Ivan Efremov - La Nébuleuse d'Andromède
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- Название:La Nébuleuse d'Andromède
- Автор:
- Издательство:ИЗДАТЕЛЬСТВО ЛИТЕРАТУРЫ НА ИНОСТРАННЫХ ЯЗЫКАХ
- Жанр:
- Год:1959
- Город:Moscou
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Mven Mas se mit en communication avec le dépôt d’enregistrements mnémoniques du Grand Anneau et composa le chiffre d’un message lointain. Il vit défiler sur l’écran des images bizarres, venues de l’amas sphérique Oméga du Centaure, l’un des plus proches du système solaire, dont il n’était séparé que par 6 800 parsecs. La vive clarté de ses étoiles avait traversé pendant vingt-deux mille ans l’Univers, pour atteindre les yeux de l’homme terrestre.
Un brouillard bleu s’étendait en couches opaques et régulières, percées de cylindres noirs verticaux, qui tournaient assez rapidement. Ils se rétrécissaient insensiblement en forme de cônes plats, réunis par leurs bases. Le brouillard se déchirait alors en croissants de feu qui tourbillonnaient autour de l’axe des cônes. Le noir s’envolait, découvrant des colonnes d’une blancheur éblouissante, entre lesquelles saillaient en biais des pointes vertes à facettes.
Mven Mas se frottait le front devant cette énigme.
Les pointes s’enroulèrent en spirale autour des fûts blancs et s’éparpillèrent soudain en un torrent de boules scintillantes qui finirent par constituer un vaste anneau. L’anneau grandit en largeur et en hauteur. Mven Mas eut un sourire, débrancha l’appareil et revint à ses méditations…
A défaut de mondes habités ou, plus exactement, de contacts avec les latitudes supérieures de la Galaxie, les terriens ne peuvent encore se dégager de la zone galactique équatoria-le, obscurcie par les fragments et la poussière. Ils ne peuvent émerger des ténèbres qui enveloppent leur astre et ses voisins. C’est pourquoi l’Univers est difficile à connaître, malgré l’Anneau.
Mven Mas fixa l’horizon au-dessous de la Grande Ourse, où la Chevelure de Bérénice s’étendait sous les Lévriers. C’était le pôle nord de la Galaxie, une porte grande ouverte sur l’espace extérieur, comme au point opposé du ciel, dans l’Atelier du Sculpteur, non loin de la célèbre étoile Fomalhaut, où se trouve le pôle sud du système. Dans la région périphérique qui contient notre Soleil, l’épaisseur des spires de la Galaxie n’est que de 600 parsecs. On pourrait franchir de 300 à 400 parsecs perpendiculairement au plan de l’Equateur de la Galaxie, pour s’élever au-dessus du niveau de cette gigantesque roue stellaire. Ce trajet, inaccessible à un astronef, ne le serait pas aux transmissions de l’Anneau… mais aucune planète des étoiles situées dans ces régions n’a encore adhéré à ce réseau de communication…
Les mystères et les questions sans réponse disparaîtraient à jamais, si on réussissait à accomplir une révolution de plus dans la science: vaincre le temps, franchir n’importe quelle distance en un laps de temps voulu, parcourir en maître les espaces infinis du Cosmos. Alors, non seulement notre Galaxie, mais les autres îles d’étoiles seraient pour nous aussi proches que les îlots de la Méditerranée qui clapote en bas, dans la nuit. C’est ce qui justifie le projet téméraire de Ren Boz, que Mven Mas, directeur des stations externes de la Terre, allait réaliser d’ici peu. Si seulement on pouvait mieux fonder l’expérience, pour obtenir l’autorisation du Conseil…
Les feux orangés de la Voie Spirale étaient devenus blancs: deux heures du matin, période d’intensification du trafic. Mven Mas se rappela que demain c’était la fête des Coupes de Feu, à laquelle l’avait convié Tchara Nandi. Il ne pouvait oublier cette jeune fille à la peau cuivrée et aux gestes souples, qu’il avait rencontrée au bord de la mer. Elle était comme une incarnation de sincérité et d’élans primesautiers si rares à cette époque des sentiments disciplinés.
