douzaine…

— Ligote-la ! » répéta Curedent, se contractant dans sa douille.

Elle resta assise, bouche bée, cependant que les lumière jaunes envahissaient le panneau tout entier. À plusieurs reprises, elle tira sur ses liens, mais aussitôt Curedent dirigeait vers elle un bourdonnement menaçant. Moïse l’avertit, d’un ton calme, que Curedent n’était pas une mache ordinaire : il avait déjà tué nombre de quatre-orteils.

Le givre fondit sur les parois extérieures de la cabine. On entendit le fracas des chandelles de glace qui s’écroulaient dans le lointain, répercuté par les murs de pierre humide. La première lumière rouge apparut sur le panneau… un mort.

L’Assistante se débattit entre ses liens, et cracha sa haine au visage de Moïse Eppendorff.

« Assassin ! Au nom d’Olga ! pourquoi faites-vous cela ? De quel droit êtes-vous venus ici tuer mes patients ? »

Moïse était abasourdi. Il regardait s’allumer les lueurs rouges. La mort. Ces patients étaient pour la plupart des cinq-orteils. Bien sûr, ils souffraient tous de tumeurs malignes, fatales même. Mais ils étaient vivants, en sécurité dans leurs cercueils de suspension. Pourquoi Curedent touchait-il aux commandes de M.V. ? Il était en train de les tuer.

Curedent enregistra l’expression de Moïse, mais il était trop occupé pour donner des explications. Tous ses circuits étaient pris par la tâche d’altérer les informations en provenance des senseurs. Il abusait le cerveau de la mache M.V. en indiquant des températures de glaciation. Le mécanisme de l’homéostat fit ainsi monter la température dans la grotte, pour lutter contre le froid. Lentement, les eaux se réchauffèrent. À chaque fois que ce réchauffement atteignait le seuil de sept degrés Fahrenheit, l’intensité métabolique des suspendus doublait. Les pompes à perfusion peinaient pour fournir l’oxygène et les nutriments demandés par les systèmes enzymatiques plus actifs. Les Réanimateurs robots pataugeaient maladroitement de çà, de là, alertés par les signaux jaunes qui se multipliaient. Des milliers de patients s’affaiblissaient, comme les déchets métaboliques s’accumulaient. Moïse discerna l’odeur d’ammoniaque, d’indol et de scatol.

De nouvelles lumières rouges apparurent. Des Moissonneuses de protéine déambulaient à travers les grottes innondées pour ramasser les morts et les amener aux synthétiseurs.

L’Assistante continuait à vilipender Moïse, avec une âpreté passionnée.

« Qu’êtes-vous donc ? Une espèce d’exalté cherchant une revanche ? Il ne peut y avoir ici aucun adversaire politique : c’est un service de cancéreux, pas de psychotiques ! »

Toujours d’autres lumières rouges.

Elle prit une profonde inspiration, et essaya de le raisonner.

« Si vous êtes ici pour assassiner quelqu’un, pourquoi les tuer tous ! Dites-moi qui vous cherchez, je vous aiderai à le trouver. »

Moïse la regarda avec désapprobation. Encore une opportuniste. Elle était prête à désigner une victime pour épargner les autres. Il lança un regard interrogateur à Curedent, qui semblait moins tendu depuis que les lumières rouges étaient apparues.

Le cyber parla, sans quitter sa douille.

« Nous ne sommes pas des assassins en quête d’une victime définie. Nous ne voulons tuer personne ; mais, malheureusement, beaucoup de patients vont mourir. Moïse, tu devrais partir à présent. Si on te prend ici, tu seras inculpé de Massacre Gratuit. Emmène-la avec toi. Il faut environ trois jours pour achever mon travail. Je ne peux pas venir avec toi. »

Moïse était indécis.

« Mais ne pourrais-je pas t’attendre ? À nous deux, nous pourrions…

— Non. Sauve-toi. J’arrive à berner ce robot M.V., mais il faut pour cela que je reste branché sur son système sensoriel. Il y a neuf autres maches M.V. sur l’île. Elles ont déjà dû enregistrer l’élévation de la température. Leurs senseurs sont hors de mon influence. La chaleur de l’eau et de l’air en provenance de cette section vont les alerter. Il faut deux ou trois jours aux équipes du continent pour parvenir ici. Après ce délai, la Sûreté va boucler l’île. Si tu es avec moi, la Grande S.T. finira bien par te trouver : elle sait être très efficace pour ce genre de choses. Rappelle-toi ce que je t’ai dit : dirige-toi vers le fleuve, au sud. »

L’Assistante ligotée était légère sur l’épaule de Moïse, qui remontait vers le dock. Le bateau, un simple classe dix, reçut ses ordres verbaux sans poser de questions. Il mit la fille debout sur le pont tandis qu’ils prenaient la mer. Elle se débattit en sanglotant.

« Des milliers de lumières rouges… »

Le bateau frémit en l’entendant. Moïse la fit taire d’un geste. Il ne tenait pas à ce que le cerveau de l’engin se trouble. Les yeux de la fille étincelèrertt et elle lui cracha au visage. Il l’empoigna par le devant de sa combinaison, l’air menaçant, tordit l’étoffe et enfonça son poing dans son sternum.

« Allez-y ! le défia-t-elle. Vous vous débrouilliez très bien, là-bas, dans les Grottes de Dundas, pour tuer des patients endormis. Mais vous n’avez pas assez de nerf pour affronter quelqu’un qui ne dort pas et se défend ! »

Ses cris firent dévier le bateau de sa course. Il la saisit à deux mains et la souleva. À travers l’étoffe, il sentit son cœur battre la chamade. Il l’éleva au-dessus de sa tête et s’avança vers le bastingage. Les bras toujours attachés derrière le dos, elle contempla les flots gris parsemés de glaçons. Elle se démena et l’insulta encore. Le battement de son cœur s’accéléra. Il regarda son visage et aperçut ses yeux brillants, éperdus, sa bouche humide. Le danger la faisait jouir !

Moïse la plongea dans l’eau glacée de la houache du bateau, puis la maintint dans le vent froid qui soufflait par rafales. Elle se raidit, et se tut. Il la porta dans l’entrepont. Le bateau reprit sa course régulière, cap au sud. Dans la chaleur de la cabine, séchée, emmitouflée, l’Assistante tenait tranquillement une tasse de bouillon chaud entre ses mains. Elle semblait plus calme, comme assouvie par ce traitement brutal et douloureux. Planté devant elle, il agitait le poing.

« Vous êtes cinglée, est-ce que vous le savez ? Recommencez à jouer les hystériques, et vous en prendrez pour votre grade ! Vous allez restez tranquille, à présent ! Je vais donner à Curedent les deux jours dont il a besoin, et ensuite je vous laisserai partir. En attendant, nous sommes coincés tous les deux sur ce bateau. À vous de voir si vous avez envie d’un bon bain dans l’océan. »

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