Ivan Efremov - La Nébuleuse d'Andromède

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La Nébuleuse d'Andromède: краткое содержание, описание и аннотация

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La répartition des nuages révéla à Dar Véter que le chantier survolait la région antarctique et que, par conséquent, il pénétrerait bientôt dans l’ombre de la Terre. Les réchauffeurs perfectionnés des scaphandres ne peuvent neutraliser entièrement le souffle glacé de l’espace cosmique, et malheur à celui qui dépense étourdiment l’énergie de ses piles! C’est ainsi qu’a péri, il y a un mois, un architecte monteur qui s’était mis à l’abri d’une brusque averse de météorites dans le corps froid d’une fusée ouverte. Il n’a pas tenu jusqu’au retour vers le côté ensoleillé… Un ingénieur a été tué par une météorite Ces accidents-là ne peuvent être prévus ni évités. La construction des satellites réclame toujours ses victimes et nul ne sait qui sera la suivante! Les lois de la probabilité, difficilement applicables aux grains de poussière que sont les hommes isolés, disent pourtant que Dar Véter a le plus de chances d’y rester, car c’est lui qui se trouve le plus longtemps à cette hauteur exposée à tous les hasards du Cosmos… Mais une voix intérieure audacieuse lui suggère que rien ne peut arriver à sa magnifique personne. Si absurde que soit cette certitude pour un homme à l’esprit mathématique, elle ne quitte pas Dar Véter et l’aide à marcher tranquillement, en équilibre sur les poutres et les treillis de la carcasse suspendue dans le gouffre du ciel noir…

Le montage des pièces sur la Terre se faisait par des machines spéciales, qu’on appelait «embryotectes», parce qu’elles fonctionnaient suivant le principe de la cybernétique d’évolution de l’organisme vivant. Evidemment, la structure moléculaire de l’être vivant, due au mécanisme cybernétique héréditaire, était beaucoup plus complexe.

Les organismes vivants ne se développaient qu’à partir des solutions tièdes de molécules ionisées, tandis que les embryotectes fonctionnaient en général aux courants polarisés, à la lumière ou au champ magnétique. Les marques et les clefs apposées sur les pièces avec du thallium radioactif guidaient infailliblement le montage, qui s’exécutait à une vitesse étonnante pour les profanes. Mais il n’y avait ni ne pouvait y avoir de machines pareilles en plein ciel. L’assemblage du satellite était un chantier à l’ancienne mode, où on travaillait à la main. En dépit des dangers, la besogne semblait si passionnante qu’elle attirait des milliers de volontaires. Les stations d’épreuves psychologiques n’avaient que le temps d’examiner tous ceux qui se déclaraient prêts à partir dans l’espace interplanétaire…

Dar Véter atteignit la base des machines solaires disposées en éventail autour d’un énorme moyeu pourvu d’un appareil de gravitation artificielle et brancha sa pile dorsale sur le circuit de contrôle. Une mélodie simple résonna dans le téléphone de son casque. Alors, il y relia parallèlement une plaque de verre où un schéma était tracé en lignes d’or. La même mélodie lui répondit. Dar Véter tourna deux verniers pour faire coïncider les temps et s’assura de la concordance absolue des mélodies et même des tonalités du réglage. Une partie importante du futur engin avait été montée de façon impeccable. On pouvait passer à l’installation des moteurs électriques. Dar Véter redressa ses épaules fatiguées de porter le scaphandre et remua la tête. Le mouvement fit craquer les vertèbres du cou engourdi sous le casque. C’était encore heureux que Dar Véter ne fût pas sujet à la maladie ultraviolette du sommeil et à la rage infrarouge, affections mentales qui sévissaient en dehors de l’atmosphère terrestre et qui l’auraient empêché de mener à bonne fin sa mission glorieuse.

Le premier revêtement défendrait bientôt les travailleurs contre la solitude accablante dans le Cosmos, au-dessus du gouffre sans ciel ni terre!

Un dispositif de sauvetage lancé de Y Altaï passa en vitesse près du chantier. C’était un remorqueur envoyé aux fusées automatiques qui ne transportaient que les marchandises et s’arrêtaient aux niveaux prévus, «

II était temps! L’amas flottant de fusées, d’hommes, de machines et de matériaux glissait vers le côté nocturne de la Terre. Le remorqueur revint, attelé à trois longues fusées pis-ciformes aux reflets bleuâtres, dont chacune pesait sur la Terre cent cinquante tonnes, sans compter le carburant.

