Ray Bradbury - Fahrenheit 451
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- Название:Fahrenheit 451
- Автор:
- Издательство:Éditions Denoël
- Жанр:
- Год:1995
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À présent à Elm Terrace, Lincoln, Oak, Park, enfilant la ruelle qui menait à la maison de Faber.
Passe devant, pensa Montag, ne t’arrête pas, continue, ne va pas de ce côté!
Sur l’écran, la maison de Faber, avec son système d’arrosage qui palpitait dans l’air nocturne.
Le Limier marqua un temps d’arrêt, frémissant de tout son corps.
Non! Montag agrippa le rebord de la fenêtre. Par ici!
De ce côté!
L’aiguille de procaïne jaillit et se rétracta, une fois, deux fois. Une goutte limpide de pousse-au-rêve tomba de l’aiguille au moment où elle disparaissait dans le museau du monstre.
Montag retint sa respiration, comme s’il avait un poing serré dans la poitrine.
Le Limier robot se détourna de la maison de Faber et replongea dans la ruelle.
Montag leva brusquement la tête. Les hélicoptères se rapprochaient, énorme nuée d’insectes attirés par une unique source de lumière.
Montag dut faire un effort pour se rappeler une fois de plus que ceci n’était pas un feuilleton qu’il pouvait se permettre de suivre dans sa course vers le fleuve; c’était, bien réelle, sa propre partie d’échecs à laquelle il assistait, coup par coup.
Il poussa un cri pour se donner le courage de s’arracher à la fenêtre de cette dernière maison et au spectacle fascinant qui se déroulait à l’intérieur. Nom de Dieu! Et le voilà reparti. La ruelle, une rue, ruelle, rue, et l’odeur du fleuve. Jambe en l’air, jambe par terre, jambe en l’air et par terre. Vingt millions de Montag en train de courir, ce serait bientôt, si les caméras l’attrapaient. Vingt millions de Montag en train de courir et de courir comme les personnages sautillants d’un vieux Mack Sennett, gendarmes, voleurs, chasseurs et chassés, poursuivants et poursuivis, le genre de scène qu’il avait vue un millier de fois. Derrière lui, en ce moment même, vingt millions de Limiers qui aboyaient en silence ricochaient à travers les salons, rebondissaient trois fois, comme sur une bande de billard, du mur droit au mur central au mur gauche, disparaissaient, reparaissaient, mur droit, mur central, mur gauche, et ainsi de suite!
Montag se vissa son Coquillage dans l’oreille.
«La police invite toute la population du secteur d’Elm Terrace à procéder comme suit: Que dans chaque rue chaque habitant de chaque maison ouvre sa porte côté rue ou côté jardin ou regarde à ses fenêtres. Le fugitif ne peut s’échapper si chacun regarde dehors dans la minute qui suit. Prêts!» Évidemment! Comment n’y avaient-ils pas pensé plus tôt? Pourquoi, depuis le temps, ne s’étaient-ils jamais essayés à ce petit jeu? Tout le monde debout! Tout le monde dehors! On ne pouvait pas le rater! Le seul individu à courir dans la ville plongée dans la nuit, le seul à mettre ses jambes à l’épreuve!
«Nous allons compter jusqu’à dix. Un! Deux!» Il sentit la cité qui se dressait.
«Trois!» Il sentit la cité qui se tournait vers ses milliers de portes.
Plus vite! Allonge la foulée!
«Quatre!» Les gens avançaient comme des somnambules dans leurs couloirs.
«Cinq!» Il sentait leurs mains sur les poignées de portes!
L’odeur du fleuve était fraîche, telle une pluie compacte. Sa gorge était en feu et ses yeux desséchés par la course. Il hurla comme si ce cri pouvait le projeter en avant, lui faire franchir d’un bond les cent derniers mètres.
«Six, sept, huit!» Les poignées de cinq mille portes tournaient.
«Neuf!» Il dépassa la dernière rangée de maisons, dévala une pente qui plongeait vers une masse noire en mouvement.
«Dix!» Les portes s’ouvraient.
Il imagina des milliers et des milliers de visages scrutant les cours, les ruelles et le ciel, des visages masqués par des rideaux, pâles, des visages effrayés par la nuit, comme des animaux grisâtres aux aguets dans des ca- vernes électriques, des visages aux yeux gris délavés, aux langues grises et aux pensées grises qui filtraient à travers la chair gourde de la face.
