Ivan Efremov - La Nébuleuse d'Andromède

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La Nébuleuse d'Andromède: краткое содержание, описание и аннотация

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Un roulement de cailloux arracha Dar Véter à ses méditations. Deux personnes descendaient la pente: l’opératrice de la section d’électro-fonderie, femme timide et taciturne, excellente pianiste, et un petit homme alerte, ingénieur du service externe. Tous deux rouges d’avoir marché vite, ils saluèrent Dar Véter et s’apprêtaient à continuer leur chemin, lorsqu’il les arrêta, subitement assailli par les souvenirs.

— Il y a longtemps que j’ai quelque chose à vous demander, dit-il à l’opératrice. Je voudrais entendre la treizième symphonie cosmique en fa mineur bleu. Vous avez joué beaucoup de morceaux pour nous, mais pas cette œuvre.

— Celle de Zig Zor? s’informa la femme, et comme il faisait un signe affirmatif, elle se mit à rire.

— Il n’y a guère de musiciens qui puissent l’interpréter. Le piano solaire à triple clavier est trop pauvre, et il n’existe pas encore de transposition… Je doute qu’il y en ait jamais. Pourquoi ne réclameriez-vous pas l’audition de son enregistrement à la Maison de la Musique Supérieure? Notre poste est universel et bien assez puissant!

— Je ne sais pas m’y prendre, bredouilla Dar Véter, je n’ai…

— Je m’en occuperai ce soir! promit la musicienne et elle tendit la main à son compagnon pour repartir.

Le reste de la journée, Dar Véter fut obsédé par le pressentiment d’un événement capital. Mven Mas avait sans doute été dans le même état d’esprit, la première nuit de son travail à l’observatoire du Conseil. L’ex-directeur attendait avec une étrange impatience onze heures, temps fixé par la Maison de la Musique Supérieure pour la transmission de la symphonie.

L’opératrice d’électro-fonderie installa Dar Véter et les autres amateurs dans le foyer de l’écran hémisphérique, face à la grille d’argent du résonateur. Elle éteignit, expliquant que la lumière empêcherait d’apprécier le coloris de cette composition qui, ne pouvant être jouée que dans une salle spécialement aménagée, se trouverait, en l’occurrence, limitée par les dimensions de l’écran.

L’écran dégageait une faible lueur, on entendait dans la nuit le murmure étouffé de la mer. Tout à coup, un son s’éleva, très lointain, et si intense qu’il en semblait matériel. Il grandit, ébranlant la pièce et le cœur des auditeurs, puis tomba, de plus en plus grêle, et s’éparpilla en millions d’éclats cristallins. De petites étincelles orangées piquetèrent l’ombre. C’était comme le coup de foudre primitif, qui avait fondu des millions d’années auparavant les combinaisons simples du carbone en molécules plus complexes, devenues la base de la matière organique et de la vie.

Puis ce fut un flot de sons agités et incohérents, un chœur puissant d’énergie, d’angoisse et de désespoir, illustré de vagues fulgurations pourpres et écarlates.

La succession de notes brèves et perçantes esquissa un mouvement giratoire, et une spirale floue de feu gris s’enroula en haut. Subitement, le tourbillon du chœur fut transpercé de notes longues, fières et sonores, pleines d’impétuosité.

Une tache de feu, aux contours estompés, se zébrait de raies bleues, très nettes, qui filaient dans les ténèbres, par-delà la spirale, et sombraient dans la nuit d’horreur et de silence.

Ténèbres et silence, telle était la fin de la première partie.

Les auditeurs, un peu ébahis, n’avaient pas prononcé un mot que la musique reprit. Des sons puissants, accompagnés de rutilances multicolores, s’abattaient en larges cascades, toujours plus graves, toujours plus assourdis, et les feux superbes mouraient à un rythme mélancolique. Quelque chose de mince et de violent palpita dans les cascades, et les feux bleus remontèrent en une ascension rythmée.

