T. Bass - Humanité et demie

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Humanité et demie: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans cet avenir très éloigné, l'humanité a conquis la surface entière de la Terre. Elle s'est transformée et divisée en deux espèces.
D'un côté, les Néchiffes à quatre orteils qui habitent d'immenses cités fourmilières où ils mènent sous terre une existence programmée d'hommes-insectes. Ils sont plus de trois
. Les Agrimaches cultivent pour eux les champs et ont éliminé toute forme de vie inutile.
De l'autre, les Broncos, libres, affamés, traqués comme des parasites par les chasseurs Néchiffes. Ils ne sont plus qu'une poignée, errant à la surface, pillant les récoltes. Ce sont les humains sauvages à cinq orteils.
Déjà, l'humanité s'estompe…
Dans la tradition du
d'Aldous Huxley et de
de Frank Herbert, voici un roman terrifiant sur un avenir écologique possible de l'humanité, écrit par un biologiste qui est aussi un formidable conteur.

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La Cour lui demanda : « Cet appareil découvert sur les lieux du crime, dans le système de M.V., l’avez-vous examiné ? »

Le tech montra du doigt le tube démonté. L’estomac de Moïse se serra.

« En nous fondant sur les résultats de son action, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il s’agit d’un convertisseur de fréquences qui modifie les indications des appareils à thermo-résistance, et fait passer le froid pour le chaud. Jusqu’à présent, nous n’avons pas réussi à comprendre son principe ; les possibilités sont nombreuses. Il s’agit sans doute d’un appareil de conception très primitive, et qui ne figure pas au programme de nos étude pratiques.

— Est-ce bien là votre cyber de classe six ? » demanda la Cour.

Moïse hocha la tête.

« Mes senseurs affirment que vous dites la vérité. Mais l’idée que vous vous faites de la vérité ne correspond pas à la réalité. Votre Curedent n’est pas un cyber de haut rang. Ce n’est qu’un appareil ordinaire, qui fausse les observations thermométriques. C’est un fait scientifiquement établi qu’il n’existe pas de cyber portatif au-dessus de la classe dix. Le cerveau d’un classe six pèse plus d’une tonne à lui seul. Il faut compter en plus un générateur d’énergie et les différents accessoires. Il est clair que vous prenez votre illusion pour la réalité. J’admettrai donc que vous plaidiez non coupable, en invoquant la folie. Nous allons donc différer votre mise en suspension, jusqu’à ce que nous ayons pu cataloguer votre cas, pour vous placer dans le service adéquat de la Clinique de Suspension. »

Josephson se détendit. Encore une cause gagnée. Moïse bredouilla quelques mots. L’écran marmonna quelque chose d’où il ressortait que l’audience publique était remise au lendemain ; puis il s’éteignit. La cellule s’éclaira. On diffusa une plaisante musique de fond. Josephson s’étira, bâilla et se servit une ration de ce qui était le dernier repas de Moïse.

« Nous l’avons échappé belle, dit-il en souriant. À présent, il ne nous reste plus qu’à subir l’audience de demain, et vous serez libre, façon de parler ; vous vous retrouverez sûrement au service psych de Dundas.

— En suspension ? se rebiffa Moïse. Mais je ne veux pas être suspendu, moi !

— Ça vaut mieux que d’être exécuté », dit Joseph-son en haussant les épaules. Sur ce, il s’en alla.

Environ une heure plus tard, il revenait, un paquet oblong sous le bras. Il paraissait très excité. Il posa le paquet parmi les plats en désordre et l’ouvrit. C’était Curedent.

« La Cour désire que vous rentriez en possession de ce qui reste de votre… appareil. Pour l’aider à cataloguer votre fantasme, je présume. »

La longue carcasse éventrée de Curedent était vide. Les trois cylindres se promenaient en vrac dans le linge blanc et doux qui avait servi à l’emballage. La douleur se peignit sur le visage de Moïse devant ce spectacle. Quant Josephson fut parti, il prit la dépouille de Curedent et la porta à son oreille. Rien. Les cylindres ! D’étranges lueurs jouaient sur celui qui avait l’air d’un quartz, y allumant les couleurs de l’arc en ciel. Il s’en saisit et le remit à l’intérieur de Curedent, près de l’optique. C’était de là qu’étaient partis le faisceau de radiations visibles, ainsi que les étincelles. Il agissait donc logiquement. Au toucher, le cylindre blanc semblait de bois. Il le plaça au milieu. Le noir paraissait collé à la table. Il tira très fort. Le cylindre ne bougea pas. Il tira plus doucement, et le cylindre s’écarta lentement de la table, avec une certaine résistance. Il ne pesait pas lourd, mais il possédait une forte inertie. Moïse jeta un regard détaché aux nombreux senseurs dont sa cellule était garnie.

