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Ben Winters: J-77

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Ben Winters J-77

J-77: краткое содержание, описание и аннотация

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La fin du monde ? Elle arrive. Dans 77 jours maintenant, l’astéroïde 2011GV va s’écraser sur Terre, quelque part en Indonésie, et c’en sera fini de l’humanité. Plutôt que de se lever le matin pour aller travailler, les Américains – et on les comprend – préfèrent concrétiser d’urgence la liste des 100 choses qu’ils ont envie de faire avant de mourir avec, évidemment, tous les excès que cela implique. Pourtant, il reste un homme, un seul, bien décidé à faire son job jusqu’au bout : Hank Palace, ancien flic de la police de Concord. Déterminé à retrouver Brett Cavatone, le mari de sa nounou qui a mystérieusement disparu, Hank se lance dans une quête désespérée, et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Mais son courage et sa droiture suffiront-ils ? Car rien n’est simple dans un pays livré à une anarchie sans nom, où l’électricité et les télécommunications ont rendu l’âme, où les pillages sont quotidiens et qui pourtant est synonyme de terre promise pour des milliers de personnes qui tentent de fuir la zone d’impact…

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« À la maison.

— Quelle maison ? »

Elle rit.

« Je te l’ai déjà dit, Palace. Moi et quelques autres, les vieux de la vieille – Michelson, Capshaw, Rodriguez –, on a organisé tout ça il y a des mois.

— Ah, oui, c’est vrai.

— C’est dans l’ouest du Massachusetts, une petite ville appelée Furman, près de la frontière de l’État de New York. La maison est complètement installée. Plein d’eau, plein à manger. De l’huile pour cuisiner. Les précautions nécessaires. » Elle lève la voix, jette un coup d’œil dans le rétroviseur. « Et il y a même des enfants là-bas, d’autres enfants. L’agent Roberts a des jumeaux.

— Mais ils sont cons, commente Kelly, et sa mère la réprimande sur son langage puis appuie sur le champignon, monte à 130 à l’heure, droite et assurée, fonçant sur les petites routes pour sortir de la ville.

— Je croyais que c’était une plaisanterie, tout ça. La grande baraque à la campagne, tout le truc.

— Je ne plaisante jamais. »

McConnell sourit, rusée, mystérieuse, fière, dans l’Impala qui file sur l’autoroute 1, la Merrimack dessinant un ruban marron à notre gauche. Mince alors, me dis-je, nom d’un petit bonhomme , tout en m’adossant à la banquette. L’ouest de l’État. Kelly réclame une bouteille d’eau pour que Houdini puisse boire, et McConnell en fait passer deux par la fente entre la grille et les sièges, non sans une petite grimace d’anxiété : rien n’est plus précieux qu’une bouteille d’eau. Je la remercie pour le chien, et McConnell me répond : « Pas de quoi. Bois-en une toi aussi, espèce d’épouvantail. »

Je l’aime bien, McConnell. Je l’ai toujours bien aimée.

La lune luit derrière les vitres arrière fumées de l’Impala et nous avançons toujours à fond de train sur des routes non entretenues, franchissons le pont autoroutier pour prendre la bretelle de la route 89 sud, tandis que la ville flambe autour de nous. Robbie s’endort. Nous passons en trombe à côté d’une file de gens, longue d’un pâté de maisons et demi : des gens qui trimballent des sacs à dos, des sacs de sport, et qui tirent des valises à roulettes, une association de résidents sans doute, partant ensemble en exil vers un endroit préparé à l’avance, quittant la ville mais pour aller Dieu sait où.

En dépit de tout, je me détends et laisse mon épuisement prendre le dessus, je laisse mes paupières battre et se fermer, Houdini en sécurité sur les genoux de Kelly à côté de moi, et je commence à ressentir cette sorte de magie rêveuse qui accompagne les voyages en voiture tard dans la nuit.

Mes pensées cherchent un mot, je l’ai dans la tête quelque part. J’ai dit : McConnell, qu’est-ce que tu fais là ? Et elle m’a répondu : Je te sauve la vie, grand échalas .

Quel est ce mot que je cherche ?

J’étais couché par terre à l’emplacement de ma maison, et l’Impala est arrivée et qu’est-ce qu’elle m’a proposé ? Dis-lui qu’il faut qu’il rentre à la maison , m’a supplié Martha, pressée, implorante. Dis-lui que son salut en dépend.

Mes yeux se rouvrent d’un seul coup.

Kelly et Houdini ronflent doucement ; nous sommes déjà loin dans les faubourgs de la ville, nous arrivons à ses limites et à la route de l’ouest.