Elles rejoignirent leurs pareilles, ancrées autour de la plateforme de triage. Dar Véter bondit à l’autre extrémité de la carcasse et se trouva au milieu des ingénieurs préposés au déchargement. On discutait le plan de travail nocturne. Dar Véter se rangea à leur avis, mais leur ordonna de renouveler les piles individuelles qui réchauffaient les scaphandres pendant trente heures d’affilée, tout en alimentant les lampes, les filtres à air et les radiotéléphones.

Le chantier plongea dans les ténèbres comme dans un abîme, mais la douce lumière zodiacale provenant des rayons du soleil dispersés par les gaz atmosphériques éclaira longtemps encore le squelette du futur satellite, figé à 180 degrés de froid. La supraconductibilité devint plus gênante que pendant le jour. A la moindre usure de l’isolation des instruments, des piles ou des accumulateurs, les objets voisins s’auréolaient d’un nimbe bleuté et il devenait impossible de diriger le courant. L’obscurité opaque du Cosmos survint, accompagnée d’un froid terrible. Les étoiles brillaient d’un éclat intense, telles des aiguilles de flamme bleue. Le vol invisible et silencieux des météorites paraissait plus effrayant que jamais. En bas, à la surface du globe sombre, dans les flux de l’atmosphère, fulgu-raient des nuages électriques multicolores des décharges d’une longueur démesurée ou des bandes de clarté diffuse, s’étendant sur des milliers de kilomètres. Des ouragans plus forts que les pires tempêtes terrestres se démenaient dans les couches supérieures de l’enveloppe aérienne. L’atmosphère saturée d’émanations du Soleil et du Cosmos continuait à mélanger activement l’énergie, entravant au plus haut point le contact entre le chantier et la planète.

Quelque chose se modifia soudain dans le monde perdu au sein des ténèbres glacées. Dar Véter ne réalisa pas tout de suite que c’était le planétonef qui avait allumé ses projecteurs. La nuit semblait encore plus noire, l’éclat violent des étoiles avait terni, mais la plate-forme et la carcasse ressor-taient nettement dans la vive clarté. L’instant d’après, VAltaï réduisit la tension, la lumière baissa et devint jaune: le vaisseau économisait l’énergie de ses accumulateurs. Au chantier ranimé, les tôles carrées et ovales du revêtement, les treillis des fermes, les cylindres et les tuyaux des réservoirs évoluaient comme en plein jour, prenant peu à peu leur place sur le squelette du satellite.

Dar Véter trouva à tâtons la poutre transversale, saisit les poignées à roulettes des câbles faisant office de mains courantes, et s’élança d’un coup de pied vers Y Altaï. Parvenu devant la trappe de l’astronef, il serra les freins des poignées et s’arrêta juste à temps pour ne pas heurter la porte close.

Dans la cabine de passage, on n’entretenait pas la pression terrestre normale, pour éviter les pertes d’air lors du va-et-vient des nombreux travailleurs. C’est pourquoi Dar Vé-ter pénétra sans ôter son scaphandre dans la cabine suivante construite provisoirement et y débrancha son casque et ses piles.

Dégourdissant ses membres las, il suivait d’un pas ferme le pont intérieur et savourait le retour à une pesanteur presque normale. La gravitation artificielle de l’astronef fonctionnait sans arrêt. Qu’il était bon de se sentir un homme solidement campé sur le sol, et non un moucheron voltigeant dans le vide incertain! La lumière douce, l’air tiède et un fauteuil moelleux l’invitaient au repos absolu. Dar Véter savourait le plaisir de ses ancêtres, qui l’avait étonné autrefois dans les vieux romans. C’était bien ainsi que les gens revenus d’un long voyage à travers un désert froid, une forêt humide ou des montagnes couvertes de glaciers entraient dans la demeure accueillante: maison, gourbi, yourte en feutre. La aussi, des murs minces séparaient l’homme du grand Univers hostile, plein de dangers, et lui gardaient la chaleur et la lumière dont il avait besoin pour reprendre des forces, en songeant à l’avenir…

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