Ben Winters - Impact

Здесь есть возможность читать онлайн «Ben Winters - Impact» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2016, ISBN: 2016, Издательство: Super 8 Éditions, Жанр: Фантастика и фэнтези, Триллер, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Impact: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Impact»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

« This is the end. » Tragique, superbe et sans concession, la conclusion magistrale d’une série apocalyptique unique en son genre. Les derniers jours sont arrivés. Ancien agent des forces de police de Concord (New Hampshire), Hank Palace a trouvé refuge dans les bois de Nouvelle-Angleterre, où d’anciens collègues se sont rassemblés pour attendre la fin. Mais son esprit n’est pas encore en paix. Il lui reste une affaire à régler, la plus importante peut-être : celle de la disparition de sa soeur Nico, qui semble liée aux activités d’un énigmatique culte pseudo-survivaliste qui entend encore sauver le monde, envers et contre tout.
L’humanité entre maintenant dans ses derniers soubresauts. En route pour l’Ohio, où l’attend manifestement une révélation tragique, l’inoxydable Hank, accompagné du chien Houdini et de son ami Cortez, découvre à bicyclette ce qui reste de l’Amérique : un monde en ruine et déserté par la technologie, un territoire hostile peuplé de gangs fanatiques, d’immigrants illégaux, de groupuscules religieux… et d’une communauté amish qui pourrait bien l’amener à reconsidérer toute sa perception des choses.

Impact — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Impact», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Je vais forcément trouver mon bonheur : les petits patelins comme celui-ci ont encore des quincailleries, ou du moins elles en avaient jusqu’à l’an dernier, des petites boutiques familiales, aimées des habitants, perdant de l’argent tous les ans. Il y aura bien une masse à la quincaillerie, et même toute une rangée, un présentoir, et j’en prendrai une, je l’attacherai sur la remorque et je la traînerai jusqu’à Police Station Road.

Nous remontons Main Street sur toute sa longueur, un pas-de-porte après l’autre : marchand de glaces, pizzeria, pharmacie. Un bar de style saloon appelé le Come On Inn . Personne nulle part, aucun signe de vie. « Une ville bleue », dis-je à Houdini alors que nous errons vaguement dans la boutique du marchand de glaces. Le museau plongé dans une boîte de cornets, il espère dénicher quelque chose à se mettre sous la dent. Il y a un placard à balais au sous-sol de l’unique édifice municipal, en brique rouge. Dedans, une puanteur âcre d’ammoniaque et d’eau sale, un empilement de cônes de chantier orange vif, des marques dans le mur décomptant les jours qui restent, gravées par un employé d’entretien désœuvré. Pas de masse de forgeron. Pas le moindre outil.

* * *

Nous avons attribué des couleurs aux villes à cause du paquet de Post-it multicolores que Cortez avait sur lui : un souvenir de son entrepôt Office Depot. Chaque fois que nous quittions une ville, nous lui donnions une couleur, histoire de garder le fil, et de nous distraire un peu. Nous recensions les degrés de dissolution, la mesure dans laquelle chaque bourg ou localité s’était effondré sous le poids de cette intolérable imminence. Les villes rouges étaient celles qui bouillonnaient de violence active : les villes en feu, les villes pleines de bandes de maraudeurs, de fusillades en plein jour, de pillards et de défenseurs de vivres, de maisons en état de siège. Nous ne rencontrions que très rarement les forces de l’ordre en service actif : on croisait des petites patrouilles de la Garde nationale dans les villes rouges, sans qu’il soit dit clairement si c’était officiel ou non – des jeunes gars courageux, qui braillaient des appels à l’ordre, qui tiraient en l’air.

Becket, dans le Berkshire, était une ville rouge : dix adolescents nous ont pris en chasse sur leurs mobylettes pétaradantes en hurlant des chants guerriers comme des sauvages. Stottville, dans l’État de New York, était rouge. De Lancy, Oneonta. Dunkirk, le bled où nous avons sauvé la petite famille de l’incendie mais l’avons laissée sans défense sur les marches de la caverne – rouge écarlate.

Les villes vertes étaient tout le contraire, des communautés où il semblait qu’une sorte de pacte de bonne entente, tacite ou explicite, avait été conclu. Les habitants ratissaient les feuilles, promenaient des poussettes, se saluaient de la main. Des chiens en laisse, ou sautant après un Frisbee. À Media, dans l’Ohio, nous avons vu avec stupeur au moins trois cents personnes chanter à tue-tête la musique de Bob l’Éponge dans un parc municipal au crépuscule. Après la chorale, tout le monde s’est attardé sur la pelouse : il y avait un cercle de tricot, un club de lecture, un atelier de fabrication de bougies, un autre de fabrication de balles de pistolet. Le club de tir avait organisé une rotation de chasseurs-cueilleurs, qui arpentaient les bois et prés locaux pour rapporter du gibier et le distribuer par ordre de priorité : aux femmes et aux enfants, aux personnes âgées et aux infirmes.