Le salut .

Tous ces gens qui bravent les océans terribles, se font tirer dessus ou sortir de l’eau dans des filets, qui se jettent sur des rivages inconnus, à la recherche de quoi ? La même chose que ce que ma sœur poursuit dans tout le pays à bord d’un hélicoptère.

Le salut. Et pas pour les lendemains qui chantent, pas dans les hauteurs majestueuses du paradis. Le salut ici-bas .

Je n’ai pas de carnet. Pas de crayon. Je serre les paupières, m’efforce de reconstituer la chronologie, de tout organiser, de voir si ça se tient.

Le sergent Tonnerre a reçu cette brochure débile et a cédé ses biens matériels la semaine dernière, mais l’évacuation était prévue pour aujourd’hui : Culverson l’a vu ce matin, devant sa porte, en train d’attendre, malheureux et solitaire. C’était aujourd’hui .

« McConnell ?

— Oui, mon pote ? »

Cortez l’a vue attendre devant chez elle à, disons, 8 h 30. Elle attendait quelqu’un. Jeremy est arrivé à 9 ou 10 heures, prêt à tout et surexcité, pour lui faire sa grande déclaration d’amour, mais Martha n’était plus là. Depuis longtemps.

« McConnell, il faut juste que je passe en vitesse quelque part.

— Quoi ?

— Ou… Ça ne fait rien, tu peux me déposer.

— Palace.

— Et je te retrouverai plus tard. Laisse-moi l’adresse. Il faut que j’aille à la pizzeria.

— Une pizzeria ?

— Elle s’appelle Rocky’s . À côté du centre commercial Steeplegate. »

L’officier McConnell ne ralentit pas.

Je me penche en avant pour plaider ma cause à travers le grillage, comme un criminel, désespéré, comme un pécheur se confiant à son confesseur.

« Juste un petit arrêt, Trish. Je t’en supplie. Juste un arrêt. »

7

McConnell grommelle et passe en mode full code , gyrophares allumés, sirènes hurlantes, avant de lancer l’Impala dans un demi-tour en dérapage puis de nous emmener sur les chapeaux de roue vers le Rocky’s Rock n’Bowl , à côté du centre commercial. Elle donne un coup de volant et passe sur le trottoir pour contourner un attroupement dense à l’intersection de Loudon Road et Herndon Street. La moitié de ces gens sont équipés de grosses lampes torches, la plupart ont aussi une arme au poing, et ils tournent autour d’un regroupement de chariots de supermarché. Un homme en veste de cuir et casque de moto, juché sur un réverbère, leur crie des instructions ou des mises en garde. Je le regarde bien quand nous passons… lorsque j’étais enfant, c’était notre dentiste.

Alors que nous nous arrêtons brusquement devant le Rocky’s , je distingue deux incendies à deux angles distincts du centre commercial Steeplegate.

« Fais vite, lâche McConnell, l’air fâché. Tout le pâté de maisons sera en feu d’ici cinq minutes.

— Je sais. »

Kelly se réveille, elle regarde autour d’elle quand je saute de la voiture.

« Je suis sérieux, McConnell. Pars s’il le faut.

— Compte sur moi, je vais me gêner ! » me crie-t-elle alors que je cours déjà vers la pizzeria.

Les portes sont fermées et bloquées par des chaînes. Je me demande s’il est trop tard, mais je ne pense pas que ce soit le cas. Je pense qu’ils sont toujours là-dedans, Martha et son père Rocky. La ville est en feu et ils sont réfugiés là à attendre, comme le sergent Tonnerre, un salut qui ne vient pas. Blottis tous les deux au milieu de cette salle immense, le vaste espace vidé de ses biens de valeur, tout ayant été livré à l’escroc : le four à bois, les pistolets et cibles de paintball, les lourds appareils ménagers avec leurs métrages de cuivre, leurs quantités de liquide de refroidissement et de bonbonnes de gaz.

Je frappe de plus belle, donne des coups de pied dans la vitre. Rocky et Martha là-dedans, assis, en train de devenir fous. Ils y sont depuis ce matin, depuis que Rocky est allé la chercher chez elle, aujourd’hui c’est le grand jour, fini d’attendre ton idiot de mari fugueur. Pas de chance pour Cortez, de s’être justement trouvé sur place quand Rocky est arrivé, pressé par le temps, pas d’humeur à discuter de quoi que ce soit avec qui que ce soit. Il lui fallait juste sa fille, et tout de suite. C’était le grand jour – pas un instant à perdre.

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