Mven Mas retourna dans la salle des transmissions, appela l’Institut de Métagalaxie qui travaillait la nuit, et demanda de lui envoyer le lendemain les films stéréoscopiques de plusieurs galaxies. Puis il monta sur le toit, où se trouvait son appareil des bonds à grande distance. Il aimait ce sport impopulaire et le pratiquait avec succès. Ayant attaché à son corps le ballon d’hélium, l’Africain s’envola d’une détente, en embrayant une seconde l’hélice alimentée par un accumulateur léger. Il décrivit dans l’air une courbe d’environ six cents mètres, atterrit sur la Maison de l’Alimentation, et recommença. En cinq bonds, il atteignit un petit jardin sous une falaise calcaire, ôta son appareil au sommet d’un pylône en aluminium et se laissa glisser à terre par une perche, vers son lit dur, placé au pied d’un énorme platane. Il s’endormit au murmure du feuillage. La fête des Coupes de Feu tenait son nom d’un poème de Zan Sen, célèbre poète historien, qui avait décrit un rite de l’Inde antique, selon lequel on choisissait les plus belles femmes pour offrir aux héros partant en guerre des épées et des coupes où brûlaient des aromates. Ces attributs n’étaient plus en usage depuis longtemps, mais demeuraient le symbole de l’héroïsme. Or, les exploits se multipliaient parmi la population courageuse et énergique de la planète. La grande capacité de travail, qu’on ne connaissait autrefois qu’aux individus particulièrement endurants, appelés génies, dépendait entièrement de la vigueur physique, de l’abondance d’hormones stimula-trices. Le souci de la santé, au cours des millénaires, avait assimilé l’homme ordinaire aux héros de l’Antiquité, avides de hauts faits, d’amour et de connaissance.
La fête des Coupes de Feu était la fête printanière des femmes. Chaque année, au quatrième mois après le solstice d’hiver, en avril d’après les noitions anciennes, les plus jolies femmes de la Terre montraient au public leurs talents de danseuses, de chanteuses et de gymnastes. Les fines nuances de beauté des différentes races, qui se manifestaient dans la population métissée de la planète, brillaient ici dans leur inépuisable diversité, comme les facettes des pierres précieuses, à la joie des spectateurs, depuis les savants et les ingénieurs fatigués par un travail assidu, jusqu’aux artistes inspirés et aux tout jeunes élèves du troisième cycle.
Non moins magnifique était la fête automnale d’Hercule, fête masculine célébrée le neuvième mois. Les jeunes gens parvenus à la maturité y rendaient compte de leurs Travaux d’Hercule. Par la suite, on prit l’habitude de soumettre au public les actions et les œuvres remarquables de l’année. La fête, devenue commune aux hommes et aux femmes, se partagea en journées de la Belle Utilité, de l’Art Supérieur, de l’Audace Scientifique et de la Fantaisie… Jadis Mven Mas avait été reconnu héros du premier et troisième jour…
Mven Mas apparut dans l’immense Salle solaire du Stade Tyrrhénien, juste au moment où Véda Kong chantait sur l’arène. Il repéra le neuvième secteur du quatrième rayon où étaient assises Evda Nal et Tchara Nandi, et se mit à l’ombre d’une arcade, écoutant la voix grave de la jeune femme. Vêtue d’une robe blanche, levant haut sa tête aux cheveux cendrés, le visage tourné vers les dernières galeries, elle chantait un air joyeux et semblait à l’Africain l’incarnation du printemps.
Chaque spectateur appuyait sur l’un des quatre boutons disposés devant lui. Des feux dorés, bleus, verts ou rouges, qui s’allumaient au plafond, apprenaient à l’artiste ce qu’on pensait de lui et remplaçaient les applaudissements bruyants d’autrefois.
Véda fut récompensée d’un rayonnement multicolore de feux dorés et bleus, auxquels se mêlaient quelques lumières vertes et, tout émue, alla rejoindre ses compagnes. Alors Mven Mas s’avança, accueilli avec bienveillance.
Il chercha du regard son maître et prédécesseur, mais Dar Véter restait invisible.
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