Ray Bradbury - Fahrenheit 451
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- Название:Fahrenheit 451
- Автор:
- Издательство:Éditions Denoël
- Жанр:
- Год:1995
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Ne demande pas de garanties, ne demande pas la sécurité, cet animal-là n’a jamais existé. Et si c’était le cas, il serait parent du grand paresseux qui reste suspendu toute la journée à une branche, la tête en bas, passant sa vie à dormir. Au diable tout ça, disait-il. Secoue l’arbre et fais tomber le paresseux sur son derrière!" — Regardez!» s’écria Montag.
Et la guerre commença et s’acheva en cet instant.
Plus tard, les hommes qui entouraient Montag furent incapables de dire s’ils avaient vraiment vu quelque chose. Peut-être une simple éclosion de lumière et de mouvement dans le ciel. Peut-être les bombes étaientelles là, et les avions, à quinze mille, dix mille, deux mille mètres, l’espace d’un instant, comme une poignée de grain lancée dans les cieux par une main géante, et les bombes en train de tomber à une vitesse effrayante, mais aussi une soudaine lenteur, sur la cité qu’ils avaient laissée derrière eux dans le petit matin. Le bombardement était pratiquement achevé une fois que les jets avaient repéré leur objectif et alerté leurs bombardiers à huit mille kilomètres à l’heure; aussi brève que le sifflement de la faux, la guerre était finie. Une fois les bombes larguées, c’était terminé. Dans les trois secondes, autant dire l’éternité, avant que les bombes ne frappent, les appareils ennemis avaient disparu de l’autre côté du monde visible, comme ces balles auxquelles un primitif isolé sur son île avait du mal à croire parce qu’elles étaient invisibles; et pourtant le cœur éclate soudainement, le corps s’écroule en mouvements désordonnés et le sang est étonné de jaillir à l’air libre; le cerveau se vide de ses quelques souvenirs précieux et, déconcerté, meurt.
Impossible d’y croire. C’était là un simple geste. Montag vit surgir un énorme poing de métal au-dessus de la cité lointaine et sut que le hurlement imminent des avions dirait, leur tâche accomplie: Désintégrez-vous, qu’il ne reste plus deux pierres l’une sur l’autre, périssez.
Mourez.
Montag retint un instant les bombes dans le ciel, l’esprit et les mains vainement tendus vers elles. «Sauvezvous!» cria-t-il à Faber. À Clarisse: «Sauvez-vous!» À Mildred: «Va-t’en, va-t’en de là!» Mais Clarisse, s’avisa-t-il, était morte. Et Faber n’était plus en ville; quelque part dans les vallées encaissées du pays, le bus de cinq heures du matin roulait d’une désolation à une autre. Même si la désolation n’était pas encore un fait accompli, si elle planait encore dans l’air, elle était inéluctable. Avant que le bus ait couvert cinquante mètres de plus sur l’autoroute, sa destination n’aurait plus de sens et son point de départ, une métropole, se serait transformé en décharge publique.
Et Mildred…
Va-t’en, sauve-toi!
Il la vit dans sa chambre d’hôtel quelque part, dans la demi-seconde qui restait, avec les bombes à un mètre, trente centimètres, deux centimètres du bâtiment. Il la vit penchée vers les grands murs chatoyants tout cou- leurs et mouvements où la famille lui parlait et lui parlait et lui parlait, où la famille babillait et jacassait et prononçait son nom et lui souriait sans rien dire de la bombe qui était maintenant à deux centimètres, un centimètre, un demi-centimètre du toit de l’hôtel. Penchée, la tête pratiquement dans l’écran, comme si son appétit d’images voulait y débusquer le secret du malaise qui lui valait ses insomnies. Mildred, penchée anxieusement, les nerfs à vif, comme prête à plonger, tomber, s’enfoncer dans cette grouillante immensité colorée pour se noyer dans le bonheur qui y brillait.
La première bombe frappa.
«Mildred!» Peut-être — qui le saurait jamais? — peut-être les grandes stations émettrices et leurs flots de couleurs, de lumières, de bavardages à n’en plus finir, furent-elles les premières à sombrer dans l’oubli.
