Robert Silverberg - À la fin de l'hiver

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À la fin de l'hiver: краткое содержание, описание и аннотация

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La chute des comètes avait apporté le long hiver, comme, cent millions d’années plus tôt, lorsque les dinosaures avaient disparu. L’Hiver durait depuis soixante-dix mille ans.
Le Peuple survivait à l’abri de son cocon souterrain, génération après génération. Et voilà que le Printemps, annoncé par la Tradition, était revenu. Le Peuple devait sortir et aller recueillir son héritage dans la glorieuse cité de Vengiboneeza. Mais était-il encore humain ?

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Les fines et pâles paupières se relevèrent brusquement et Koshmar découvrit de grands yeux troublants d’un violet soutenu, nimbés de rêves et de mystères à jamais inaccessibles. L’impact de ce regard fut si violent que Koshmar fit un ou deux pas en arrière. Mais elle se ressaisit rapidement.

— Venez ! cria-t-elle. Venez tous ! Il se réveille ! Venez voir !

La silhouette fluette de Ryyig sembla faire des efforts pour se remettre sur son séant dans le berceau. Koshmar passa le bras derrière son dos pour l’aider à s’asseoir. Sa tête ballottait, comme si elle était trop lourde pour son cou. Il émit un nouveau gargouillement et Koshmar se pencha sur lui, collant l’oreille à sa bouche. Les membres de la tribu arrivaient des deux côtés de la salle et se rassemblaient autour d’elle. Elle vit Minbain, la petite Cheysz et Salaman, le jeune guerrier. Harruel fit une entrée majestueuse et, écartant les autres, s’immobilisa devant le Faiseur de Rêves qu’il considéra d’un regard terrible.

Et Ryyig parla.

— L’hi… l’hiver…

Sa voix était faible, mais les mots parfaitement audibles.

— L’hi… l’hiver…

— L’hiver est fini, souffla Koshmar. Allez ! Dis-le ! Dis : Pourquoi attendez-vous ? L’hiver est fini !

— L’hi… l’hiver… articula une troisième fois le Faiseur de Rêves.

Ses lèvres minces remuaient convulsivement. Des muscles tressaillaient sur la mâchoire creuse. Koshmar sentit le corps de Ryyig s’affaisser sur son bras. Ses épaules se soulevèrent une dernière fois et son regard se perdit dans le vague.

— Il est mort ? demanda Harruel. Oui, on dirait qu’il est mort. Le Faiseur de Rêves est mort !

— Il s’est seulement rendormi, dit Torlyri.

Koshmar secoua lentement la tête. Harruel avait raison. La vie s’était retirée du corps du Faiseur de Rêves. Elle approcha son visage du sien ; elle toucha sa joue, son bras, sa main. Il était bien mort. Froid, flasque, mort. C’était assurément le signe qu’une ère s’achevait et qu’une nouvelle commençait. Koshmar allongea la silhouette chétive dans le berceau et se tourna vers les siens avec un regard triomphant. Sa poitrine palpitait d’exultation. Le moment était venu. Et il était venu tandis que la tribu était sous sa conduite. Ses prières étaient exaucées.

— Vous l’avez entendu ! déclara-t-elle. Il a dit : Pourquoi attendez-vous ? Il a dit : L’hiver est fini ! Nous allons quitter notre cocon, nous allons abandonner cette montagne. Nous la laisserons à ces maudits mangeurs de glace, s’ils la veulent. Commençons à rassembler nos possessions. Nous devons nous préparer à ce voyage ! C’est aujourd’hui que nous sortons !

— Le seul mot que je l’ai entendu prononcer, c’est « l’hiver », objecta Torlyri de sa voix douce. Je ne l’ai rien entendu dire d’autre.

Koshmar se tourna vers elle, l’air ébahie. Il ne faisait maintenant plus aucun doute que de grands bouleversements étaient en cours, car c’était la deuxième fois de la journée que la douce Torlyri qu’elle aimait tendrement s’opposait à la volonté de sa compagne.

— Tu as mal entendu, dit-elle en contenant son irritation. La voix du Faiseur de Rêves était très faible, mais ses paroles ne laissent subsister aucun doute. Qu’en penses-tu, Thaggoran ? Le Jour du Départ n’est-il pas venu ? Et vous autres, qu’en pensez-vous ?

Elle parcourut la salle d’un regard sévère et tout le monde détourna les yeux.