Mais il avait atteint le fleuve.
Il le toucha, juste pour s’assurer de sa réalité. Il pataugea dans l’eau et se déshabilla entièrement dans l’obscurité, s’aspergea le torse, les bras, les jambes, la tête de cette âpre liqueur; en but, en aspira par les narines. Puis il enfila les vieux vêtements et les chaussures de Faber. Il jeta ses propres effets dans le fleuve et les regarda s’éloigner. Puis, sans lâcher la valise, il s’avança dans l’eau jusqu’à ce qu’il n’ait plus pied et se laissa emporter dans le noir.
Il était à trois cents mètres en aval quand le Limier atteignit le fleuve. Au-dessus de lui grondaient les immenses pales des hélicoptères. Une tempête de lumière s’abattit sur le fleuve et Montag plongea sous le vaste embrasement comme si le soleil venait de percer à travers les nuages. Il se sentit emporté dans le noir par le courant. Puis les projecteurs se redirigèrent vers la terre, les hélicoptères se rabattirent sur la ville, comme s’ils avaient repéré une autre piste. Ils étaient partis. Le Limier était parti. Il n’y avait plus maintenant que l’eau froide du fleuve et Montag qui flottait dans une paix soudaine, loin de la cité, des lumières et de la traque, loin de tout.
Il avait l’impression de laisser derrière lui une scène grouillante d’acteurs. De s’être arraché à une grande séance de spiritisme avec tous ses fantômes murmurants.
Il délaissait une effrayante irréalité pour pénétrer dans une réalité qui n’était irréelle qu’en raison de sa nouveauté.
Les rives ténébreuses défilaient tandis qu’il s’enfonçait dans la campagne moutonnante. Pour la première fois en une douzaine d’années les étoiles se montraient au-dessus de lui, en vastes processions de roues de feu.
Il vit un formidable char d’étoiles se former dans le ciel et menacer de l’écraser.
Il flottait sur le dos quand la valise se remplit et coula; le courant était faible et l’entraînait paresseusement loin de cette population qui se nourrissait d’ombres au petit déjeuner, de vapeurs à midi et de buée le soir. Le fleuve était une réalité palpable; il le transportait confortablement et lui donnait enfin le temps, le loisir de considérer le mois écoulé, l’année, et toutes celles qui composaient sa vie. Il écouta les battements de plus en plus lents de son cœur. À l’instar de son sang, ses pensées cessèrent d’affluer précipitamment.
Il vit la lune, à présent basse sur l’horizon. La lune, là, et la lumière de la lune qui venait d’où? Du soleil, bien sûr. Et qu’est-ce qui fait briller le soleil? Son propre feu. Et le soleil continue, jour après jour, de brûler et de brûler encore. Le soleil et le temps. Le soleil, le temps et le feu. Le feu. Le fleuve le berçait doucement.
Le feu. Le soleil et chaque horloge sur terre. Tout s’assembla pour prendre corps dans son esprit. Après avoir longuement flotté sur terre et brièvement sur l’eau, il sut pourquoi il ne devait plus jamais répandre l’incendie.
Le soleil brûlait tous les jours. Il brûlait le Temps. Le monde était lancé sur un cercle, tournait sur son axe, et le temps s’employait à brûler les années et les hommes sans aucune aide de sa part. Donc, si lui brûlait des choses en compagnie des pompiers, et que le soleil brûlait le Temps, cela signifiait que tout brûlait!
Il fallait que l’un d’eux s’arrête. Ce ne serait certainement pas le soleil. Il semblait donc que ce dût être Montag et ceux avec qui il travaillait encore quelques petites heures plus tôt. Il fallait recommencer à économiser et à mettre de côté et il fallait que quelqu’un s’attache à sauvegarder l’acquis, d’une manière ou d’une autre, dans les livres, dans les enregistrements, dans la tête des gens, par tous les moyens, pourvu qu’il soit en sécurité, à l’abri des mites, des poissons d’argent, de la pourriture sèche et des porteurs d’allumettes. Le monde était plein d’incendies de toutes sortes et de toutes tailles. La corporation des tisseurs d’amiante allait devoir rouvrir ses portes très bientôt.
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