Dar Véter, émerveillé, perçut dans les sons bleus une complication graduelle des rythmes et des formes, qui rendait on ne peut mieux la lutte primitive de la vie contre l’entropie… Ressauts, barrages, filtres retenant la chute de l’énergie aux niveaux inférieurs. La retenir pour un instant et vivre à cet instant! Les voilà, les voilà, les premiers remous de l’organisation si complexe de la matière!

Les flèches bleues se réunirent en sarabande de figures géométriques, de formes cristallines et de grilles qui se compliquaient proportionnellement aux combinaisons des tierces mineures, s’éparpillaient et se regroupaient tour à tour pour se dissoudre d’un seul coup dans la pénombre grise.

La troisième partie débuta par une lente répétition de notes graves, au rythme desquelles s’allumaient et s’éteignaient des lanternes bleues qui s’engloutissaient une à une dans l’abîme de l’infini et de l’éternité. Le flux des basses menaçantes s’amplifiait, s’accélérait, se changeait en une mélodie saccadée et lugubre. Les lumières bleues, telles des fleurs penchées sur de minces tiges de flamme, dépérissaient sous l’assaut de notes cuivrées et s’éteignaient au loin. Puis les rangs de feux ou de lanternes se resserraient, leurs tiges devenaient plus épaisses. Par une piste aux bords ardents qui se perdait dans la nuit impénétrable, les voix claires de la vie s’envolaient dans l’immensité de l’univers, animant de leur magnifique chaleur la morne indifférence de la matière mobile. La route noire se transformait en une coulée de flamme bleue où des paillettes multicolores dessinaient des arabesques de plus en plus capricieuses.

Les combinaisons subtiles des courbes harmonieuses et des surfaces sphériques étaient aussi belles que les quartes contradictoires, dont la succession faisait croître rapidement la complexité de la mélodie qui résonnait, de plus en plus forte et large, dans la rumeur sourde du temps…

Dar Véter, pris de vertige, ne pouvait plus suivre les nuances de la musique et de la lumière; il ne saisissait que les grandes lignes de cette œuvre impressionnante. L’océan bleu de notes limpides chatoyait, débordant de joie, de puissance, d’éclat. La tonalité s’éleva, la mélodie tournoya en spirale ascendante, toujours plus vite, et s’arrêta net, dans un éblouis-sement…

La symphonie était terminée. Dar Véter comprenait enfin ce qui lui avait manqué durant ces longs mois. Il lui fallait travailler plus près du Cosmos, de la spirale ininterrompue du progrès humain. Au sortir de la salle de concerts, il alla droit au bureau vidéophonique et appela la station centrale de placement de la zone Nord. Le jeune informateur qui avait dirigé Dar Véter sur la mine, le reconnut et parut heureux de le revoir.

— Le Conseil d’Astronautique vous a appelé ce matin, mais je n’ai pas pu établir le contact. Je vais vous mettre en communication.

L’écran s’obscurcit et se ralluma, présentant l’image de Mir Om, premier secrétaire du Conseil. Il semblait grave, triste même.

— Un grand malheur! Le satellite 57 a péri. Le Conseil vous confie une tâche très difficile. Je vous envoie un plané-tonef ionique. Soyez prêt!

Dar Véter resta sidéré devant l’écran éteint.

CHAPITRE VIII

LES ONDES ROUGES

Le vent soufflait sur le grand balcon de lObservatoire II apportait à travers - фото 9

Le vent soufflait sur le grand balcon de l’Observatoire. II apportait à travers la mer le parfum des fleurs tropicales, qui éveillait des désirs inquiets. Mven Mas n’arrivait pas à se recueillir comme il le fallait à la veille d’une grande épreuve. Ren Boz avait annoncé du Tibet que le remaniement de l’installation de Kor Ioule était terminé. Les quatre observateurs du satellite 57 voulaient bien risquer leur vie pour participer à une expérience telle qu’on n’en avait plus fait sur la Terre depuis longtemps.

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