Le signe infaillible que l’on se trouvait dans une ville verte était l’existence d’un système de ramassage des ordures. Un tas de déchets brûlant à la périphérie de la commune, ou une simple décharge toujours en service, des gens apportant leurs poubelles ou leur rebut, se mettant en quatre pour le bien commun. Si nous ne voyions pas d’ordures entassées sur les trottoirs, Cortez et moi, en arrivant dans un endroit donné, nous savions que nous pourrions y prendre une nuit de repos sans danger.

Les villes noires sont désertes. Les villes bleues semblent désertes, mais ne le sont pas. Simplement, elles sont tellement calmes qu’elles pourraient aussi bien l’être. Elles sont vides à l’exception d’un pas pressé de temps en temps, d’âmes nerveuses filant d’un point à un autre, certaines se sentant plus en sécurité de jour, d’autres de nuit. Coulant des regards par les fenêtres, les mains crispées sur une arme à feu, mesurant ce qui leur reste.

Quand vient midi, nous avons déjà visité tout le centre-ville, Houdini et moi, et je réoriente ma recherche, à contrecœur, vers les domiciles privés. J’établis le protocole suivant : frapper, attendre, frapper encore, attendre encore, entrer. Je trouve des maisons encombrées de petits effets personnels : vêtements hors de saison, moules à gaufres, trophées sportifs, le genre de choses que l’on laisse derrière soi lorsqu’on part précipitamment. Mais les cabanes à outils sont vides, tout comme les frigos, les placards et les jerrycans. Devant une petite maison de plain-pied proprette, revêtue d’aluminium, je frappe, j’attends, frappe encore, attends encore, entre, et je trouve un très vieux monsieur, minuscule, endormi dans un fauteuil, un magazine Time aux couleurs délavées étalé sur la poitrine, comme s’il s’était endormi il y a deux ans et était sur le point de se réveiller pour trouver une terrible surprise. Je recule sur la pointe des pieds et ferme la porte sans bruit.

Une ville bleue. Une ville bleue typique.

* * *

Il est maintenant 14 heures à ma Casio. Le soleil a fini par chasser les nuages. Le temps passe et passe encore.

L’idée m’arrive de nulle part, spontanément, immense comme un vaisseau spatial emplissant le ciel : Elle est morte, là-bas. Là-bas dans les bois. Quelque part où je ne l’ai pas vue.

Ou alors, elle est dans ce trou et elle n’en sortira pas, parce qu’elle ne le veut pas, et ce que je suis en train de faire, moi, ici, c’est gaspiller le temps qu’il me reste.

Avance, Hen. Continue d’avancer. Fais ce que tu as à faire. Elle va bien.

Sur Brookside Drive, à six rues à peine du bâtiment de la Légion américaine, il y a une petite maison en brique toute simple, partiellement cernée par un mur anti-explosion, une barrière de béton haute de trois mètres. C’est du sérieux : on pourrait croire que ce modeste pavillon sans étage est en fait une ambassade américaine à Bagdad ou à Beyrouth. Du béton épais, à la surface lisse, avec de fines meurtrières, comme pour tirer des flèches. Cette fortification a été édifiée pour endurer non pas la fin, mais les événements qui la précèdent. Les voleurs. Les bandits de grand chemin.

Je lance un appel en direction des meurtrières.

« Bonjour ! Il y a quelqu’un ? »

Un fracas de mitrailleuse assourdissant déchire le ciel. Je me plaque au sol. Houdini, fou de terreur, court en rond, poursuivant sa queue. Une nouvelle volée de tirs.

« D’accord, d’accord ! dis-je le plus fort possible dans la pelouse boueuse sur laquelle je me suis jeté.

— J’ai encore le droit de défendre ma maison ! lance une voix épaisse et rauque, légèrement démente, quelque part derrière le mur. Je suis chez moi, j’ai bien le droit de me défendre.

— Oui, monsieur. Oui, monsieur, je sais. »

C’est un homme des villes bleues. Je ne vois pas son visage, mais je perçois sa peur, sa colère. Je relève la tête lentement, très lentement, pour bien regarder le canon de l’arme, long et raide comme la trompe d’un fourmilier, dépassant de l’une des meurtrières. « Je m’en vais. Navré de vous avoir dérangé. »

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Impact»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Impact» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Impact»

Обсуждение, отзывы о книге «Impact» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x