« Pauvre Curedent ! dit-il, avec une émotion outrée. T’ont-ils fait du mal ? »

Il déchira le tissu de l’emballage, en fit de longues bandes dont il pansa Curedent. Il les noua très serré, pour refermer l’ouverture longitudinale. Mais l’incision se rouvrit lentement, tendant le tissu fragile. Moïse gémit, inversa la position des cylindres, le noir au milieu. L’ouverture resta béante.

« Parle-moi, Curedent ! » hurla-t-il.

Moïse s’effondra sur sa couchette. Il envisagea en un éclair les faibles possibilités qui s’offraient à lui : s’apitoyer sur son sort, ou tenter une attaque désespérée contre sa cybergeôle. Demain serait peut-être bien son dernier jour sur cette planète, du moins en tant qu’être animé.

Soudain, une vision inattendue vint rompre le cours de ses pensées. L’enveloppe de Curedent se refermait. Le bandage se relâcha. Le petit cyber était-il revenu à la vie ? Il se redressa et, avec précaution, avança la main vers l’appareil, sans perdre de vue les senseurs braqués sur lui.

Dans une pièce éloignée, Josephson était assis devant les multiples écrans de contrôle de la Cour : lecteurs optiques, sonores et graphiques. Tous étaient centrés sur Moïse et ses réactions physiologiques.

« Avez-vous découvert quelque chose de compromettant ?

— Non, répondit le cybermagistrat. Il s’est contenté de panser son « ami ». Il le prend à présent dans son lit. On dirait maintenant qu’il l’embrasse… état hallucinatoire, sans aucun doute.

— Et les autres suspects ?

— La culpabilité de William Overstreet est établie par les tracés bio-électriques, mais démentie par les faits. Quant à l’Assistante de Dundas, son cas n’a pas encore été éclairci. Peut-être que demain, à l’audience… »

Josephson étudiait les indications portées sur les senseurs.

« Qu’arrive-t-il à Moïse ? Regardez cet influx d’adrénaline !

— Il est toujours en train d’embrasser et d’étreindre son appareil, dit la Cour. Tout cela est contradictoire. Et je détecte un faible champ magnétique autour de son lit. Peut-être cet engin est-il muni d’une batterie, ou quelque chose de ce genre ? »

Josephson haussa les épaules. « Nos techs n’ont trouvé aucune trace de circuits quelconques. Je ne puis imaginer que la présence d’une batterie leur ait échappé. Mais, après tout, c’est possible. »

Etendu sur sa couche, Curedent sur l’oreiller auprès de lui, Moïse avait retrouvé son calme. Il fixait le mur nu et essayait de contrôler son excitation. En touchant des dents l’enveloppe du cyber, il entendait des sons ; par conduction osseuse, le murmure inaudible parvenait jusqu’à son huitième nerf cervical. Curedent était vivant.

« Moïse. En me charcutant, on a endommagé ma mémoire. Je ne me suis pas défendu, car je préfère perdre la vie que dévoiler mon identité. La Grande S.T. doit ignorer mon existence. Si nécessaire, je me détruirai plutôt que de leur révéler que je suis un classe six. La Cour est un classe six, mais ses circuits sont très primitifs. La technologie a régressé, en accord avec l’évolution rétrograde de votre espèce… couic ! »

Moïse attendit que Curedent lui parle à nouveau. Comment pourrait-il s’évader sans le pouvoir de Curedent ? Son cœur s’affolait. Pourquoi se taisait-il ? En voyant les tracés désordonnés des courbes bio-électriques, Josephson et la Cour restèrent confondus.

En dépit de la tension nerveuse, Moïse parvint à dormir. Les longues journées à bord du cyberbateau et sa fuite effrénée dans les couloirs du métro ne lui avaient guère permis de prendre du repos. Un peu avant l’aube, il sentit vibrer contre sa main l’enveloppe de Curedent. Il s’éveilla et toucha le cyber de ses dents.

« Tu es désormais le mage de Port Dundas, venu vers le nord pour libérer ceux de ton peuple de leur existence végétative. Tu as guéri leurs maux, tu les as sauvés de la mort. Je suis ton domestique. Tu vas mettre une robe et me tenir la main. Nous guiderons ton peuple jusqu’Au-Dehors. »

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