— Je vois que vous êtes d’accord, poursuivit Koshmar. L’hiver est fini. Les étoiles de mort ne tomberont plus. C’est l’heure de partir. Notre longue réclusion s’achève et, par la grâce de Yissou et de Dawinno, les humains vont reprendre possession de leur planète !

Elle agita son vigoureux organe sensoriel d’un côté et de l’autre en larges mouvements autoritaires, défiant quiconque de s’élever contre elle. Et nul ne dit mot. Koshmar vit que le petit Hresh la regardait fixement, les yeux brillants d’excitation. Tout le monde était d’accord. Le Jour du Départ était arrivé. Elle allait devoir consulter Thaggoran sur la procédure à suivre, ce qui serait certainement long et compliqué. Mais les préparatifs du départ, les rites et l’ensemble des cérémonies commenceraient aussitôt que possible. Puis la tribu du cocon de Koshmar se mettrait en route pour prendre possession de la planète.

Thaggoran sortit de leur niche les cinq plus anciennes pierres de lumière, celles qui étaient appelées Vingir, Nilmir, Dralmir, Hrongnir et Thungvir, et il les plaça sur le pentacle de l’autel. C’étaient les pierres les plus sacrées, celles dont le pouvoir était le plus grand. Il posa successivement la main sur chacune des pierres afin d’établir entre elles le lien qui permettait la divination. Leur surface noire et brillante comme un miroir rutilait sous les grappes de phosphobaies qui éclairaient la salle. Elles luisaient d’un éclat dur et froid, comme si la douce lumière des phosphobaies allumait en elles un feu intense.

Malgré le rêve qu’il avait fait par trois fois et qui lui annonçait qu’il était destiné à trouver une pierre de lumière, Thaggoran s’était résigné à ne pouvoir en ajouter une à la collection de la tribu. Ce n’était pas une nouvelle pierre de lumière qu’il avait découverte dans le dédale de tunnels souterrains, mais des mangeurs de glace et le temps lui faisait maintenant défaut pour poursuivre ses recherches. Mais les prédictions contenues dans les rêves n’étaient pas toujours d’une grande exactitude. Elles lui avaient annoncé qu’il ferait une grande découverte et c’est ce qui s’était passé.

Il toucha Vingir, Dralmir et Thungvir et sentit le pouvoir des pierres noires et luisantes. Il toucha Nilmir. Il toucha Hrongnir. Il commença de prononcer la formule incantatoire. Dites-moi, dites-moi, dites-moi, dites-moi…

— Dis-moi, murmura une voix derrière lui.

Thaggoran sursauta, surpris d’entendre éclater juste derrière lui les mots dont son esprit était rempli. Il se retourna et vit Hresh à l’entrée de la salle. Le gamin se tenait en équilibre sur une seule jambe, les yeux écarquillés, l’air apeuré, manifestement prêt à prendre la fuite au plus petit froncement de sourcils.

— Dis-moi, Thaggoran, je t’en prie !

— Ce n’est pas le moment de poser des questions, mon garçon !

— Que fais-tu avec les pierres de lumière, Thaggoran ?

— Tu n’as pas compris ce que je viens de dire ?

— J’ai compris, dit Hresh.

Ses lèvres se mirent à trembler et des larmes mouillèrent ses grands yeux. Il fit un pas en arrière.

— Tu es fâché contre moi ? Je ne savais pas que tu étais en train de faire quelque chose d’important.

— Tu n’as donc pas compris que nous nous préparons à quitter le cocon ?

— Si, si.

— Il faut que je demande conseil aux dieux. J’ai besoin de savoir si notre entreprise va réussir.

— Les pierres de lumière te le diront ?

— Si je pose les questions comme il convient de le faire, elles me le diront.

— Je peux te regarder ?

— Tu es fou, mon garçon ! s’écria Thaggoran en riant.

— Tu le crois vraiment ?

— Approche, dit le chroniqueur avec un signe du doigt.

Hresh pénétra à petits pas dans la salle sacrée et Thaggoran le prit par la taille.

— Quand j’avais ton âge, dit-il, s’il t’est possible de m’imaginer aussi jeune que tu l’es maintenant, le chroniqueur s’appelait Thrask. Si jamais je m’étais aventuré dans cette salle pendant que Thrask interrogeait les pierres de lumière, il aurait aussitôt fait clouer ma peau au mur. Tu as de la chance que je ne sois pas aussi dur que lui.

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