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Robert Silverberg: À la fin de l'hiver

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Robert Silverberg À la fin de l'hiver

À la fin de l'hiver: краткое содержание, описание и аннотация

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La chute des comètes avait apporté le long hiver, comme, cent millions d’années plus tôt, lorsque les dinosaures avaient disparu. L’Hiver durait depuis soixante-dix mille ans. Le Peuple survivait à l’abri de son cocon souterrain, génération après génération. Et voilà que le Printemps, annoncé par la Tradition, était revenu. Le Peuple devait sortir et aller recueillir son héritage dans la glorieuse cité de Vengiboneeza. Mais était-il encore humain ?

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Staip regarda sombrement ses compagnons. Leurs regards moqueurs le mirent hors de lui. Il s’exerçait avec le même sérieux qu’eux et ce n’était pas sa faute si les autres n’avaient pas entendu les trois cris affreux. Ils n’avaient pas le droit de se moquer de lui. Il sentit la colère monter en lui et les battements de son cœur s’accélérer. Ils étaient si fiers de s’exercer avec autant d’assiduité ! Mais ce n’était pas une raison pour le traiter de tire-au-flanc et pour l’accuser de relâcher son attention…

Était-ce son imagination ou bien ces deux-là lui lançaient-ils des piques depuis déjà plusieurs semaines ? Jusqu’à présent, il avait tout laissé passer, mais, en y réfléchissant, il avait vraiment l’impression qu’ils ne cessaient de lui reprocher d’être indolent, d’être bête, d’être lent…

La vie était difficile depuis quelque temps. Tout le monde semblait plus vif, plus alerte, mais aussi plus irritable et tendu. Staip dormait assez mal et, de toute évidence, il n’était pas le seul. Les prises de bec étaient plus nombreuses, de même que les mouvements d’humeur.

Mais de là à l’insulter… Ils n’avaient pas le droit !

S’abandonnant à sa colère, Staip s’avança vers eux, résolu à les provoquer. Il se dirigea vers Konya et s’était déjà mis en position de combat quand il changea d’avis et pivota sur lui-même. Il savait que Konya et lui-même étaient de force égale et se battre avec lui ne lui apporterait rien. C’est Harruel qu’il allait affronter. L’arrogant Harruel à la silhouette imposante, le plus fort de toute la tribu. Oui, c’est cela qu’il fallait faire ! Il allait étendre Harruel et les autres comprendraient qu’il ne fallait pas traiter Staip par-dessous la jambe !

— Approche ! dit-il en dardant un regard noir sur Harruel tout en prenant la posture dite du Double Assaut. Viens te battre avec moi, Harruel !

— Qu’est-ce qui te prend, Staip ? demanda calmement Harruel sans manifester le moindre étonnement.

— Tu le sais très bien. Allez, viens ! Viens te battre !

— Nous avons nos exercices à faire. Il me reste l’Échelle et le Métier, et puis encore une heure de sauts et de flexions…

— Tu as peur de moi ?

— Tu as perdu la raison, Staip.

— Tu m’as insulté. Viens te battre ! Les exercices peuvent attendre !

— Il est de notre devoir sacré d’effectuer les exercices, Staip. Nous sommes les guerriers de la tribu.

— Les guerriers ! Pour quelle guerre te prépares-tu, Harruel ? Puisque tu te considères comme un guerrier, viens te battre avec moi ! Viens te battre ou, par Dawinno, je t’étends sur le carreau, que tu sois en position ou non !

— Les exercices d’abord, soupira Harruel. Nous nous battrons après.

— Par Dawinno… lança Staip d’une voix rauque.

Il entendit du bruit derrière lui. Lakkamai entrait dans la salle des guerriers. C’était un homme noueux, à la fourrure sombre, à l’air austère et distant, qui n’avait pas la parole facile. Lakkamai passa devant eux en silence pour aller prendre sa place devant les Cinq Déités, un appareil d’un maniement particulièrement ardu, le plus difficile de tous leurs exercices. Puis, comme s’il prenait enfin conscience de la tension régnant dans la salle, il leva la tête.

— Que faites-vous donc, tous les deux ? demanda-t-il.

— Il prétend avoir entendu un son étrange, répondit Harruel. Comme un cri de douleur, répété à deux ou trois reprises.

— Et c’est pour cela que vous voulez vous battre ?

— Il m’a traité de tire-au-flanc, dit Staip. Et il y avait déjà eu d’autres insultes.