Au moment où il était plaqué par terre, Montag vit ou sentit, ou s’imagina voir ou sentir les murs qui viraient au noir sous les yeux de Millie, l’entendit hurler, car dans le millionième de fraction de temps qui lui restait à vivre, elle voyait le reflet de son visage, là, dans un miroir et non dans une boule de cristal, et c’était un visage si furieusement vide, tout seul dans la pièce, coupé de tout contact, affamé au point de se dévorer lui-même, qu’enfin elle le reconnaissait pour sien et levait brusquement les yeux vers le plafond à l’instant où celui-ci et toute l’armature de l’hôtel s’écroulaient sur elle, l’emportant avec des milliers de tonnes de briques, de métal, de plâtre et de bois à la rencontre d’autres personnes dans les alvéoles inférieures, pour une chute générale dans les sous-sols où l’explosion se débarrassait de tout le monde dans l’excès de sa propre violence.
Je me souviens. Montag se cramponnait au sol. Je me souviens. Chicago. Chicago, il y a longtemps. Millie et moi. C’est là qu’on s’est rencontrés! Je m’en souviens à présent. Chicago. Il y a longtemps.
L’onde de choc balaya le fleuve, renversa les hommes comme des dominos, hérissa l’eau d’embruns, souleva la poussière et fit gémir les arbres en surplomb sous une bourrasque qui alla expirer plus au sud. Montag se recroquevilla, se fit tout petit, les yeux hermétiquement clos. Il cilla une fois. Et en cet instant il vit la cité qui avait remplacé les bombes en l’air. L’espace d’un autre impossible instant, la cité se figea, rebâtie, méconnaissable, plus haute qu’elle n’avait jamais espéré ni osé être, plus haute que l’homme ne l’avait construite, ultime composition de béton pulvérisé et de métal torturé formant une fresque en suspens pareille à une avalanche à l’envers, déployant un million de couleurs, un million de détails insolites, une porte là où aurait dû se trouver une fenêtre, un haut à la place d’un bas, un côté à la place d’un arrière, puis la cité chavira et retomba, morte.
Le bruit de sa mort ne vint qu’ensuite.
Montag, toujours à terre, les yeux soudés par la poussière, la bouche refermée sur une substance pulvérulente convertie en un fin ciment, suffocant et pleurant, se remit à penser: Je me souviens, je me souviens, je me souviens d’autre chose. Qu’est-ce que c’est? Oui, oui, une partie de l’Ecclésiaste et de l’Apocalypse. Une partie de ce livre, une partie, allez, vite, vite, avant que ça ne s’en aille, avant que le choc ne s’atténue, avant que le vent ne retombe. Le livre de l’Ecclésiaste. Là. Il se récita les mots en silence, à plat ventre sur la terre frémissante, il les répéta à plusieurs reprises, et ils lui venaient sans effort, dans leur intégralité, sans Dentifrice Denham nulle part, c’était le prédicateur lui-même qui parlait, là, dans son esprit, les yeux fixés sur lui…
«Ça y est», dit une voix.
Les hommes gisaient, au bord de l’asphyxie, tels des poissons jetés sur l’herbe. Ils se cramponnaient au sol comme des enfants à des objets familiers, qu’ils soient froids ou morts, que ceci ou cela se soit passé ou doive se passer; leurs doigts étaient fichés en terre, et tous hurlaient pour empêcher leurs tympans d’éclater, leur raison d’éclater, la bouche grande ouverte, et Montag hurlait avec eux, en signe de protestation contre le vent qui leur déchirait le visage, leur arrachait les lèvres, les faisait saigner du nez.
Montag regarda l’immense nuage de poussière retomber et l’immense silence descendre sur leur monde. Et, collé au sol, il lui semblait distinguer le moindre grain de poussière, le moindre brin d’herbe, et entendre chaque sanglot, cri ou murmure qui s’élevait à présent dans le monde. Le silence s’installa dans la poussière de moins en moins dense, leur donnant tout le loisir de regarder autour d’eux, de se pénétrer de la réalité de ce jour.
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