— Très bien, Staip, dit Harruel. Si tu as besoin d’une volée, je vais t’en flanquer une, et une bonne ! Allez, qu’on en finisse !

— Imbéciles, murmura Lakkamai en saisissant les poignées des Cinq Déités.

Staip fit un autre pas dans la direction d’Harruel. Puis il s’arrêta brusquement en se demandant ce qu’il faisait. La froideur méprisante de Lakkamai avait chassé toute la fureur de son esprit enflammé, comme une baudruche qui se fût dégonflée. Harruel, lui aussi, semblait indécis et ils échangèrent un regard hésitant. Au bout de quelques instants, Harruel se retourna comme s’il ne s’était rien passé et reprit son exercice. Staip le regarda avec étonnement en se demandant s’il devait continuer de le provoquer. Mais son envie était retombée et il retourna piteusement à son exercice. A l’autre bout de la salle, il entendait Konya s’exercer sur le Métier.

Les quatre hommes demeurèrent longtemps devant leurs appareils sans qu’un seul d’entre eux ouvre la bouche. Staip sentait encore une colère sourde bouillonner dans son crâne. Il ne savait pas si l’affrontement avec Harruel pouvait être considéré comme une victoire ou comme une défaite, mais il n’éprouvait aucun sentiment de triomphe. Pour se soulager, il travaillait avec trois fois plus d’ardeur qu’à l’accoutumée. Il avait passé toute son existence devant ces appareils, façonnant son corps, développant ses muscles jour après jour, car, aussi paisible que fût la vie dans le cocon, le devoir du guerrier était d’être fort. Les légendes affirmaient qu’un jour le Peuple quitterait le cocon pour affronter le monde de l’extérieur et, quand ce jour viendrait, la tribu aurait besoin de la force de ses guerriers.

— Les cris que Staip a entendus étaient ceux du Faiseur de Rêves, dit Lakkamai au bout d’un très long silence et sans qu’on lui eût rien demandé. Le Faiseur de Rêves se réveille. C’est ce que l’on m’a dit.

— Quoi ? s’écria Konya.

— Tu vois ! dit Staip. Tu vois bien !

Harruel se laissa tomber de l’Échelle de Yissou et, l’air incrédule, demanda des détails. Mais Lakkamai se contenta de hausser les épaules et poursuivit son exercice en silence.

Koshmar demeura toute la journée devant le berceau du Faiseur de Rêves, regardant ses yeux remuer sous les paupières d’un rose pâle. Elle se demandait depuis combien de temps il dormait ainsi. Cent ans ? Mille ans ? D’après la tradition de la tribu, il avait fermé les yeux le jour où le Long Hiver s’était abattu sur la planète et il ne devait les ouvrir que lorsque l’hiver prendrait fin. Les prophéties annonçaient que cet hiver durerait sept cent mille ans.

Sept cent mille ans ! Le Faiseur de Rêves avait-il donc dormi pendant tout ce temps ?

C’est ce qui était prédit. Pourquoi n’en serait-il pas ainsi ?

Et pendant toute cette éternité de sommeil, son esprit avait parcouru les cieux à la recherche des étoiles de mort et de leur flambloyante traînée de feu, suivant d’un bout à l’autre leur interminable trajectoire. On disait qu’il dormirait jusqu’à ce que le dernier de ces astres terrifiants soit tombé du ciel et que la terre se soit assez réchauffée pour permettre à la race humaine de sortir des cocons. Le Faiseur de Rêves venait donc d’ouvrir les yeux, fugitivement, certes, mais il les avait ouverts et il avait commencé à parler, ou tout au moins à essayer d’articuler. Qu’aurait-il pu faire d’autre qu’annoncer la fin de l’hiver ? Ces sons étranglés pouvaient-ils être autre chose que le signe de la venue des temps nouveaux ? Torlyri, Thaggoran, Hresh et elle-même les avaient entendus. Mais fallait-il se fier à ces sons ridicules ? Était-ce vraiment la fin de l’hiver ? Oui, s’il fallait en croire les présages. Car il y avait d’autres signes : la montée des mangeurs de glace vers la surface et l’étrange nervosité dont souffrait toute la tribu. Koshmar pria pour que ce soit vrai. Yissou ! Faites que cela arrive maintenant ! Faites que je sois celle qui guidera son peuple vers la lumière du soleil !

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